La technologie a
dépassé les limites de l’utilisation comme complément de la vie quotidienne,
elle a atteint un niveau de nécessité absolue. Trois de quatre personnes, dans
le monde, ont un téléphone portable avec plusieurs appareils et programmes
installés. Le monde est chaque jour plus interconnecté et ceux qui préfèrent le
temps de l’usage informatique de base sont en train de rester en arrière dans
l’obscurité. La communication par voie technologique et les réseaux sociaux
sont en train de prendre un rôle important à l’heure actuelle en rendant la vie
privé, publique, annonçant le meilleur jour de votre vie par Facebook jusqu’au
point de même se plaindre du patron de la boîte, par Twitter. Même les
entreprises recherchent dans leurs nouveaux candidats à l’emploi, des
connaissances avancées des médias sociales. Maintenant, nous devons faire
attention à tout, plus que jamais, tant donné que nous sommes toujours sous les
yeux d’un immense public : tout ce que l’on dit et l’ont fait on peut le
trouver à l’internet.
Avant d'avoir toute la vie dans un téléphone portable |
Je me rappelle
quand nous sommes rentrés à Ottawa en 1999, la technologie était un outil de
communication dont la plupart des gens ne donnait aucune valeur. À l’époque,
l’euphorie se trouvait dans les salons de chat et les services de messagerie
instantanés pour communiquer avec les
amis et la famille qui se trouvaient dans des endroits lointains. Les appels
interurbains étaient trop chers dû au manque d’abonnements pour le téléphone –
je me souviens avoir reçu des factures incroyablement élevées, ce qui m’a
encouragé à communiquer plutôt par mails – la communication avec le monde à
l’extérieur était difficile. Grâce à tous les progrès, à présent nous pouvons
passer toute la journée en train de perdre le temps échangeant des messages de
texte avec nos gens préférés, d’un bout
du monde à l’autre, sans aucun problème. Vers la fin des années 90, nous étions
persuadés du gros avantage de ces progrès. Il me semble que nous donnions une
valeur spéciale à la communication interpersonnelle face-à-face. De nos jours,
nous nous sentons perdus dans l’ensemble sans avoir des nouvelles, de nos êtres
chers, à toutes les quinze minutes.
Ce manque de
développement à l’époque, m’a aidé énormément à la transition, non seulement au
Canada, sinon quant à ma nouvelle vie autonome à l’âge de 18 ans. Mes parents
habitaient dans un autre pays, ce qui rendu la communication entre nous moins
fréquente, mes amis étaient à chaque bout de la planète, et mon frère à une
distance de 800 kms – est été mon allié le plus proche géographiquement. Sans
avoir ce privilège de passer tout le temps au téléphone, Skype, MSN, WhatsApp
ou bien n’importe quel autre sorte de programme qui partage le même principe,
j’ai dû faire face à la réalité. Je savais parfaitement bien qu’il y avait un
autre monde au-delà et que je ne pouvais pas faire partie de celui-là et devais
apprendre comment faire de mon mieux dans cette situation. Si j’avais besoin de
quoi que ce soit, personne pouvait venir à mon secours – ou au moins, cette
option n’aurait pas eu lieu dans l’immédiat. Cette situation fut semblable à
celle des affectations où j’avais vécu auparavant, et à cause de mon
expérience, j’ai lutté pour gagner ma place dans cette nouvelle vie où je
ressentais un sens d’appartenance.
De nos jours,
n’importe où l’on va, nous trouverons toujours des gens qui dévouent chaque
instant de leur attention aux téléphones, ipads, laptops, mp3, etc… Les écrans
sont la clef pour faire partie de la vie de l’être humain moderne. Nous ne sommes
pas capables de nous éloigner des produits électroniques qui nous permettent de
communiquer avec des personnes qui habitent loin, au lieu de le faire avec
celles qui sont là devant nous. Il est relativement impossible de se sentir
seul et abandonné, si on n’est pas branché au monde. De nombreux ménages. ainsi
que d’autres relations, disent que leur lune de miel a été tout un échec à
cause de la télé, mais la saturation dans le marché de ces produits est en
train de contribuer encore plus à cette onde de destruction, créant de
nouvelles dépendances pour finir avec le dialogue dans la famille. Aussitôt,
que cet appareil sonne dans votre poche, votre attention est versée sur lui,
sans vous laisser réfléchir à une autre chose. « Je veux savoir si Jean a
acheté cette nouvelle télé ». Ceci a beaucoup attiré mon attention
plusieurs fois, dans des réunions, des retrouvailles avec des copains et même
chez les péatons qui traversent la rue – en se faisant presque écraser parce
qu’ils sont perdus dans leur addiction – et même avec les personnes les plus
proches quand nous sommes en pleine conversation. Il faut toujours s’assurer de
fermer la porte à clef avant de quitter son chez soi (c’est toujours une
question de sens commun).
Trouvez les moments magiques hors de la connectivité |
Sûrement, il est
plus facile pour les personnes qui ont de la famille à l’étranger de tomber
dans ce comportement destructif – je le sais parce moi-même je suis dans cette
situation. Même s’il est très important de garder une bonne relation avec la
famille, le fait d’être connecter quotidiennement avec ce que l’on appelle chez
soi est en détriment de votre propre bien-être. De nombreuses personnes que je
fréquente connaissent par cœur tout ce qui passe dans leur patrie – endroit où
peut-être ils ne reviendront plus jamais pour y vivre – au lieu d’être au
courant de se qui se passe dans leur pays, ville et communauté qu’ils ont
choisi pour vivre. En outre, nourrir cet aspect personnel contribue à se sentir
aliéner, déprimé et nostalgique. Ils sont souvent convaincus que là-bas c’est beaucoup
mieux et tout est meilleur, mais si cela
est vrai, pourquoi ils ont décidé de quitter ce paradis pour aller vivre
ailleurs ? Je recommande à tous de vous déconnecter plus souvent et
profiter du monde naturel avec vos familles et vos amis, sans avoir besoin d’un
intermédiaire, sans interruptions, et investir souvent dans votre santé mentale
pour votre propre bien. La technologie est un outil et non un système de vie
artificielle.