Depuis la naissance du Canada, des partenariats entre
différentes cultures ont été encouragés afin de bâtir une nation. Français et
Anglais, concurrents européens à jamais dans leurs aspirations empiriques,
définissant les bases pour les générations à venir de tolérer les uns les
autres, et accepter leurs différences. Depuis mon enfance, j’ai fièrement
compris ce lien indissociable entre les deux fondateurs de mon pays, du fait
que mon père est britannique et ma mère française. La diversité était dans mon
sang. D’autre part, les exemples que j’avais connu de la culture nationale tout
au long de mon expérience en Amérique du Sud promurent l’homogénéité. De
nombreux projets nationaux de construction développaient une idéologie
unificatrice commune afin de former une forte identité. La plupart de ces
territories comprennent une variété de micro-cultures internes, parfois mentionnées comme identités
régionales incapables d’éclipser un patriotisme profondément enraciné. On
attend que les immigrants embrassent la nouvelle marque nationale, de
l’adaptation à la culture locale, en créant un uniforme. Le Canada a
certainement pris ses distances de cette pratique depuis mon arrivée dans ce
monde. Ce processus d’assimilation avait grandement facilité ma compréhension
de la population du pays hôte et de la culture ainsi que l’identité aidant au
processus de l’intégration et la création d’un éternel lien avec le pays.
Pierre Elliott Trudeau, le Premier Ministre du multiculturalisme |
Le Canada a servi de refuge pour les personnes qui ont quitté
leur patrie en temps de détresse dans la recherche d’un refuge sûr. Plusieurs
vagues d’immigration ont donné au pays une nouvelle forme grâce au cadre fixé
par nos Pères britanniques et français de la Confédération. Néanmoins, célébrer
la diversité n’était pas une priorité jusqu’au XXe siècle. Un nouveau champion en train de
régler l’étape de l’inclusion culturelle fut le Gouverneur général Lord
Tweedsmuir, qui a favorisé le caractère unique des groupes ethniques et de leur
contribution au renforcement de notre caractère national au cours de son
discours inaugural en 1935. Il a affirmé que la plus forte des nations unies
est celle des différents éléments raciaux contribuant à la fondation d’une
société positive. Dans les années 70,
le premier ministre Pierre Elliot Trudeau toujours charismatique avec le
gouvernement canadien ont approuvé le multiculturalisme, en reconnaissant
officiellement l’importance de l’immigration et la nécessité pour le
pluralisme. Il a déclaré en 1971 que le Canada devrait adopter une politique
multiculturelle, la Loi sur le multiculturalisme, en reconnaissant et en
respectant le mosaïque qui favorise l’inclusion et s’oppose au style
d’idéologie des Etats-Unis du «Melting pot». Bien qu’adopter cette
politique d’assimilation d’une façon informelle, avait été notre condition
tacite pré-établie à ceux qui sont venus s’installer dans le Grand nord blanc
jusqu’aux années 1960. Si les gens étaient obligés ou pas cela était leur
propre choix.
Tout au long de ma vie, j’ai toujours rencontré des jeunes
détenteurs d’un passeport de divers pays qui possédaient également certains
éléments de patriotisme. J’ai pris connaissance de leur culture grâce à une
interaction regulière, anecdotes personnelles de leur patrie, leur histoire et
les stéréotypes qui peuvent être parfois exacts – comme tous les Canadiens sont
polis, les Américains savent comment mettre un show ou bien les Français qui
ont de l’amour pour leur parfum. J’ai bien compris que le pays de quiconque
élabore individuellement de vastes et uniques aspects unifiés tout en
définissant leur fiéreté nationale: par conséquent leur sentiment
d’appartenance à une communauté plus grande et spéciale. Ce groupe spécial de
personnes forme une nation. Ce mot est très sensible pour nous comme scientifiques
politiques, ainsi que pour ceux qui ont un sentiment patriotique à fleur de
peau. Un pays est défini par ses frontières géographiques sur une carte et
pourtant, il peut s’agir de différentes nations qui se chevauchent dans ces
frontières, chacune avec ses propres intérêts nationaux – ce qui est le cas
particulier de la Grande-Bretagne, l’Irlande, la Russie, l’Espagne, la Suisse
et de nombreux autres pays, y compris le Canada. J’ai continuellement alimenté
cette croyance erronée d’une nation et un pays étant égaux, ainsi que la forte
l’entité psychologique. Après tout, nous identifions tous les concepts qui sont
inconnus et mal interprétés avec ceux qui sont plus familiers pour nous jusqu’à
ce que les circonstances nous démontrent autrement. Pendant, les trois ans que
j’ai passé au Chili, je me suis apperçu d’une culture homogène, j’ai également
fait attention à la langue, la religion, et les groupes minoritaires étaient
très peu nombreux par rapport à mon pays de naissance. Néanmoins, les Européens, les Mapuches, et
le mélange des deux étaient une réalité du processus d’assimilation du Chili
profondément enracinée dans le cadre du pavillon. Comme j’avais témoigné une
composition similaire de la population vénézuélienne au cours des trois années
que j’ai vécu dans ce pays, systématiquement j’ai associé ces réalités avec ma
patrie. Si nous sommes tous sous le même drapeau national, nous sommes tous
pareils, indépendamment de notre origine ou bien ayant acquis d’autres facteurs importants tout
au long de notre vie.
Ottawa s’est relevée être un test majeur à ce concept. La
région métropolitaine est maintenant la quatrième en importance au Canada avec
une population estimée à 1 130 761 (st. 2006) avec 202 730 habitants nés à l’étranger (près de 18 pour cent) des
habitants nés à l’étranger de la population totale, selon le rapport 2006 du
recensement de Statistique Canada. Bien que j’ai vécu dans la banlieue, calme
paradis, de Hunt Club, un quartier traditionnellement anglophone, il était
évident que cela a été la modification. Parmi les endroits que je fréquentais
le plus dans les environs du quartier étaient le Chemin McCarthy, la Promenade
Paul Anka où l’on pouvait trouver un magasin de vidéos, le supermarché A&P,
la pharmacie Shopper’s Drugmart, une sucursale de la banque Scotia et le Centre
communautaire. C’était l’endroit stratégique pour faire nos provisions pour
tous les articles de base. Cette medina a démontré une promesse d’un nouveau
monde quand celui-ci a été persécuté avec les conflits – quelque chose que j’ai
remarqué dès le début lors du Caracazo et la fin de la dictature. Ce
n’étaient plus des gens, mais des représentants de différentes nations dans un
pays avec la tête et l’esprit mélangés. C’était comme si mon petit monde comme
expatrié au Chili était devenu plus grand. Les banlieues d’Ottawa montrait de
jeunes enfants du moyen-orient en train de jouer avec des enfants d’origine
somalienne, et de petits entrepreneurs de l’Asie du Sud qui offraient des
services comme traiteurs pour toutes sortes de restrictions de régime
alimentaire, et mon préféré, la Révolution Shawarma! Peu importe où on
se trouve dans la ville d’Ottawa, les possibilités d’être toujours près d’un
restaurant libanais vendant des shawarmas ainsi que d’autres spécialités
culinaires, comme les kaftas et les falafels, n’y manquaient jamais. Malgré que
je ne suis pas un grand connaisseur de la cuisine du Moyen-orient, je ne
possède non plus une connaissance approfondie des mets nationaux, mes papilles
gustatives ne sont guère déçues.
La jeunesse multiculturelle, notre avenir |
Lors d’un départ turbulent, dans la plupart des centres
urbains au Canada, le multiculturalisme est devenu une force positive dans les
années 1990. Une porte s’ouvrait pour accueillir d’autres exemples de
modes de vie, de valeurs, de croyances, de traditions et de nourriture. D’un
autre côté, certains immigrants avaient commencé à avoir des problèmes dans le
marché du travail, du fait que les institutions canadiennes, les conseils et
autres organismes ne reconnaissaient pas les études accréditées à l’étranger.
Les études supérieures après le baccalauréat n’avaient aucune valeur pour
beaucoup de ces optimistes qui rêvent d’un nouveau monde d’opportunités comme
les médecins, les avocats, les dentistes et autres professionnels. Les
circonstances ont obligé ces professionnels qui auraient pu contribuer au
développement social canadien, tout en acceptant des emplois avec moins
d’exigences. En outre, pour les deux groupes, les immigrants et les
Canadiens, le multiculturalisme a été
encourageant à la propagation d’une mentalité de «ghetto», en suggérant aux
nouveaux arrivants de rechercher la culture de chez eux, en évitant
l’interaction avec le reste de la société. Pendant le temps que j’ai passé à
Ottawa, j’ai remarqué que les gens qui étaient nés au Canada étaient tolérants
et patients, spécialement envers ceux qui parlaient l’anglais avec difficulté.
Néanmoins, j’arrivais à comprendre comment les gens peuvent se renfermer en
eux-mêmes lorsqu’ils ont des obstacles pour communiquer. Les changements parviennent
à ce qui est familier. Lorsque vous vous déplacer, vous sentez comme si vous
avez les deux pieds dans de différents pays. J’ai vécu ceci. Le changement a
été difficile au point de vue de l’immédiat choc culturel multiple de
paramètres complètement étrangers. Il n’y a pas moyen de se préparer, il faut
juste s’adapter et avoir une attitude très positive et flexible lorsqu’on fait
face à la détresse. Par la suite, le temps va guérir tout et notre chez nous
prend tout un nouveau sens.
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