Nous
approchons la fin de 2011 et quelle année! Pour ma part, elle a été vraiment
passionnante, mais comme pour tout le monde, le cronomètre marquera la
conclusion en laissant des choses inachevées. Le mot «remords» m’apporte
toujours des souvenirs d’une des personnes plus sages qui a influé ma vie: Grandad
(mon grand-père Bickford). Lors de
ses dernières années parmi nous, il a été condamné injustement en raison d’une
série d’hémorragies cérébrales, qui l’ont amené à rester dans une maison de
repos portant le nom de Rideaucrest -
un des moments des plus difficiles dans ma vie – ce fut lors d’une
courte période de lucidité quand il m’a dit: «Will, «Es-tu content dans ta vie?
Profite bien et assure-toi de ne jamais avoir de remords du passée parce qu’on
ne peut plus rien changer.» Ces phrases textuelles sont devenues un slogan pour
moi, qui m’a toujours aidé à surmonter les étapes difficiles de la vie. Depuis
qu’il a partagé cette sagesse avec moi, tout est devenu beaucoup facile pour
établir mes objectifs à tous les ans et me sentir satisfait.
Les Bickfords en 2011 |
Comme
vous le savez déjà et d’autres personnes l’imagine, après m’avoir suivi tout au
long de mes anécdotes, sans importer où se trouvaient les Quatre Fantastiques,
nous avons toujours aimé les traditions et être unis, surtout lorsqu’il s’agit
des vacances de fin d’année. La Noël et le Jour de l’An représentaient des
moments importants à investir dans notre relation (soit avec les parents, les
frères ou bien, à présent, la version plus récente qui comprend les femmes des
jeunes garçons Bickford) qui est un fondament essentiel pour la réussite dans
la vie. On est capable de réussir dans tous les sens avec cette stabilité au
foyer. L’expérience d’une troisième culture ou d’être transculturel a aidé à établir
un réseau très ferme. Nous pouvons dire un genre de microculture sans
parallèle, mais nous pouvons également nous adapter facilement à d’autres
cultures, toujours avec un geste sensible et avec beaucoup de respect. Quand
Brian et moi étions jeunes, nous étions toujours là pour décorer le sapin de
Noël, «aider» Maman avec plaisir à préparer des biscuits de Noël et nous
regardions Dad qui préparait la dinde farcie, de marque déposée, accompagnée de canneberges, pommes de terre
rôties, des carottes et des petits-pois. Après le grand repas de Noël, nous
avions besoin d’une sieste suivie de films traditionnels comme «A Christmas
Story» ou bien «National Lampoons Christmas Vacation.» Quand je n’ai pas pu passer les fêtes en
certaines occasions avec ma famille (y compris ma soeur, Melissa, ou plutôt
connue comme la femme de mon frère et ma petite princesse Emma) j’ai toujours
gardé mes traditions. Ma chère et tendre épouse Ana a aussi appris certaines de
nos habitudes, comme s’il s’agissait des siennes, et nous avons ajouté des
ingrédients de sa culture afin d’ajouter une nouvelle tradition dont nous
pourrons un jour la partager avec les prochaines générations de
Colombo-canadiens. Souvent il est compliqué de trouver tous les ingrédients
dans d’autres pays, mais lorsqu’on est déterminé et creatif, tout est possible.
Parmi
nos traditions les plus importantes – ce dont je recommande aux personnes
d’esprit ouvert envers d’autres habitudes – ce sont les cadeaux pour les
bas/bottes de Noël (ces garnitures qui ressemblent à des bas qui pendent de la
cheminée). Nous avons l’habitude de faire des courses à cet égard, ou bien
offrir des petits cadeaux pour ce jour spécial juste pour faire rire la
personne qui recevra le cadeau (avant première de Mr. T, un renne
plastique qui laisse en marchant des
petits cadeaux ayant l’air au chocolat, des sacs pour les chiens, un Scooby Doo
qui chante des chansons de Noël) ou bien des gourmandises que les gens aiment
(chocolats, bonbons, biscuits). Il est vrai que ce sont de petits cadeaux mais
offerts avec beaucoup d’affection et qui aident à égayer les fêtes, démontrant
à la fois qu’il n’est pas nécessaire de faire faillite pour apporter du bonheur
à quelqu’un. Après tout, il existe un refrain qui dit” «C’est le geste qui
compte». Pour dire vrai, le meilleur cadeau que je peux avoir à cette époque de
l’année est d’avoir les personnes que j’aime le plus près de moi. C’est un beau
cadeau pour moi. Si, je suis dans l’impossibilité d’être parmi eux, il me
suffit d’apprendre qu’ils sont heureux n’importe où ils y sont, et qu’ils
profitent des fêtes. Lorsqu’on change de lieu, ceci devient plus compliqué,
surtout en raison de l’hiver canadien, les vols sont souvent en retard et la
circulation terrestre plus lente. Ici, à l’Ontario, nous avons été très rusés
lorsqu’on a bâti l’une des plus longues autoroutes du corridor connu comme
Montréal-Kingston-Toronto-Niagara, reconnue pour les terribles effets du lac,
dont souvent causent des terribles tempêtes hivernales. Je n’ai pas de
souvenirs d’avoir été sur cette autoroute sans être obligé de lutter contre la
neige dans ce champ de bataille pendant le temps des fêtes de Noël. Nous
appelons ce grand chef d’oeuvre, de la génie moderne, la 401, celle que j’ai
déjà mentionné dans des entrées précédentes de mon blogue. Celui qui est
vraiment un exemple de notre réalité dans la province de l’Ontario, tant à découvrir dépendant du climat.
La
Noël n’a jamais été une période de l’année dont la famille pose une certaine
valeur aux cadeaux en pensant: «Bon, Jean m’a offert quelque chose qui coûte
20$ alors, je lui offrirai quelque chose du même prix.» Pendant le temps que
nous avons vécu en Amérique latine, nous avions l’habitude d’offrir des
cadeaux, de la nourriture ou n’importe quelle autre chose utile aux personnes
qui nous aidaient tout au long de l’année à naviguer jour à jour. Dans certains pays, on parle de
l’Enfant Jésus (ou bien comme dirait mon cher Ricky Bobby en Talledega
Nights, «Baby Jesus») qui arrivait le 25 décembre, ce qui me semble une
bonne façon de représenter le jour de congé. Notre cher et bien aimé Saint
Nicolas est comme une vedette internationale représentant la commercialisation
de la Noël qu’hipnotise les enfants priviligiés, hélàs le message de cette
personne est très positif «C’est l’époque de donner». Il donne sans attendre à
y recevoir. Quel grand exemple pour tous! Il existe des cadeaux matériels,
lesquels nous échangeons les uns et les autres, mais en fait, le meilleur
cadeau que nous pouvons offrir au monde est d’inciter à la pitié et la bonté
sans rien attendre en revanche. C’est le meilleur moment pour penser à toutes
les choses (et surtout aux personnes merveilleuses qui font partie de notre
vie) et contempler le cadeau que nous pourrons offrir l’année suivante pour
vivre un monde meilleur. Au lieu de s’installer dans le va et vient comblé
d’adrénaline, nous pourrions gérer
notre temps pour accomplir notre tâche toujours avec un sourire. Avez-vous par
hasard remarqué que lorsqu’on parle au téléphone avec un sourire, la voix a un
ton moins sévère, Et c’est qui, qui n’aime pas les gens heureux? Tenir la porte
(évidemment avec un sourire) pour la personne qui est juste derrière nous et
même si elle ne dit pas merci, il faut répondre «De rien! ce qui peut les
convertir aux normes de la communauté. Comme êtres humains, nous avons besoin
de ce contact physique (aucun être humain est une île), alors arrêtons de nous
comporter comme s’il s’agissait d’une gestion.
Ana et moi à Mont Tremblant, Québec |
Au
contraire des théories de la fin du monde (sûrement vous avez entendu parler ce
que «les Mayas nous ont averti…», l’an 2012 nous offrira douze nouveaux mois
pour atteindre nos objectifs et voir nos rêves devenir une réalité. Tout au
plus, l’an 2013 arrivera, nous ne devons pas gaspiller le temps. Nous avons
également une opportunité géniale pour réfléchir au bien-être commun des
familles, de nos voisins, de notre communauté et de notre planète. Les
Canadiens, à priori, sont reconnus pour leur travail communautaire, et souvent
possédaient une certaine fierté d’être un bon voisin, quelque chose dont je
suis certain serait à notre propre bénéfice. Auparavant, si l’on laissé tomber
le porte-feuille plein d’argent dans la rue, il y avait quelqu’un qui nous
préviendrait pour le récupérer. Si l’on s’était pas rendu compte, on pouvait
revenir le lendemain sur ses pas et le retrouver là où on l’avait laissé tomber
et on le retrouvait. L’équilibre complet. Ceci est possible avec un peu de
fierté de la part notre propre communauté, un sens d’une obligation civique, le
respect envers l’étranger, comme un frère ou une soeur, et être prêt à aider
autri non seulement par la pensée ou la prière. Bon, je serai en train de
contempler tout cela et je reviendrai le 15 janvier 2012, je vous souhaite à
tous une bonne fin d’année et espère que vous continuerez à me suivre l’année
prochaine dans mes prochains épisodes. J’espère aussi avoir le temps l’année
prochaine d’écrire un roman ou un livre sur le sujet transculturel, ce qui a
toujours était mon rêve, et continuer à partager un message positif utile pour
tout le monde. En d’autres mots, un nouvel an avec de nouveaux objectifs.
Joyeux
Noël et bonne année à tous!
Will