Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 29 juillet 2012

L’invasion des « Smartphones »


La technologie a dépassé les limites de l’utilisation comme complément de la vie quotidienne, elle a atteint un niveau de nécessité absolue. Trois de quatre personnes, dans le monde, ont un téléphone portable avec plusieurs appareils et programmes installés. Le monde est chaque jour plus interconnecté et ceux qui préfèrent le temps de l’usage informatique de base sont en train de rester en arrière dans l’obscurité. La communication par voie technologique et les réseaux sociaux sont en train de prendre un rôle important à l’heure actuelle en rendant la vie privé, publique, annonçant le meilleur jour de votre vie par Facebook jusqu’au point de même se plaindre du patron de la boîte, par Twitter. Même les entreprises recherchent dans leurs nouveaux candidats à l’emploi, des connaissances avancées des médias sociales. Maintenant, nous devons faire attention à tout, plus que jamais, tant donné que nous sommes toujours sous les yeux d’un immense public : tout ce que l’on dit et l’ont fait on peut le trouver à l’internet.

Avant d'avoir toute la vie dans un téléphone portable

Je me rappelle quand nous sommes rentrés à Ottawa en 1999, la technologie était un outil de communication dont la plupart des gens ne donnait aucune valeur. À l’époque, l’euphorie se trouvait dans les salons de chat et les services de messagerie instantanés pour communiquer  avec les amis et la famille qui se trouvaient dans des endroits lointains. Les appels interurbains étaient trop chers dû au manque d’abonnements pour le téléphone – je me souviens avoir reçu des factures incroyablement élevées, ce qui m’a encouragé à communiquer plutôt par mails – la communication avec le monde à l’extérieur était difficile. Grâce à tous les progrès, à présent nous pouvons passer toute la journée en train de perdre le temps échangeant des messages de texte  avec nos gens préférés, d’un bout du monde à l’autre, sans aucun problème. Vers la fin des années 90, nous étions persuadés du gros avantage de ces progrès. Il me semble que nous donnions une valeur spéciale à la communication interpersonnelle face-à-face. De nos jours, nous nous sentons perdus dans l’ensemble sans avoir des nouvelles, de nos êtres chers, à toutes les quinze minutes.

Ce manque de développement à l’époque, m’a aidé énormément à la transition, non seulement au Canada, sinon quant à ma nouvelle vie autonome à l’âge de 18 ans. Mes parents habitaient dans un autre pays, ce qui rendu la communication entre nous moins fréquente, mes amis étaient à chaque bout de la planète, et mon frère à une distance de 800 kms – est été mon allié le plus proche géographiquement. Sans avoir ce privilège de passer tout le temps au téléphone, Skype, MSN, WhatsApp ou bien n’importe quel autre sorte de programme qui partage le même principe, j’ai dû faire face à la réalité. Je savais parfaitement bien qu’il y avait un autre monde au-delà et que je ne pouvais pas faire partie de celui-là et devais apprendre comment faire de mon mieux dans cette situation. Si j’avais besoin de quoi que ce soit, personne pouvait venir à mon secours – ou au moins, cette option n’aurait pas eu lieu dans l’immédiat. Cette situation fut semblable à celle des affectations où j’avais vécu auparavant, et à cause de mon expérience, j’ai lutté pour gagner ma place dans cette nouvelle vie où je ressentais un sens d’appartenance.

De nos jours, n’importe où l’on va, nous trouverons toujours des gens qui dévouent chaque instant de leur attention aux téléphones, ipads, laptops, mp3, etc… Les écrans sont la clef pour faire partie de la vie de l’être humain moderne. Nous ne sommes pas capables de nous éloigner des produits électroniques qui nous permettent de communiquer avec des personnes qui habitent loin, au lieu de le faire avec celles qui sont là devant nous. Il est relativement impossible de se sentir seul et abandonné, si on n’est pas branché au monde. De nombreux ménages. ainsi que d’autres relations, disent que leur lune de miel a été tout un échec à cause de la télé, mais la saturation dans le marché de ces produits est en train de contribuer encore plus à cette onde de destruction, créant de nouvelles dépendances pour finir avec le dialogue dans la famille. Aussitôt, que cet appareil sonne dans votre poche, votre attention est versée sur lui, sans vous laisser réfléchir à une autre chose. « Je veux savoir si Jean a acheté cette nouvelle télé ». Ceci a beaucoup attiré mon attention plusieurs fois, dans des réunions, des retrouvailles avec des copains et même chez les péatons qui traversent la rue – en se faisant presque écraser parce qu’ils sont perdus dans leur addiction – et même avec les personnes les plus proches quand nous sommes en pleine conversation. Il faut toujours s’assurer de fermer la porte à clef avant de quitter son chez soi (c’est toujours une question de sens commun).

Trouvez les moments magiques hors de la connectivité

Sûrement, il est plus facile pour les personnes qui ont de la famille à l’étranger de tomber dans ce comportement destructif – je le sais parce moi-même je suis dans cette situation. Même s’il est très important de garder une bonne relation avec la famille, le fait d’être connecter quotidiennement avec ce que l’on appelle chez soi est en détriment de votre propre bien-être. De nombreuses personnes que je fréquente connaissent par cœur tout ce qui passe dans leur patrie – endroit où peut-être ils ne reviendront plus jamais pour y vivre – au lieu d’être au courant de se qui se passe dans leur pays, ville et communauté qu’ils ont choisi pour vivre. En outre, nourrir cet aspect personnel contribue à se sentir aliéner, déprimé et nostalgique. Ils sont souvent convaincus que là-bas c’est beaucoup mieux et tout est meilleur,  mais si cela est vrai, pourquoi ils ont décidé de quitter ce paradis pour aller vivre ailleurs ? Je recommande à tous de vous déconnecter plus souvent et profiter du monde naturel avec vos familles et vos amis, sans avoir besoin d’un intermédiaire, sans interruptions, et investir souvent dans votre santé mentale pour votre propre bien. La technologie est un outil et non un système de vie artificielle.

dimanche 22 juillet 2012

Le Mexique – Une terre de rêve


D’une façon ou une autre, nous avons tous notre propre jugement. Je suis sûr que nous nous ferions  tous le possible pour donner un démenti à cette idée, mais il n’y a pas une autre avenue à suivre. Même si cela est gênant pour tous, c’est un mal nécessaire à nos propres besoins pour ainsi définir notre perception du monde. Sans importer si nous gardons profondément dans notre subscient quelque chose, nous sommes obligés de tout identifier pour nous sentir bien dans notre peau. C’est cela qui donne un sens à la santé mentale. Nous avons perdu l’habitude de croire en ce qui n’est pas tangible et la plupart des personnes sentent, qu’il faut faire un effort superhumain pour l’admettre et répondre : « Je ne sais pas ». On dirait que nous avons besoin de nourrir notre égo pour retenir les nombreuses insécurités que nous possédons. Nous pouvons le constater en contemplant les pays qui existent au-delà de nos frontières.

Alejandro et moi chez l'oncle Léon à Coyoacán

Un des aspects négatifs du patriotisme est souvent comparable à une relation amoureuse destructive. Sans importer le reste des personnes qui peuvent exister dans le monde, il n’y a rien de meilleur ni plus attirant et parfait que mon propre pays. Nous sommes les seuls qui existent. Nous avons le meilleur système de soin de la santé, le jeux de mots est né ici, nous sommes les personnes plus intelligentes sur la planète, notre équipe de foot n’est pas bon, mais nous sommes les plus beaux, notre armée est meilleure que la vôtre, etc. Cette passion ardente est aussi utile qu’un vélo sans roues. Nous avons dans l’esprit l’obéissance, comme le cheval qui tire une charrette au fouet de son cavalier. Tout cela fait partie de la mentalité nationale. Personne sait faire mieux les choses que nous. S’ils réussissent à se libérer de la charrette qu’ils tirent au galop dans la plaine, comme un beau poulain sauvage qui est à la découverte de sa liberté, le monde dont ils arriveront à découvrir un jour les surprendra.

L’image nationale du Mexique est en train de perdre son splendeur,  dû aux débris d’une guerre sans gagnants, emmenant les assidus touristes à choisir d’autres destinations pour passer leurs vacances. J’ai entendu dire : « Je ne veux pas aller au Mexique parce là-bas on peut être assassiné. » Le pire est qu’il existe un grand nombre de Mexicains expatriés qui contribuent à la mauvaise réputation de ce merveilleux pays, partageant la fuite d’Aztlán pour se sauver de la violence causée par les trafiquants au nord du pays. Le Mexique est toujours un pays où l’on peut découvrir de belles choses qui existent seulement là. J’ai également entendu dire : «  Le Mexique a atteint une certaine maturité quant aux destinations touristiques », ce qui est faux, au contraire « Il l’a toujours eue. » Les Mexicains sont un peuple fier de leur histoire et culture, leurs beaux hôtels de calibre mondial sont toujours impécables et très bien entretenus. Le service surpasse généralement celui de l’Amérique du Nord, l’Europe et autres pays de l’Amérique Latine. C’est un endroit de réve, vous pouvez choisir entre, la Riviera Maya, dégustant un « Coco loco » sur le littoral du Pacifique, ou bien dans n’importe quel autre beau centre urbain.

Pendant les deux étés que j’ai dévoué à ce pays pendant mes stages, j’ai eu le grand honneur de faire de bons amis mexicains des différentes régions du pays. Les gens sont sincères et apprécient la présence et la compagnie des étrangers. Quand ils disent, « On devrait se voir bientôt ! » ils veulent dire vraiment ça et cherchent la façon de vous inclure dans leurs activités. Avant de finir votre séjour, vous aurez tous pleins de gens à ajouter à votre réseau social professionnel. Les gens d’habitude sont transparents et on peut se rendre compte s’ils se sentent à l’aise en votre compagnie, ce qui est merveilleux car on évite de cette façon les luttes psychologiques. Dans d’autres cultures, les gens cachent souvent leur opinion réelle derrière un sourire. Les Mexicains font tout leur possible pour que leurs invités se sentent chez eux et sont munis d’une patience inouï pour expliquer leurs habitudes à tous ceux qui ne les connaissent pas. Ils ne vous laissent jamais dire « Je ne sais pas ! », afin d’éviter que personne se sente gêné d’être étranger et qu’on pense qu’il est un ignorant.

Dans mon bureau pendant le weekend

Pour conclure ce chapitre, quand je devais quitter le Mexique, beaucoup de mes collègues ne voulaient pas que je parte – évidemment, moi non plus, je ne voulais pas partir. Ce ne fut qu’à ce moment précis, que je me suis rendu compte que j’avais aidé tout le personnel et je me suis fais connaître tout au long des divers projects sur lesquels nous avons travaillé ensemble, à partir de l’Ambassadeur jusqu’aux personnes qui faisaient le ménage. Un agent de la division commerciale avec qui j’ai travaillé pour la promotion de la Course Terry Fox à la ville de Mexico, essaya de me convaincre de rester plus longtemps. Évidemment, ce ne fut pas possible, je devais rentrer au Canada pour poursuivre mes études. Certainement, j’aurai pu débouché un poste permanent, mais malheureusement, de nos jours nous sommes tous obligés d’obtenir un diplôme ou certificat pour avancer dans le monde du travail. Les jours dont cela n’était pas indispensable et tout de suite après l’école secondaire, on pouvait obtenir un emploi, sont finis depuis longtemps. Cette expérience m’a aidé à grandir comme personne et comme professionnel. ¡Viva México!

dimanche 15 juillet 2012

La fin de la Révolution mexicaine


Mon stage à l’Ambassade du Canada à Mexico m’a rapporté d’excellentes opportunités d’apprentissage consolidant une ferme formation pour commencer une carrière professionnelle avec un bel avenir. J’ai travaillé dans la section d’Affaires du congrès l’an 2000, ce qui m’a permis de rencontrer des personnages politiques mexicains, des fonctionnaires du gouvernement, des dignataires étrangers et d’autres personnages importants du corps diplomatique. J’ai rempli des fonctions pour organiser des événements appuyés par l’Ambassade tels que : conférences académiques, visites de chefs d’État et le marathon Terry Fox, exceptionnel hommage à un grand Canadien. Ce fut un grand privilège pour moi de travailler avec de compétents fonctionnaires de la fonction publique ainsi qu’avec les employés locaux. Je possédais déjà de bonnes connaissances académiques vis-à-vis le Mexique et le Canada, mais je n’avais jamais pensé avant en faire partie – même si celle-ci n’était pas trop importante – dans l’histoire de la politique mexicaine.

Arrivée à Tixtla pour faire de l'observation
  
Au mois de juin, j’ai eu l’opportunité d’offrir mes services comme bénévole pour faire les fois d’observateur international à l’occasion des élections présidentielles mexicaines. Le mandat du président Ernesto Zedillo arrivait au point culminant, marquant soixante-dix ans d’un gouvernement ininterrompu du PRI [Partido Revolucionario Institucional] – practiquement depuis la révolution mexicaine. Derrière la scène de cet héritage, il existait une histoire éveillant les soupçons de l’achat de votes (offre généreuse de cadeaux en échange d’une promesse de vote à faveur) frauduleux, des présumés meurtres, l’intimidation et plusieurs activités délinquantes, normalement associées au crime organisé. Je veux faire une parenthèse et vous recommander un film mexicain, appelé « La ley de Herodes », qui vous permettra d’avoir une idée générale du processus politique. Le peuple avait vraiment envie d’un changement substantiel, après chaque élection c’était toujours le même parti qui revenait, mais son existence fut secondaire tant que le capital continuait une trajectoire traditionnelle allant dans les poches d’une minuscule élite.

J’ai choisi de couvrir les endroits éloignés de l’État de Guerrero, situé dans le littoral du Pacifique, une partie mieux connue comme Acapulco, endroit attirant le tourisme mondialement. Même si j’ai pu mettre les pieds dans l’eau salée, la plupart du temps fut dévoué à la région de Chilpancingo, capitale de l’état, et d’autres villages aux alentours. Ce terrain rugueux avait la réputation d’un élevé taux de fraude électoral du PRI de même que des incursions armées sporadiques du EPR – non uniquement armés mais aussi avec une certaine odeur, mais avec le catalogue révolutionnaire traditionnel du même M.Kalashnikov. Les gens dans ce coin du monde avaient beaucoup de choses en commun par rapport au paysan latino-américain, qui sont propriétaires selon eux d’un grand nombre de choses. Ce sont des personnes simples, sans façons, facile à convaincre car leur mode de vie est toujours centré à survivre jour après jour. Leur niveau d’éducation est assez limité, et traditionnellement, ils votaient pour le PRI tout simplement parce que le parti et le drapeau national partagent les mêmes couleurs. Pour eux, voter est quelque chose de patriotique.

Le plus drôle, dans cette aventure monitoire du processus démocratique, s’est passée dans le petit village de Chilapa de Alvarez – ce n’est pas commun de trouver une ville avec un nom propre suivi d’un nom de famille. Je suis arrivé au zocalo où des tables de salle-à-manger d’un bon samaritain avaient été placées et deux boîtes blanches dessus portant le tatouage de l’emblème du IFE – institution impartielle dans la gestion du processus électoral – et derrière celles-ci, des femmes autochtones qui avaient l’air un peu ennuyées. Il est évident que les conditions climatiques dans une ambiance sauvage jouent ce rôle dans l’humeur de tout le monde. Un sentiment de paix avait une certaine prédominance, peu de gens aux alentours, probablement à cause de la loi  sèche – la vente d’alcool est interdite ainsi que la consommation du même, pendant les élections – du coup et sans aucune raison un bus, avec des tâches de rouille bleues et jaunes,  s’est arrêté. Lorsque la porte s’ouvrit, à peu près une douzaine d’hommes, habillés en cow-boy portant des lunettes de soleil, descendirent pour se promener sur la place principale en dansant et se promenant à la fois autour de table du scrutin, pour ensuite regagner le bus pour aller ailleurs dans un endroit inconnu. La seule chose qu’ils ont oublié fut d’emporter avec eux la forte odeur à transpiration qui les accompagnait et resta dans l’air. Pas une seule personne du village semblait se rendre compte de l’événement et on dirait que il leur était égal et ne faisait aucune différence même s’ils s’étaient rendus compte.

Le procès électoral à Chilpancingo

En général, le tour dans l’horizon des élections démontra que le processus fut propre. Le président Zedillo avait l’air convaincu du besoin de finir avec le temps de la triche. À quelques reprises, quand les urnes se trouvaient dans des immeubles décorés avec la propagande politique,  les gens qui travaillaient dans les postes de contrôle semblaient nerveux quand ils remarquaient que mon équipe, avec des cartes d’identité de l’IFE entre autres, s’approchaient d’eux. Nous étions non seulement comme un cheveu dans la soupe, mais peut-être ils ont cru que nous éions là pour empoisonner un secret qu’ils avaient entre eux et un des partis. Il fut évident que dans notre rôle comme observateurs, nous étions obligés de garder une certaine distance pour ainsi seulement observer le processus et ne pas intervenir. Les médias – surtout TV Azteca – ont assumé le rôle comme d’habitude, de faire sensation avec les événements comme celui de rendre le publique nerveux devant le caméra, en s’avançant en chantant « Ici il y a du fraude ! ». Au moment de commencer à faire un calcul des votes, ceux-ci indiquèrent que le candidat du PAN avait l’avantage, Vicente Fox. Zedillo se presenta au publique en les félicitant pour leur réussite, quelque chose de jamais vue dans l’histoire du Mexique. Ce fut impressionnant voir en personne le début de transition vers la démocratisation d’un merveilleux pays.

dimanche 8 juillet 2012

Le Stade Azteca – Dans les entrailles d'un géant


Le foot se traduit comme le jeu du peuple. N’importe où l’on voyage dans le monde, on trouve souvent un terrain en plein air avec des gens qui ne jouent pas nécessairement avec un ballon de foot, mais avec n’importe quoi en essayant d’imiter leurs héros nationaux. Tous pensent qu’ils peuvent devenir le prochain Pele, Diego Maradona, George Best ou Zinedine Zidane, quand ils sont devant la foule. Le Mexique a énormément contribué à la beauté et l’intensité de ce merveilleux jeu à un niveau international avec de nombreux joueurs, comme Hugo Sánchez, Cuauhtémoc Blanco, Luis Hernandez et beaucoup d’autres joueurs aussi reconnus. Pendant le temps que j’ai passé à Mexico, pour des raisons de travail, j’ai eu le plaisir de voir un peu de la magie Aztèque représentant un défi au côté canadien le plus novice.

Avant le grand match

Le match en question était pour qualifier pour la Coupe du Monde 2002, dont le Japon et la Corée du Sud seraient les pays hôtes, voilà la raison pour laquelle le match a eu lieu au Stade Azteca à Mexico. Ce monstre intimidant en bêton fut inauguré en 1966, et fut très important lors des jeux Olympiques d’été en 1968 en raison de l’incroyable capacité pour 104,000 spectateurs, il est utilisé comme le stade officiel de l’équipe nationale mexicaine. Comme membre de l’équipe opposée, vous implorez les dieux du foot pour disparaître et être avalé par la terre. Il n’y a pas façon de conquérir les cœurs de cet océan vert, qui jure contre ton existence et celle de tes parents qui t’ont mis dans ce monde. Vous allez partager exactement le même sentiment comme sympathisant de l’équipe qui vous fait avoir honte en rentrant au stade et trouver votre siège pour ce grand spectacle en ville.

J’ai eu de la chance, j’étais venu pour encourager l’équipe nationale canadienne qui avait pratiquement aucune possibilité de vexer les Mexicains. Malheureusement, le Canada ne fait pas d’effort pour cultiver et aider à former des joueurs vedettes, à cause du grand intérêt qui existe vis-à-vis le hockey. Il existe beaucoup de binationaux dont leur préférence pour l’une ou l’autre équipe va selon la qualité, et l’investissement du sport va au-delà de la nôtre. Mes amis sympathisants et moi avions pensé que les Mexicains étaient au courant et que l’ambiance dans le stade serait moins hostile que s’il s’agissait d’un match entre les États-Unis et l’Argentine. Le Canada a laissé une emprunte minuscule dans le monde du foot. Nous nous sommes tous trompés carrément, car nous étions maximum une soixantaine de Canadiens supporters mais les Mexicains étaient prêts à nous détruire hors du terrain de foot.

Aussitôt l’équipe candienne mis le pied sur le terrain pour apparaître sous les yeux du publique, un puissant hou ! mélangé à de gros mots furent prononcés dans cette ambiance. D’habitude, lorsqu’on entend les hymnes nationaux, il y a un moment de silence par respect aux deux pays qui vont jouer. Hélàs ! on ne pouvait même pas entendre la mélodie de « O Canada » avec toutes ses voix qui proféraient un torrent d’injures. En tout cas, au moins nous avons réussi à nous installer dans nos places ! Au fur et à mesure que le match progressait,  il semblait que les deux équipes avait du mal pour mener le jeu et n’arrivaient pas à marquer de score à la mi-temps. Nous avons commencé à recevoir une pluie d’objets – Je peux vous assurer que j’ai vu une chaussure voler, ce n’est pas une blague – y compris des cailloux et des verres de bière en plastique, la bière avait été remplacée par de l’urine. Notre contingent canadien commença à implorer un but mexicain pour nous sauver.

En plain match au stade Azteca

Si jamais vous vous retrouver dans une situation semblable, je vous suggère d’acheter un maillot du Mexique avant de rentrer dans le stade. Ceci peut vous garantir une meilleure expérience. Nous avons également appris comme leçon de ne pas se mêler avec la foule. « Ne rentrez pas dans la cuisine si vous ne voulez pas vous brûler. » Les Mexicains sont très amicaux et de très bons hôtes, mais n’essayez pas de leur apprendre à jouer leur propre jeu, même s’il n’y a pas de jeton. Vous n’allez pas aimez les conséquences et vous allez connaître leur autre amour-propre. Je suis toujours reconnaissant que nos gars ne les ont pas battus ce jour là- le match a fini 2-0 à faveur du Mexique qui continua vers la Coupe du Monde.