Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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mercredi 20 avril 2011

Alto Paraná et les Chutes d'Iguazu

Le Paraguay est un pays peu peuplée et une grande partie des colonies sont habitées par des Guaranis autochtones. J’ai eu une incroyable opportunité d’aller avec mes parents et mon frère dans quelques uns de ces villages. J’ai de bons souvenirs d’un des villages autochtones qui recevait des fonds canadiens de développement pour un projet d’une ferme de canards. À notre arrivée dans un jeep diplomatique et accompagnés par le Consul Bernardo Weibi, tout le monde du village est sorti pour nous acceuillir. Ils attendaient notre visite depuis quelque temps et étaient émotionnés de montrer aux Canadiens leur progrès. Ils étaient très attentifs à mon frère et moi, ils voulaient être sûrs que nous nous sentions accueillis parmi eux. Les villageois nous ont fait le tour de leur village, y compris les endroits où ils gardaient les canards et nous ont expliqués le processus de l’élevage. Léventuel revenu serait désigné pour améliorer la qualité de vie de toute la communauté. Ils étaient reconnaissants de la participation du Canada, et pourtant ils n’avaient aucune idée d’où ces généreux gringos venaient. Ce fut un moment de grande fierté pour moi comme Canadien. Après la visite, les femmes du village avaient prepare un repas pour nous, sachant que nous avions un long voyage à faire. Elles ont prepare plusieurs de leurs plats locaux: la fameuse sopa paraguaya et quelques saucisses d’une étrange consistance. Au moment de nous asseoir sur nos chaises dans un espace ouvert au centre du village, chaque homme guarani, chaque femme et chaque enfant se tenaient debout et nous regardaient en espérant que nous allions aimé leur cuisine. Si nous aimions leur nourriture ou pas, nous savions que nous devions manger, sourire et l’avaler. Nous ne voulions pas vexer nos généreux hôtes qui probablement on dû creuser dans leur propres rations pour donner à manger à leurs invites, ce qui fait que nous avons réussi à faire de notre mieux pour tout consommer. Une fois notre repas terminé, nous avons remercié nos nouveaux amis pour leur gentil accueil et nous avons continuer vers l’Est pour suivre notre aventure.

Le Paraná lutte contre la Centrale Itaipu


Au fur et à mesure que nous avancions sur les routes de campagne en rebondissant et en même temps avec à peine un peu de circulation, la vegetation avait l’air à la jungle. Je me souviens que la chanson Welcome To The Jungle par Guns N’Roses jouait sur le stéréo de notre voiture. Le fils de Bernardo nous avait donné la cassette la plus récente de GNR, Appetite Destruction, toujours une éternellement classique. Nous nous dirigions à rendre hommage au majestueux fleuve Parana qui traverse et limite le Paraguay, le Brésil et l’Argentine. Ce fleuve est le deuxième plus grand de l’Amérique du Sud après le puissant Amazonas avec une extension d’environ 4800km. Lorsque nous avons continue notre parcours et en nous approchant de Hernandarias nous avons vu des petites fermes et quelques colonies. Pendant le parcours, Bernardo nous a expliqué que cet endroit a servi de source de travail pendant la construction du point de repère que nous allions visiter dans quelques minutes. Autrement, la communauté se composait d’agriculteurs, d’artisans et de marchants locaux qui menaient la plupart de leurs affaires à Ciudad del Este au Paraguay. La plupart des produits agricoles dans la zone sont: le maïs, la menthe, le blé, le coton, et la yerba mate. Ce dernier est une tradition par elle même, ce sont les Argentins, les Brésiliens (principalement au Sud), les Chiliens et Uruguayens qui en bénéficient. La préparation du mate est très simple. Première étape: préparation. Ne jamais bouillir l’eau ni les feuilles. L’eau doit être chaude. Ensuite verser l’eau chaude sur les feuilles et laisser reposer un moment. Ceci permet que l’eau et les feuilles mélangent. Après avoir fait cela, vous pouvez ajouter du sucre ou du miel si vous n’aimez pas le gout amer. Les sirops sucrés sont à éviter car ils ne mélangent pas bien. À présent, vous êtes prêts pour la deuxième étape: la présentation. Le thé est servi préférablement dans une gourde appellée mate (souvent la gourde est faite en cuir rède, et ils en existent aussi d’autres plus élégantes en argent) et on suce dans une paille en métal appellée généralement bombilla. Troisième étape: le boire. L’idée de ce thé et de le boire dans une reunion sociale avec les amis. La conversation n’a pas de sujet en particulier, ce ne serait que de passer un moment en compagnie de tout le monde en train de boire ce thé qui semble former partie d’un rituel. La clé pour une conversation positive: il ne faut jamais parler de politique, ni de religion, ni d’argent. Ces conversations ne mènent qu’à des disputes. Souvent, les Argentins boivent du mate lorsqu’ils jouent un jeu qui s’appelle truco. J’ai pris le goût de la culture du mate pour la première fois avec mes amis argentins lorsque je poursuivais mes études universitaires à Ottawa.

Au delà de la ville de Hernandarias se trouve le barrage Itaipu sur le Fleuve Paraná. Cette structure massive a été une entreprise conjointe entre les Paraguayens et les Brésiliens. Le besoin de ce barrage est survenu dans les années 1970 parce que tant la population comme la consommation du Brésil avaient augmenté d’une façon exponentielle. Rio de Janeiro et Sao Paulo, deux des trois plus grandes villes sudaméricaines, étaient déjà densement peuplées, mais ces progrès et l’amélioration de la qualité de vie incitaient davantage l’immigration à venir s’installer dans ces métropoles. Le gouvernement brésilien choisissa d’accroître l’importation d’autres produits énergétiques, préferrant de créer durable et sources fiables d’énergie. Le Fleuve Paraná, en particulier dans la région de Itaipu, fut considéré comme un endroit ideal pour créer un immense barrage hydroélectrique exploitant des ressources naturelles d’énergie du courant du fleuve. Juste pour vous donner une idée générale de l’importance de cette facilité, dès 2008, ce barrage tout seul fournissait le 90% du Paraguay et près de 19% des marches énergétiques du Brésil. La construction du barrage – la plus grande centrale hydroélectrique du monde jusqu’en 2009, lorsque le barrage des Trois Gorges en Chine a pris la prestigieuse première – impliqua une grande négociation bilatérale. Comme le Paraguay et le Brésil avaient revisé les procédures d’innondation acceptable ainsi que les limites de la vallée Parana, Buenos Aires s’est montré à la table de négociations alarmé. Les Argentins étaient concernés qu’un augmentation du Fleuve Parana augmenterait les niveaux d’eau de Rio de la Plata, innondant à son tour Buenos Aires, le deuxième centre urbain plus grand dans l’Amérique du Sud. Toutes les préocupations concernant les niveaux d’eau, une indemmisation pour les personnes déplacées (beaucoup verraient leurs maisons disparaître et seraient obligés de déménager ailleurs) et la construction de cibles ont été adressées essayant d’assurer un bon compromis. Lors de notre visite en 1991, le barrage était déjà opérationnel et le grand monstre en bêton était un monument au travail acharné de milliers de Paraguayens et de Brésiliens en même temps. J’étais principalement inspire par deux nations qui s’engageaient ensemble dans un projet mutuellement bénéfique en oubliant une longue histoire de guerres et de rivalité.

Nos plans après le barrage Itaipu étaient de faire un petit arrêt au Brésil. Je me souviens avoir ressenti de la joie car je retournais au pays qui a était mon premier chez moi, et en même temps j’allais écouter de nouveau ma première langue. Nous allions passer la nuit dans le village de Foz do Iguaçu, environ 20km au sud de Itaipu. Nos logements étaient modestes, mais contrairement à la plupart de la région, il était un hôtel cinq étoiles. Cela ne semblait pas me déranger du tout car j’étais aveuglé par l’émotion d’être revenu “chez moi”. Je n’ai jamais pensé que mon chez moi brésilien, Brasilia, se trouvait à environ 1700km de distance. Alors, je me suis dit chez soi est là où est le cœur! Ce soir là, Bernardo avait des plans pour notre groupe pour aller manger de la nourriture brésilienne – les mets brésiliens étaient quelque chose que je ne pouvais même pas imaginer dans mon glossaire mental comme gourmet, sauf pour les garotos et le pao de queijo. J’étais au lobby de l’hôtel avec mon papa puisque c’était le point de rencontre au rendez-vous pour aller diner tous ensemble, j’ai profité pour approcher le réceptioniste de l’hôtel et me rattraper avec les derniers événements d’actualité de mon pays. Il a été très gentil et acceuillant, nous avons commencé à bavarder à propos des courses de voitures Formule Un. La seule chose qui me venait à la tête à ce sujet était, le courageux Ayrton Senna, le fils d’un des coureurs brésiliens parmi les plus renommés. Il avait gagné trois Championnats Formule Un durant sa carrière jusqu’à ce qu’il eut un accident mortel au cours du Championnat San Merino qu’il lui a coûté la vie à un jeune âge. Je n’avais jamais été un fan de regarder des voitures qui parcourent à grande vitesse un circuit fermé, mais comme mon compatriote semblait si enthousiaste, j’ai senti que je devais partager sa passion. Je n’avais pas le temps pour établir un rapport avec le réceptionniste lequel durerait pour toujours car notre conversation a été interrompue par notre «soirée». Je ne me souviens plus ce que nous avons mangé au restaurant ce soir là, ce qui est bizarre, mais je me souviens qu’il y avait un spectacle live. Je me souviens avoir entendu dire que ces gens sont toujours heureux. Des gens se sont mis debout pour danser du samba au son et battement de la bande animée, d’autres se régalaient avec leur repas tout en regardant le spectacle. Il ne faut jamais se sentir gêné si vous ne connaissez pas les mouvements qui accompagnent la danse. Au Brésil, ce qui est important est de remuer et sourire. On danse pour s’amuser et non pour impressioner les autres.

Moi avec les Chutes d'Iguazu à l'arrière plan


Le lendemain, près du village de Foz do Iguaçu, et là jusqu’où le Fleuve Parana arrive, se trouve un point touristique et important phenomème naturel, et le nom du village vient de là, Iguaçu Falls (Chutes d’Iguaçu). C’est ici où les chutes et le fleuve séparent la région du Paraná du Brésil et Misiones en Argentine. Cette formation de terre sépare la rivière formant un réseau de plus de deux cents chutes de différentes formes et grandeurs. La plus grande est celle qui porte le nom de La gorge du diable. Facile à se rappeler. Les autochtones guaranis sont des gens qui aiment raconter des histoires et des légendes à propos de divers éléments de la vie, y compris les chutes. L’histoire est un peu flou dans ma tête, de nos jours, possiblement on arrive à la trouver en ligne comme la plupart des choses, mais elle a était créée à partir de la colère d’un Dieu qui souhaitait la vengeance d’une trahison mortelle. En tous cas, le fait de voir cette merveille naturelle ainsi que la grandeur de la nature était déjà quelque chose pour moi. C’est une sensation semblable à celle que l’on peut ressentir en regardant les Chutes du Niagara et le hipnotisme du flux et reflux de millions de litres d’eau. Voici monn expérience lors de ma première visite au début des années 1990, mais en fait, j’ai ressenti que celles de Iguaçu sont plus authentiques car il n’y a pas au tour, d’énormes casinos, ni d’hôtels très hauts, ni parcs d’attractions. Souvent, la meilleure partie de la nature est, qu’elle ne soit pas entourée d’éléments étrangers qui créent seulement une source de distraction d’une véritable beauté naturelle. En finissant, notre visite au parc national et lorsque nous quittions le Brésil une autre fois, j’ai senti une douleur dans mon cœur…je quittais mon pays. Le jour de notre départ du Paraguay pour retourner à Santiago s’approchait à chaque minute et je sentais quelque chose d’étrange – le mot juste me manque. Je quittais le Brésil, celui qui a été une fois dans ma vie mon “chez moi” pour rentrer “chez moi” au Chili, et en plus “chez nous” était supposé d’être le Canada. En tout cas, j’ai beaucoup aimé le voyage et avais vraiment envie de revenir à l’école pour tout raconter à mes amis.

dimanche 17 avril 2011

Paraguay – L'esprit du Chaco

La ville Asunción au Paraguay se trouve tout à fait à l’Est des plaines du Gran Chaco embaumée d’un climat chaud semi-aride. Le Paraguay est un pays limitrophe avec l’Argentine, la Bolivie et le Brésil et ils sont les principaux partenaires commerciaux de ce petit pays. Il s’agit d’un pays minuscule sans littoral avec une population approximative de 6.3 millions d’habitants, principalement d’origine métis – les gens d’ascendance autochtone et européenne à la fois – Il y a aussi plusieurs établissements humains autochtones dans tout le pays et une petite communauté Mennonite avec une certaine allégeance au Canadá. Mon père y allait régulièrement pour des visites officielles parce que la compétence de notre Ambassade au Chili se relevait jusqu’au Paraguay. La représentation officielle du Canada dans la capitale se faisait par un consulat qui s’occupait essentiellement d’aider les ressortissants canadiens et agissait comme boîte postale pour les personnes à charge. L’immigration et les demandes commerciales étaient traitées à Santiago. Santiago entreprenait les functions politiques. Brian et moi, avons été à Asunción pour la première fois en 1991 lors de notre conge d’hiver scolaire. J’étais excité de visiter ce pays et de découvrir leurs coutumes, leurs différents accents ainsi que leurs langues. C’est le seul pays officiellement bilingue en Amérique du Sud, ayant comme langues reconnues,  l’espagnol et le Guarani, la langue maternelle des fiers guerriers du Chaco. Les equips nationals de football du Paraguay communiquent d’habitude sur le terrain en Guarani car la langue ne ressemble pas à celle de leurs rivaux régionaux.


Le drapeau du Paraguay

Lors de notre séjour à Asunción, nous sommes restés à l’Hôtel Guarani,  un emplacement central idéal avec une superbe vue du Fleuve Paraguay à partir de la fenêtre de notre chambre. L’élégant décor et les équipements coûteux étaient toujours une bonne affaire puisque le coût de vie et relativement bon marché par rapport à de nombreux autres endroits dans le monde.Je me souviens qu’au début j’étais sous un choc lorsque j’ai regardé la liste du mini-bar et tous et chacun des articles coûtaient les milles et les cents dans la monnaie nationale, également nommée Guarani. Bien sûr, étant donné que je n’étais qu’un enfant de dix ans et avec mes parents prévoyant un mode de vie responsible, je n’ai pas compris les taux de change. J’étais familier avec le peso chilien, le guarani du Paraguay, le dollar américain, mais les taux étaient un concept difficile à saisir. Comme j’ai continue d’enquêter sur les prix, j’ai décidé d’aller contre et au lieu jouir des services fournis par notre minuscule frigo. Je ne voulais pas apporter à la recession les finances de la famille. Au moment d’aller dans les rues autour de notre hotel, j’ai remarqué que la monnaie locale était cash. S’il y avait certains éléments anglais dans la culture locale, c’était le dollar américain. J’avais jamais vu une monnaie étrangère si largement utilisée ailleurs.

Faire du shopping au Paraguay c’était donné. Les gens des pays voisins venaient pour l’achat de vestes en cuir et de l’artisanat. Les lois du copyright étaient flexibles. Le pays avait une réputation de produire des imitations de qualité et de vendre des articles voles. Les magasins autour de l’hôtel étaient d’une elegance exceptionnelle. La plupart des enterprises semblaient être gérées par des immigrants careens – une importante diaspora coréenne s’est établie entre 1975 et 1990 – qui pouvait à peine communiquer avec nous en espagnol. Je me demandais si leur Guaraní était mieux. Ils importaients toute sorte de marchandises intéressantes et de gadgets. Mes parents nous ont achetés deux petites radios pour écouter nos cassettes parce que nous avions commencé à acquérir pour des groupes musicaux comme Guns N’ Roses, MC Hammer, Roxette et Vanilla Ice. Moquez-vous! Mais nous avons tous eu nos petits plaisirs. Ma maman et mon papa ne comptaient pas sur les mauvaises normes de fabrication au moment que ces pouvoirs asiatiques industriels sont venus s’installer, mais les radios n’ont pas duré longtemps une fois que nous sommes renters chez nous. Autres magasins voisins vendaient des jeux video populaires pour les consoles tels qu’Atari et Nintendo. Brian et moi, avons trouvé Ninja Gaiden. Tous les enfants rêvaient de posséder ce jeu. Mon père avait repéré un jeu de lutte Sumo un peu bizarre et il nous l’a acheté comme une excellente addition à notre collection. La partie la plus amusante de ces jeux était de les connecter à la console et le dialogue comme le texte étaient en japonais. Ce fut impossible de comprendre le jeu Sumo, c’était à ne jamais arriver à la fin mais nous avons beaucoup rigolé.


Les vendeurs de rue sont un facteur commun dans la plupart des grands centres urbains en Amérique latine et il y en a partout à Asunción. Les Paraguayens étaient des vendeurs incroyables. Vous pouviez voir un gars debout sur un coin de rue, en train de vendre des blousons en cuir et dès qu’il commençait à pleuvoir , il remplaçait immédiatement son stock par des parapluies et des imperméables. Quel merveilleux talent! Lors, d’une de nos promenades à pied dans la ville, un homme nous approcha avec l’intention de nous vendres des montres. Il offrait des Cartier, des Longines, des Rolex et d’autres marques bien reconnues à un très bon prix fort raisonnable.  Il était facile de se rendre compte à première vue, que les montres étaient des imitations esthétiquement satisfaisantes. C’était difficile d’arriver à determiner, si le mécanisme à l’intérieur était d’une qualité supérieure ou pas.
Cet aspect est essentiel afin de pouvoir marchander avec le vendeur. Le droit de la ville était de négocier. Les étiquettes avec le prix marquait dessus étaient inexistantes. Si l’on finissait par payer 25$US pour une montre sur la rue, on serait vu comme quelqu’un qui a été trompé. Mon père, qui était généreux,  nous a acheté une fabuleuse montre bon marché à chacun de nous, les mêmes que nous avons portées immédiatement. J’étais si heureux avec la mienne, je n’arrêtais pas de voir l’heure à chaque pas que j’avançais. Je ne me souviens plus de quelle imitation il s’agissait, mais elle avait un affichage numérique et il y avait marqué dessus “étanche”. Néanmoins, une fois arrivés à l’hôtel pour nous débarbouiller avant d’aller dîner, je me suis rappelé d’aller me laver les mains dans la salle de bain avant de partir en portant mon accessoire tout neuf, et il s’est avéré qu’elle n’était pas étanche. J’étais déçu.


Maman, Brian et moi devant le Palacio de los Lopez

La plupart des habitants vivaient dans des demeures humbles, mais ils étaient des personnes qui travaillaient dur. Nous avons observé cela en nous promenant dans la ville pour connaître les principaux endroits d’intérêt. Le Palacio de los Lopez est le siège officiel du gouvernement national et le lieu de travail du président. Ce bel immeuble blanc, colonial, était entouré de beaux jardins bien entretenus et paisibles, ornés d’arbustes taillés en petites sphères. J’imagine que mon père a dû rentrer dans ce palais lorsqu’il accompagnait l’Ambassadeur canadien pour presenter au Président Andrés Rodríguez les lettres de créance. Les visiteurs de cette ville pouvaient également marcher sur Calle Palma, endroit où l’on trouvait des immeubles du style colonial à la architecture espagnole, accueillant les piétons étrangers et ceux de la ville. L’ancienne gare centrale de chemins de fer, à Asunción, était un autre endroit à ne pas y manquer. Elle était devenue presque un musée avec la plupart des trains démodés utilisant du bois comme combustible, des reliques de la fin de 1800. Ils transportaient des passagers et des cargaisons vers le Sud à la la frontière argentine. L’entretien était très élevé mais en même temps, c’était amusant de les voir. Le transport industriel et commercial était pris en charge principalement par des bâteaux ou des camions. À la fin, nous avons passé un peu de temps dans le zoo pour voir le royaume des animaux. J’ai un souvenir inoubliable, il y avait un grand oiseau qui semblait tenir le record mondial d’empiler son fumier toujours sur le même gros tas.

mercredi 13 avril 2011

Survivants: Parinacota

Parinacota est le plus distant point au Nord du Chili, et se trouve à proximité de l’Est du Désert Atacama. Le climat est toujours très aride et en même temps sec, la condensation des nuages pourvoit le sol d’un peu d’humidité. Notre point de départ pour nos escapades dans la Cordillère était situé dans la commune de Putre, un tout petit village andin compose d’un peu moins de deux milles habitants (apparemment la population a diminué de 29% de 1992 à 2002), et est située à 3,500 m. Ici, un grand défi que je n’avais jamais rencontré mais en même j’ai réussi à le surmonter ce fut: le mal d’altitude. La plupart des gens qui souffrent du mal d’altitude ou soroche commencent à montrer des symptoms à partir de 2,400m. La pression atmosphérique est sensiblement inférieure au niveau de la mer. Dans mon cas, ma peau devient pale, mes lèvres prennent une couleur bleue et la respiration devient une tâche difficile. Ces effets indésirables peuvent se comparer à ceux d’une mauvaise grippe, à l’empoisement dû au monoxide de carbone ou même une grave gueule de bois. Dans un scenario encore pire, une exposition prolongée à une haute altitude peut entraîner à un œdème pulmonaire et dans certains cas même un œdème cerebral éventuellement entraînant la mort. Les gens des pays andins combattent le mal principalement en mâchant des feuilles de coca ou bien en buvant du thé de coca afin de stimuler le flux d’oxygène. Une autre alternative afin de stabiliser votre système est de succer des citrons ou d’autres augrumes. Ces villages sont éloignés du luxe de la civilisation moderne, forçants les gens du pays de rationner les approvisionnements alimentaires et ont une alimentation de base. La faune consiste principalement de vigognes, alpagas et lamas. Le lama était domestiqué par les andinos et la viande de l’animal faisait partie de la cuisine régionale. Le Chili a un sandwich signature appelé barros luco (nommé après l’ancien president Ramón Barros Luco), on utilise de la viande bovine et du fromage fondu comme les ingrédients principaux. À Putre, le bœuf était remplacé par du lama et je pensais que le goût était vraiment exquis. Lama sandwiches! Miam-miam!

Les ingrédients du Barros Luco
Nous avons vaillamment osé aller plus loin dans les montagnes de Putre dans nos expéditions avec une audace jamais vue par aucun Bickford.  Après un voyage vraiment lent de cinquante kilometres – en raison du terrain accidenté et des réseaux routiers limités – nous sommes arrivés au Lac Chungará. Ce lac se trouve confortablement situé à 4 517 m. au-dessus du niveau de la mer. Vous pouvez imaginer confondé sur l’explication précédente de quelle couleur ma peau et ma figure sont devenues à cette altitude. Derrière le calme et inactive lac se trouvait le Volcan Parinacota avec une altitude de 6,348 m. Je suis toujours reconnaissant que n’avons pas eu de drôles d’idées de l’escalader jusqu’au sommet. Je me souviens de la beauté naturelle mais je me sentais constamment malade. Les lamas autochtones étaient gracieusement au gallop autour de nous et je n’arrivais toujours pas à marcher pas plus que quelques pieds. Pour la plupart des signes de vie dont nous rencontrions tout au long de notre parcours, c’étaient des gens qui vivaient dans des petites cabanes construitent en pierres et en paille. La population locale n’était pas habituée à voir les gens régulièrement et partait en courant pour se cacher lorsque quelqu’un s’approchait même si c’était à la distance. Ce qui a rendu nos aventures encore plus compliquées et nous a empéché de receuillir de l’information critique à propos de l’environnement et les points d’intérêts. Nous avions un plan routier, mais il n’y avait pas de bonnes routes goudronnées ni de véritables colonies. Notre plan était d’atteindre le village de Visviri, un village à la frontière de trois cents braves habitants partageant la zone avec Tripartito, Pérou et Charaña, Bolivie. Mon papa et Brian avaient regardé sur le plan routier et l’information qu’il y avait sur celui-ci et ont remarqué que Visviri n’était pas trop loin et nous pouvions nous rendre jusqu’à cet endroit et revenir sur nos pas pour être de retour à Putre avant qu’il fasse nuit. Notre comité parlementaire a été consulté et a vote en faveur de la proposition susmentionnée, puisqu’elle représentait une seule opportunité dans la vie. Combien de voyage de plus ferions-nous pour venir dans cette region des Andes à l’avenir? Papa a conduit sur une surface plate entre des monticules de sable et des broussailles, convaincu que ce chemin nous emmèrait à destination. Aucun de nous avait appris des premiers explorateurs à utiliser la bousole et les gadgets GPS n’existaient pas à l’époque pour être utilisés de façon personnelle. Nous étions sur la bonne voie, rebondissant à droite et à gauche dans notre Samurai, accompagnés de sons apaisants de Roger Whittaker que l’on pouvait écouter provenant des haut-parleurs de notre voiture. C’était un nouveau monde dans les Andes pour lui. Après une éternité de secouements et de bondissements, nous avons été soulagés lorsque nous avons aperçu à la distance un établissement humain. C’était notre dernier morceau à parcourir avant d’attteindre Visviri mais un brave nemesis a bloqué notre chemin: une petite source d’eau.

Il ne s’agissait pas du tout d’une flaque d’eau ordinaire. Nous nous sommes arrêtés pendant un moment pour analyser l’obstacle de manière approfondie, épuisant chaque option pour aborder ce barrage et procéder à notre terre promise. Comme il n’y avait de circulation sur la route dans aucun des deux sens (je doute que nous n’avions vu même pas deux véhicules depuis que nous avions quitté Putre). Il n’y avait personne pour suivre l’exemple. Mon père, le plus aventurier des quatre, décida qu’il était préférable de rattraper le cours d’eau en quittant le chemin pour traverser la boue. Ce moment ne fut pas le plus fier pour nous. Notre Samurai s’était embourbée dans la boue.  La première reaction de l’homme responsable a été de nous commissioner pour chercher une planche bois ou une corde pour niveler le véhicule et ainsi accroître la traction des pneus. On dirait que les planches de bois et la corde n’existaient pas dans la region, ce qui veut dire que ce ne fut pas une tâche facile. À notre grande surprise! Il me semble que c’était Brian qui s’est aperçu qu’un camion s’approchait. Les chauffeurs du camion ont ralenti en s’approchant du cours d’eau et mon père profita de l’occasion pour demander de l’aide. Je me souviens toujours de notre découragement.  Si ces voyageurs n’aidaient pas qui d’autre nous aiderait? Ce n’était pas comme si l’on pouvait faire appel aux services d’assistance routière. Comme preuve de complaisance de la part des camionneurs, mon papa a tiré de sa poche son portefeuille, l’arme la plus meurtrière pour un “gringo” et a declare: «J’ai de l’argent! Aidez-nous!» Ils auraient pu prendre notre argent et nous abandonnés dans la boue mais ils ont tout simple quitté les lieux. Lorsque le camion a commence à s’éloigner vers Visviri, nous avons commence à chérir nos dernières minutes sur terre. Néanmoins, il semblait que les dieux andins avaient de différents plans pour nous et ont été de notre côté ce jour là.

Il a semblé comme une éternité depuis que nos copains camionneurs nous avaient abandonnés quand un jeep de carabineros s’approcha vers nous.  Peut-être les camionneurs ont eu pitié des étrangers stupides et ont averti la patrouille frontalière qu’une famille était bloquée et qu’ils envoient une escouade à notre secours. Les policiers ont attaché un crochet au cadre de notre brave Samurai à la fois attaché à leur jeep pour tirer dessus et nous dépanner. Sortis de la boue enfin! Ensuite, nous avons été interrogés à propos de notre méthodologie à mener une inutile manœuvre. Évidemment, nous savions bien que nous n’avions pas de bonne réponse à cette question. L’agent a procédé à se renseigner vers où nous voulions aller et nous avons fièrement répondu que nous nous dirigions vers le pittoresque Visviri. Il était contre cette idée et proposa de commencer notre retour vers Putre, sinon nous pourrions être bloqués de nouveau quelque part d’autre près de la tombée de la nuit. Il aimablement expliqué le chemin le plus rapide à suivre de retour à la base d’accueil, il a également mentionné quelque chose à propos d’une route menant à un petit endroit de repère policier, une fois rendus à cet endroit le carabinero nous orienterait. Il a en outre recommendé de rester hors de la boue. Nous avons gracieusement ce conseil après avoir surmonté l’expérience qui avait mis en danger notre vie. Il n’y aurait plus de problèmes, jusqu’à ce qu’un bang a attire notre attention et à la suite notre jeep notre jeep ne semblait plus être à niveau. Mon père s’est arrété, a fait le tour de notre bagnole rouge, et il a remarqué une crevaison. J’écoute toujours des histoires jusqu’à ce jour sur la façon dont il est difficile de changer un pneu à une altitude de plus de 4000 m au-dessus du niveau de la mer. Il nous a ensuite envoyé sur une chasse au trésor avec la tâche facile de trouver une brique ou une grosse pierre. Je ne suis pas sûr s’il pensait qu’il y avait des centres de jardin ou des enterprises d’aménagement paysager voisines, mais encore une fois, mais ce ne fut pas une simple tâche lorsque ni les briques ni les grosses pierres ne font pas partie de la region sauvage. Nous avons trouvé beaucoup de cailloux. Après un moment, papa a réussi à nous mettre de nouveau sur les quatre pneus et nous avons continue notre chemin, nous avons trouvé les carabineros au poste mentionné précédemment. L’agent nous a accueilli, nous a donné d’autres directions et nos chances d’arriver à Putre avant la tombée de la nuit, lui semblaient amusantes. Après notre fiasco dans la boue et la crevaison, nous ne partagions plus l’humour.

Le Lac Chungará et le Volcan Parinacota
Le nouveau copains que nous venions de rencontrer nous a recommendé le chemin que nous devions prendre pour rentrer chez nous et nous l’avons suivi. Il nous a dit de ne pas quitter le chemin et ensuite nous allions arriver jusqu’à  la quebradita – mot impliquant une petite vallée sauvage et encaissée –  traverser une petite rivière et continuer tout droit jusqu’à arriver à Putre. Il nous a averti de ne pas quitter la route pour ne pas avoir de problèmes et être à proximité de la base militaire et de plusieurs mines anti-personelle placées stratégiquement. Ces mines avaient aussi une longue histoire, et avaient été placées au cas où les pays voisins efforcerait une incursion dans le territoire chilien. Il nous a bien signalé que lorsque nous apercevrions la base militaire, nous serions presque de retour à notre centre d’opérations. A présent, nous avions une plus grande dose d’action de ce que nous avions initialement négocié. Une fois que nous avions atteint la petite valle sauvage et encaissée mentionnée tantôt, il s’est avéré qu’il s’agissait du Grand Canyon chilien. Nous avons sommes retrouvé sur un sentier tout petit et trop étroit. Maman, Brian et moi, avons recommendé à papa de rester sur le chemin et continuer toujours tout droit jusqu’à la fin. On nous a pas trompés cette fois, tout en évitant une attaque de panique et nous avons continué notre chemin en priant pour ne pas tomber sur des mines voisines. Ce ne fut pas long, lorsque nous avons été obligés de conduire dans des conditions d’obscurité totale, au point d’avoir aucune idée si nous étions sur le bon chemin ou pas. La seule chose que mon père pouvait faire était de conduire lentement entre les monticules de sable pendant que les autres trois prier de nouveau aux Dieux andins de nous en sortir victorieux. Comme par hasard, nous avons vu les lumières de la base militaire au loin, après avoir été dans l’obscurité pendant une éternité, tout à coup, nos phares ont trouvé un panneau indiquant «Putre 5 kms». Nous étions sur le bon chemin et nous survivrions pour raconter l’histoire.

dimanche 10 avril 2011

Le grand désert d'Atacama

Le Désert d'Atacama est le plus aride sur la planète. Les Bickford ont eu l'opportunité de cette aventure pendant le temps qu'ils ont vécu au Chili. Nous avons entrepris plusieurs expéditions dans un Suzuki Samurai implacable, l'une des créations japonaises la plus furtive dans la manufacture d'automobiles. Il n'existe pas un meilleur confort que cet engin à quatre-roues, spécialement lorsqu'il faut s'asseoir sur un siège en métal. Un grand nombre de nos aventures étaient guidées par mon père comme capitaine d'équipe (au volant si vous préférez), mon frère comme copilote lisant notre plan routier pas mal détaillé (une tâche pas mal difficile lorsque tout a l'air a une vaste extension de sable et de poussière où les chemins ont été enterrés) et ma maman et moi assis derrière. Même si nous avions un rôle plus passif dans l'expédition, nos derrières absorbaient dix milles coups à chaque fois qu'on passait sur une bosse ou un trou sur le chemin, en ayant comme coussin le plancher en métal apparemment le plus doux du jeep. Possiblement, c'est à cause de ce véhicule que je souffre jusqu'à date du mal du transport. Les Chiliens n'étaient pas radins quant à l'infrastructure de leurs chemins routiers, mais vraiment qui voudrait investir dans une autoroute pour traverser le désert. Selon les informations plus récentes, ce n'est pas un grand nombre de gens qui habitent la, ce qui fait que le besoin d'une route n'est pas une priorité pour n'importe quel gouvernement. Quelle serait la raison pour en avoir des routes sur lesquelles on pourrait compter dans le désert? Pourquoi des diplomates un peu fous osent se promener dans des endroits pareils?

Suzuki Samurai: Le guerrier japonais
Calama, la ville distante d'à peu près 150.000 habitants, avec un grand nombre d'origine indigène, était le point de départ pour l'une de nos missions à travers l'indomptable Atacama. L'aéroport consistait d'une toute petite et étroite piste d'atterrissage et une petite terminale qui avait l'air à un terminus de bus, il y avait absolument rien qui l'entourait. La sécheresse et la poussière rien d'autre. Une des plus grandes sources d'emploi pour le village était la mine de Chuquicamata à proximité. Cette mine de cuivre et d'or était la deuxième plus grande à exploiter dans le monde et avait un nom dont j'aimais beaucoup répéter sans cesse. Chuquicamata. En outre, d'être terriblement impressionné par la profondeur de cette mine, j'étais surpris de la grandeur des camions qu'ils utilisaient pour l'extraction. Ils avaient l'air à mon camion Tonka de jouet auquel je tenais comme enfant et j'ai grandi avec. Mon frère et moi, l'utiliser comme planche à roulettes et pour une certaine façon il restait toujours intact et impeccable! Avant de partir pour continuer nos expéditions, mes parents prenaient toujours toutes les précautions nécessaires et les mesures de sécurité, comme préparation à l'expédition pour ainsi être en contrôle de n'importe quelle situation. Nous avions des provisions, car il n'y avait pas de centres de services ni de restaurants pour prendre un goûter, nous avons dû apporter également des réservoirs pleins d'essence, juste au cas où notre fidèle Samurai aurait besoin et aussi plein de bidons d'eau à boire. Nous avions aussi un pneu de rechange vissait à la porte de derrière de la voiture carrée, preuve d'une jeep américaine de grand style qui était à la mode. Les Bickford ont suivi les trois règles de débat du prof que j'avais au secondaire: 1. Être prêts. 2. Être prêts. 3. Être prêts. Avec les chemins poussiéreux les distances seraient plus longues et nous mettrions plus longtemps dans notre expédition ce qui ferait notre arrivée à destination plus lente. Néanmoins, nous devions programmer absolument tout afin d'éviter de rester coincés dans l'isolement à la tombée de la nuit. Mes parents étaient des experts quant à l'emploi du temps et la structure, même quand il s'agissait d'une simple hypothèse dans certaines circonstances. Je n'ai jamais compris comment ils ont toujours réussi à s'en sortir à chaque fois, mais j'aime penser que j'ai hérité cette bonne qualité.

Une fois que tout le monde était prêt pour l'expédition et à l'heure, nous sommes partis vers la région. Il ne s'agissait pas de Las Vegas, je peux vous l'assurer. Cet énorme désert donnait l'impression que l'être humain n'avait pas un rôle très important et à la fois pas puissant en comparaison avec notre mère Gaia. Nous avons fait hommage aux salares, juste un aperçu lointain de ce qui aurait pu être des lacs autrefois et à présent, ils étaient devenus du sel pur, les forteresses précolombiennes de Pukará de Quibor sont toujours là oubliées dans le temps dans le sable de colonies indigènes, comme Aldea Tulor. Des sources d'eau ont disparu, les gens se sont enfuis pour aller dans d'autres villes plus grandes et une partie de la faune a disparu à cause de l'érosion qui a eu lieu pendant plusieurs années. J'avais l'impression que nous étions les premiers à découvrir ces lieux qui n'ont pas été touchés pendant des générations. Les puissants Dieux de l'Atacama régnaient dans ces lieux et décidaient qui était le bienvenu dans ce royaume. Des formations naturelles de rochers et des dunes de sable sont toujours là comme témoignage de l'histoire. La Vallée de la Lune, on lui a donné ce nom dû aux formations du paysage qui ressemble la lune, la Vallée de la Mort, une vallée pleine de grandes et de hautes dunes, de gigantesques rochers et le volcan Licancabur, lequel veille toujours sur San Pedro de Atacama. Nous sommes même tombés sans le faire exprès sur une baie toute sèche où l'on trouve des tas de pierres exotiques, ce qui était dans l'ensemble un trésor pour le bonheur de mon frère, Brian. Il avait une superbe collection de pierres, il avait collectionné depuis plusieurs années, mon père a profité de cette occasion pour en ajouter à sa collection. Au fur et à mesure que nous nous approchions de ces tas jaunâtres dans la distance et lorsqu'on s'approchait nous avons senti une odeur à oeuf pourri dans notre Suzuki. La première réaction, que nous avons eu comme hommes aventuriers, c'était de nous regarder les uns et les autres, en essayant de découvrir qui était le coupable de cette odeur infecte. Du coup, nous étions déjà suffisamment près pour que mon père se rende compte qu'il s'agissait d'un tas de soufre et non quelque chose ayant un rapport aux fonctions du corps de l'être humain. J'avoue que je ne souhaite ni à mon pire ennemi l'opportunité de sentir cette odeur corrosive.

Nous nous sommes aventurés à y aller dans la métropole de San Pedro de Atacama, (environ 100 km de Calama sur un sentier poussiéreux dénommé chemin) lequel aurait pu être utilises dans une suite à Indiana Jones et le Temple of Doom. Un recensement national daté de 2002 donne un chiffre approximatif d’une population un peu au-dessous de 5000 habitants. Je peux à peine croire que la population a subi un important boom despuis le début des années 1990, mais j’avais l’impression qu’il y avait minimum cent personnes qui demeurait là à l’époque. Notre hôtel était situé dans le centre-ville (à ne pas confondre avec la banlieue du village). Hostal San Pedro de Atacama était le nom, à l’époque géré par une dame australienne qui était la propriétaire. Nous sommes tous restés dans la Suite Présidentielle, c’était une chambre agréable avec des planchers en Pierre, les lits étaient les plus petits lits individuels jamais vus, la peinture des murs toute simple celle que les constructeurs utilise remontant à l’ère pré-colombienne et comme linge de lit une couette rèche. Notre salle de bain partagée avait un cabinet de toilette en porcelaine digne de confiance et une douche d’une grande personnalité. La partie antérieure de la douche était comme tuyau avec réglage pour le massage, qui avait l’air é un tuyau de jardin pour l’arrosage et comme si quelqu’un avait lui avait marché dessus afin de régler le flux. Le soir après nos aventures dans les environs, nous étions obligés de nous assurer de diner aussitôt que possible et nous préparer pour aller au lit parce que l’électricité était fournie seulement jusqu’à  dix heures du soir dans toute la region urbaine. Cela m’a fait apprécié le mode de vie classe moyenne auquel j’avais l’habitude.

Brian, Mama et moi dan la Valée de la Lune
Les attractions des habitants du village n’étaient pas nombreuses mais amusantes comme passerelle vers l’histoire locale. Les maisons de San Pedro de Atacama, le Musée Archéologique Gustavo Le Paige, où l’on retrouvait de nombreux objets remontant à l’ère pré-colombienne et l’ancienne culture Atacameña. Il y avait aussi plusieurs momies en exposition, et un surveillant dans le musée avait surnommé la mieux conservée des momies Miss San Pedro de Atacama. Celle-ci était vraiment la partie essentielle de la visite, je n’en revenais pas que j’étais en train d’admirer une vrai personne qui avait vécu longtemps avant mon arrivée en ce monde. En même temps, cela m’a fait sentir mal à l’aise comme un manqué de respect vers le corps, je n’aimerais pas du tout que mes restes soient un jour exposés. Le prochain endroit d’intérêt était  l’Église de San Pedro, devenue de nos jours,  plutôt un monument historique. Elle est fermée en permanence afin de preserver le bâtiment, mais nous l’avons quand même vue et admirée de l’extérieur. Cet endroit de culte a été construit avec de l’adobe, matériel de construction généralement à base d’eau, du sable et de l’argile. Il me semblait amusant que n’importe où les Espagnols sont passes, ils ont réussi à laisser leur trace malgré tout en construisant des églises. C’était incroyable pour moi de me rendre compte comment les diverses civilizations ont toujours voulu laisser leur trace pour les generations à venir pour leur montrer et les rappeler qu’ils existaient déjà , afin d’assurer un certain sens d’immortalité. Avant d’arriver au desert de l’Atacama, mes idées vis-àvis le desert étaient fondées sur les films de Hollywood comme Mojave et le Sahara, aussitôt j’ai realise que le Atacama était beaucoup moins people de ce que je m’attendais au départ.

mercredi 6 avril 2011

Valparaiso, le bijoux du Pacifique

Un énorme avantage de vivre à Santiago est que la cote du Pacifique est situé à peine à 120 km. Les plages dans la région sont invraisemblables et beaucoup de Chiliens et d'étrangers aiment jouir de ce plaisir. Le principal centre urbain s'appelle Valparaiso et celui-ci a été le port principal pendant de nombreuses années. Ce centre de transport a eu une importance primordiale avant que le Canal de Panama soit terminé au moment ou la circulation maritime entre les océans Pacifique et Atlantique devait traverser l'Étroit de Magallanes. Valparaiso était un port idéal pour s'approvisionner et faire une pause avant de continuer le long voyage. Ce port a fait les fois du chez soi pour un grand nombre de Chiliens au service de la marine. Sous le régime de Pinochet, le congrès national du pays fut rétabli dans cet endroit, principalement pour qu'il ne soit pas à la vue de tout le monde. La partie de la ville la plus grande est composée de pittoresques villages comme Viña del Mar, reconnu dans le monde entier pour ses festivals culturels, Reñaca, une excellente destination en été pour profiter de la plage et de la natation dans l'eau froide de l'océan ainsi que Villa Alemana, un endroit qui a été surnommé la ville de la jeunesse éternelle.


Brian et moi sur le balcon de la maison de Reñaca

Nous connaissions la région à la perfection après avoir vécu trois ans au Chili. Je me rappelle de la première fois que nous sommes allés sur le littoral, le chemin dont mon père avait pris, par les fenêtres de la voiture on pouvait remarquer de majestueuses vagues frappant sur les rochers et des foques qui reposaient dessus. Le bruit provenant de ces animaux était semblable à celui d'un chien ayant un gros rhume. L' odeur particulière était mêlée à celle de la brise de la mer. Nous avons continue tout le temps sur ce chemin jusqu'a ce que nous sommes arrivés à Reñaca, un village sur la plage ou nous séjournions d'habitude. Cette maison avait une superbe vue de la baie a n'importe quel moment du jour. Je préférais le paysage du soir avec toutes les lumières. Le chalet définitivement était un autre grand bonus. Le système de réservation ce faisait dans l'ordre du premier à venir est le premier servi. L'été, il y avait trop de monde, mais plus tard pendant l'année, on aurait dit que le village était juste a nous pour en profiter. C'est très agréable de s'asseoir dans la maison et jouir du silence absolu pour écouter le bruit de la marée et admirer le paysage avec les vagues à la distance.

C'était définitivement un plus d'y aller pendant la hors-saison, parce que nous pouvions visiter plus facilement les endroits d'intérêt. Nous avions accès à de bonnes tables dans les meilleurs restaurants sur place car les touristes argentins étaient partis, étant celle-ci une grande source de revenu pour les commerçants. Les gens dans l'industrie de services n'étaient pas fatigués et fournissent en même temps un excellent service. L'un de mes endroits préférés pour les bons mets sur place et de qualité était La Mia Pappa - à ne pas confondre avec le restaurant à Santiago du même nom. Le menu comprenait un grand choix de mets de la cuisine chilienne et italienne. Les fours en pierre pour faire cuire les pizzas étaient fabuleux. Ce magnifique restaurant était bâti sur un quai en bois offrant une vue de 180o sur la mer. Tant la présentation comme la décoration étaient immaculées en faisant sentir les convives que c'était bien l'endroit ou il fallait manger à Viña del Mar. Les tables étaient revêties de belles nappes et serviettes en lin blanc et même les boissons pétillantes étaient servies d'abord dans des carafes en cristal, aux yeux des enfants ceci leur donnaient l'impression de jouir des meilleures boissons. Une fois étant assis à table, nous pouvions voir l'eau juste au-dessous de nous a travers de petits trous sur le plancher.  Ceci n'a pas eu de répercussions du tout quant à la qualité ni le plaisir d'être dans cet endroit.

A Viña del Mar il y avait de très belles mansions historiques, comme El Palacio Rioja ainsi que d'autres "quintas" qui avaient appartenus à de prestigieuses familles de la région. Les visiteurs pouvaient se rendre compte de la richesse de celle-ci grâce à la décoration des maisons dont elles parlaient par elles-mêmes. S'il n'y avait pas de cordons pour empêcher les gens de rentrer, on aurait pense qu'elles étaient toujours habitées dans les années 1990. Il y avait plusieurs parcs, des monuments et des trottoirs en bois, tous entretenus jusqu'au moindre détail, en particulier l'horloge floral, symbole naturel de la ville. Il y avait aussi un place sur une promenade - malheureusement le nom m'échappe - mais les gens pouvaient louer des vélos ou bien une charrette tirée par un cheval pour faire un tour de ville et les alentours. Au début nous avions pris l'initiative de nous promener dans cette place sur la cote pour découvrir les habitants dont je n'avais jamais vu avant dans ma vie. Il y a avaient de nombreuses gitanes habillaient dans les costumes de leur pays, quelque part dans l'Europe de l'Est. Elles cherchaient des clients curieux d'apprendre leur avenir et qu'on le leur devine. Mon père qui a toujours eu l'esprit d'aventure et ma mère avaient l'air de les éviter a tout prix. Elles nous approchaient plusieurs fois et mes parents répondaient toujours "No gracias". J'avais une certaine curiosité envers ces femmes et en plus pour quoi étions nous obliges de les éviter. À un moment donne, une de ces femmes nous a arrêté en menaçant mon père: "Avez-vous entendu parler de la malédiction gitane?" Mon père ne l'a même pas regardée et a répondu: "Non. Mais avez-vous entendu parler de la malédiction du carabinero (nom que l'on donne aux policiers chiliens)?" Ce fut pas mal drôle. Après cette réponse polie de mon père, elle est revenue sur ses pas pour aller rejoindre ses amies et nous n'avons plus eu de problèmes avec les gitanes. Rappelez-vous bien de ceci si elles fréquentent toujours cette place sur la cote car cette réponse peut vous sauver à vous et vos bien-aimes d'une malédiction.


Moi devant le Musée Naval

Le quartier aux alentours du port de la ville de Valparaiso a aussi son charme. Nous allions souvent manger dans un restaurant ou nous pouvions nous asseoir sur le balcon au deuxième étage au-dessus des quais. Il était l'immeuble idéal, géré par l'Association de Secours chilienne. De nombreux marchands sur les quais vendaient toute sorte de bibelots y compris des poissons. Brian et moi aimions en acheter pour notre aquarium chez nous a Santiago. Il y avaient aussi des boutiques qui vendaient des timbres postaux (très bon pour nos collections), des antiquaires (très bon pour apprendre à devenir patient des l'enfance) et d'autres endroits amusants pour tous les âges. Le système de transport avait aussi des funiculaires - pour nous, habitants sur place, des ascenseurs - qui permettaient d'atteindre le sommet sur le versant des collines de la baie sans ennuis. Ces funiculaires en bois glissaient sur un système de rail. Nous les avons pris pour aller visiter le Musée Naval, un plaisir historique. Ce musée comptait avec une collection d'uniformes navals qui dataient du début du XXème siècle, des modèles de maquettes de navires célèbres de la marine et même un albatros empaillé. L'albatros m'a semble un oiseau très surprenant spécialement pour sa taille. Nous avons pu connaître de nombreux endroits comme La Sebastiana, une des maisons du poète Pablo Neruda, les quartiers historiques la Concepcion et Alegre, et beaucoup d'églises.

dimanche 3 avril 2011

La Coupe du Monde FIFA Italie 1990


Lorsque l'hiver approchait en juin 1990, l'attention attirée par le nouveau président de la République se tournait vers l'Italie. L'événement le plus important dans l'univers entier, il venait d'Europe sur l'écran de notre télévision: la FIFA Coupe du Monde 1990. Ce grandiose événement a fait que tout devienne secondaire, non seulement au Chili, mais dans beaucoup de pays dans le monde entier. Mes amis expliquaient combien ils étaient déçus que El Mundial comme la Roja - l'équipe nationale chilienne - lors de l'échec pour qualifier. Il y a eu des circonstances douteuses de leur gardien de but et icône national, Roberto El Condor Rojas dans un match important contre le Brésil qui aurait pu garantir une place dans les groupes du tournois si l'équipe avait remporté au moins un point. Le Brésil recevait le Chili au Stade Maracana à Rio de Janeiro, dans un match où le Chili devait égaliser ou gagner pour qualifier pour le prestigieux tournois. Le Chili était en train de perdre 1 - 0 à la mi-temps et, pendant le deuxième temps du match, El Condor ouvra ses ailes magiques et a subitement plongé tout droit sur le terrain en se couvrant la figure avec ses gants. Il a affirmé qu'une fusée lui avait été lancée pendant le match, lui frappant la figure, alors l'équipe avaient refusé de reprendre le match dans des circonstances dangereuses. Les chiliens ont insisté de reprogrammer la revanche dans un stade neutre. Un peu plus tard, après ce scandale, El Condor Rojas a avoué qu'il s'était blessé lui même avec une lame de rasoir qu'il avait caché à l'intérieur de son gang de gardien. Une commission établie para la FIFA a donc réprimandé l'équipe chilienne en les éliminant du concours et les interdire de qualifier pour la coupe 1994.


Annonce de la Coupe du Monde FIFA 1990
Cette catastrophe nationale a éteint l'enthousiasme des fanatiques chiliens. Sans La Roja pour encourager pendant le tournoi, ils sont devenus supporters des équipes de la CONMEBOL qui avaient qualifié, y compris les champions défenseurs, l'Argentine. Un grand nombre de mes amis et Brian ont dévoué leur fidélité aux argentins. Maradona était responsable pour le albiceleste lorsqu'ils ont été convoqués à jouer contre le Cameroun, la Roumanie et l'Union Soviétique, tous attirant l'attention du monde lors des éliminatoires. Diego Armando Maradona avait joué un important rôle important dans les ligues de foot de l'Italie lorsqu'il a porté les couleurs du S.S.C. de Naples. Il est devenu le plus reconnu dans tous les foyers italiens parce qu'il a fait que les Napolitains atteignent l'âge d'or, car ce fut le seul équipe du sud de l'Italie a gagné la Serie A et il a remporté la prestigieuse Coupe de la ligue des champions UEFA. Maradone était devenu un personnage culturel, social et qui avait l'air à un Dieu dans la région. Tout le monde l'admirait pour son esprit de persévérance accompagné de son habilité avec le ballon, y compris le fameux incident de la Main de Dieu quand l'Argentine a vaincu les Anglais au Mexique en '86. Des experts souvent accusent Maradona d'avoir marqué le plus beau but et le plus opportun de l'histoire du sport dans un même match. Malgré les sévères critiques, aux yeux de nombreux sud-américains, c'était une victoire pour le monde en développement contre la richesse et les ressources du premier monde. Ce fut très intéressant pour moi de constater que même le football jouait un rôle important politique.

La campagne de la Coupe du monde de l'Argentine a été secouée quand Roger Milla, le buteur célèbre du Cameroun a marqué le but qui marqua la différence dans le match d'ouverture, voyant l'albiceleste perdre 1-0 contre neuf joueurs au Stade San Siro à Milan. Ce jeu a été l'une des plus révélations africaines dans l'histoire du tournois. Un grand nombre d'Argentins étaient furieux, puisqu'ils n'ont pas cru possible que leur équipe de stars perde contre un équipe africain. Les Africains étaient souvent sous-estimés dans par leurs opposants jusqu'à le merveilleuse performance du Cameroon. Les argentins ont démontré à la suite le retour de leur futbol lindo lors du match contre les soviétiques, gagnant le match 2 - 0. Le prochain et dernier jeu de la phase de groupe serait donné du fait qu'ils allaient jouer à Naples, pour Maradona c'était comme son second chez lui. Les sud-américains ont cru avoir un certain avantage envers la Roumanie et les fanatiques à cause de la popularité du capitaine. Le jour du match, ceci ne faisait preuve difficilement. Les fanatiques italiens ont vite oublié ce que Diego avait accompli pour l'Italie. Il a déclaré aux médias après le match qu'il s'est senti trahi par toute une nation et qu'il avait surmonté sa bienvenue en Italie. Il a décrit l'héritage en commun que les Italiens du Sud partageaient avec les Argentins, en leur faisant remarquer qu'un grand nombre d'Argentins sont originaires d'endroits pauvres du Mezzogiorno. Dans les matchs à venir, le comportement de certains avait changé par rapport à l'équipe de la Pampa, ce qui a fait paraître Maradona comme un leader socio-culturel.

À l'étape des quarts de final, il y a eu deux matchs dont j'avais un certain sentiment un peu amer comme fanatique vorace du foot. Le premier a éveillé en moi un certain sentiment semblable à un conflit d'intérêt. L'Argentine devait se mesurer contre leur grand rival historique, le Brésil, qui avait été responsable d'inoubliables déceptions tant qu'aux ambitions des albiceleste. J'ai ressenti que je devais une certaine loyauté pour a canarinha, parce que c'était le premier pays dont j'avais vécu en Amérique du sud. Cependant, il était quasiment impossible éviter d'être par la magie de l'Argentine sur le terrain. Pendant le match je me suis retrouvé avec une éternité de temps pour décider ma fidélité. J'avais juré une alliance avec Maradona mais cela pouvait renverser ma décision puisque le résultat resté en égalité en approchant la mid-temps. Sergio Goycochea, normalement connu comme El Goyco, jouait le jeu de sa vie dans le but argentin. Les Brésiliens ne semblaient pas capable de battre la muraille défensive et ont continué fermes à leur tâche de remporter le match. Aucun équipe avait réussi battre l'autre. Ce rhytme a continué durant la deuxième partie du match. Ce fut juste pendant les dernières dix minutes du jeu que l'Argentine a rompu la défense lors d'un contre-attaque commencé par Maradonna, il a fait un passe à Claudio Caniggia complètement libre à sa gauche, Caniggia butait le ballon et LE BUT!!! Mon cœur s'arrêta. Ma première réaction à merveilleuse manœuvre orchestrée a été d'éclater de joie comme si j'avais lâché mes démons internes. Plus de sentiment de culpabilité. L'Argentine était de nouveau sur les rails d'où ils étaient restés en 1986.


Les joueurs argentins avec Diego Maradona comme capitaine.
Le match suivant vers l'auto-découverte comme fanatique du football se présentait dans la prestigieuse finale du tournoi. Les Sudaméricains étaient capables de vaincre tous les équipes qui c'étaient présentés dans leur chemin vers ce dernier match. Les Allemands de l'Ouest étaient les seuls qui restaient pour remporter le trophée et atteindre l'immortalité. Lothar Matthaus et Jurgen Klinsman avaient aussi envie de la coupe que les Argentins et allaient la disputer jusqu'à la fin. Le jeu était en train de se développer d'une façon semblable au match du Brésil pour le albiceleste. Tous les efforts étaient visés vers pour emporter le jeu dans le terrain allemand, mais ils se trouvaient face à une forteresse défensive. Ils n'ont jamais perdu de vue leur objectif et ils avaient juste besoin d'un moment de perte de concentration dans la défense allemande pour remporte la gloire chez eux. La minute quatre-vingt est bientôt arrivée. Tout le stade s'est converti dans une énorme guerre de cris. Un penalty a été donné aux Allemands sous des circonstances douteuses et le tempérament des deux équipes était devenu plus combatif et désordonné. Les Allemands ont marqué. J'ai senti comme si quelqu'un m'avait poignardé. Mon frère et moi pouvions plus continuer de voir le match mais en même temps nous ne pouvions pas arrêter de le voir. Nous avions déposé notre confiance en Maradona et sa capacité. Nous étions sûrs qu'il était capable de le faire. Les dix dernières minutes paraissaient se passer dans un mouvement ralenti. Dans n'importe quelle minute tout pourrait changer. L'arbitre a soufflé son sifflé, les joueurs allemands ont envahit le terrain de tous les côtés, et Brian et moi avons dû accepter le résultat. Nos vaillants guerriers se sont laissés tomber par terre comme si on leur avait amputé les jambes et nous partagions la douleur dans notre salle familiale. Ce jour là tout se passait dans la calme à Santiago plus que d'habitude, pas un seul bruit. Il n'y avait rien à célébrer, car la plus haute honneur de la planète ne reviendrait plus en Amérique du Sud. La seule chose qui faisait du sens dans la vie c'était l'espoir que dans quatre ans, l'Amérique du Sud avait l'opportunité de rédemption.