Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

Click here to read blog in English <<<>>> Haga click para el blog en castellano

dimanche 27 mai 2012

Aller ou... ne pas y aller


Les expatriés comme les enfants transculturels se font tous avoir à un moment donné par cet enjeu. Peu importe, s’ils ont eu une expérience d’exil positive ou négative, lorsqu’ils s’assoient autour d’une table pour prendre un café dans le salon, la question que l’on pose souvent et est toujours présente est:  «Quand partez-vous en vacances pour aller dans votre pays?» La fin d’une affectation, d’une mission ou bien d’un détachement, devient pour ces personnes un synonyme d’une attente interminable pour la liberté conditionnelle, de même que les voyages pour retourner chez eux, pour des visites conjugales. Nous avons tous besoin de quelque chose qui nous motive dans la vie, n’est-ce pas? Évidemment, il existe de grandes différences entre les deux modes de vie, mais le fait, est que, vous êtes éloigné de vos bien-aimés et tout le reste du monde, y compris votre chez vous, qui est partagé entre les deux exemples de populations.

Les Bickfords dans le froid chilien

Un autre sujet pour ceux qui sont loin de leur habitat naturel, comme suite à la conversation, mène à la question suivante: «Que vous manque le plus?». Répondez tout simplement «Tout». La réponse peut s’appliquer à l’intervieweur. Vous pouvez sans doute être en train de vous amuser comme jamais en ce moment, mais votre existence n’est plus la même que dans les vieux temps quand vous étiez chez vous. Tout a l’air beaucoup mieux rétrospectivement  - même si en réalité, ce n’est plus pareil. Souvent les gens ne peuvent pas s’en passer de leur nourriture traditionnelle: nous pouvons manger des tacos aux États-Unis, des fromages au Chili, Wendy’s au Venezuela, mais la nourriture n’a pas le même goût que chez nous. Ce goût est préservé dans la mémoire de nos papilles gustatives. Votre mets préféré goûte bien meilleur quand vous êtes chez vous, parce que on sait le préparer beaucoup mieux . Dans votre tête, tout est bien meilleur chez vous. Souvent, on retrouve de pires scénarios, comme celui d’un Canadien qui habite au Pérou, où les queues de castor ou la poutine n’existent pas! Je me demande, comment j’ai fait pour survivre sans ces importants mets canadiens gourmets – Je suis sûr que vous avez saisi l’humour sarcastique en ce dernier commentaire.

Lors de notre bilan mental,  l’ingrédient qui manque souvent et le plus important, pour la parfaite combinaison dans notre vie est indéniablement  la famille. Ces  réfugiés, à titre temporel commencent à idolâtrer  leur famille, ils entretiennent tant la relation qu’ils ont eu, comme les bons moments qui ont été partagés. Ils espèrent avec impatience que le temps passe vite  pour se retrouver de nouveau et être de nouveau ensemble. Malheureusement,  lorsque le temps devient une certaine priorité,  la vie de la famille que nous avons quittée en même temps évolue  pendant notre abscence. Du coup, le temps est passé et toute le monde a pris l’habitude  que l’on soit présent que pour les occasions spéciales, les repas du dimanche ou bien n’importe quelle autre l’activité. Quand vous revenez pour un séjour de quelques jours, vous vous trouvez sans doute en train de vous demander si  c’était la peine d’avoir dépensé dans un billet d’avion et s’arranger pour programmer des vacances pour ce  « chaleureux accueil ». Vos cousins sont partis pour séjourner au bord de la mer avec des copains, votre oncle préféré est occupé avec son travail, et le chien de grand-maman est mort, vous ne pouvez même plus le faire sortir pour aller prendre une marche.  En général, ce ne sont que vos propres parents qui sont ravis de vous revoir et que vous avez pu venir, mais il existe déjà un drôle de vide dans la relation. Ce qui est normal et inévitable. Vous devenez comme l’ami qui ne vient jamais vous dire bonjour ou bien ne répond pas au téléphone.

Vous rappelez-vous de vos copains? Ils font partie de ce contexte qui vous manque énormément. Après tout, comme l’on dit souvent : « Aucun homme est une ìle ». Nous avons tous besoin d’un ou deux bons amis dans nos moments difficiles et/ou bien pour faire la fête à l’occasion de quelque chose exceptionnelle. Dans les moments, quand tout va bien, vous savez qui sont les bons amis et ils y seront toujours tant dans les bonnes  comme dans les mauvaises circonstances. Du coup, vous réalisez que six mois se sont écoulés et vous ne les avez pas vu, et tout plein de choses se sont passées, pour une certaine raison, pendant que vous étiez partis. Leur vie a continué sans avoir besoin de vous. Vous vous sentez trompé d’une certaine façon. Au fur et à mesure que les mois passent , des lacunes commencent à se former de plus en plus et ça devient de plus en plus difficile d’arriver à bien s’entendre. Quelques amis sont susceptibles au fait que vous les avez abandonnés pour aller vivre dans « le luxe », d’autres ne ressentent aucune différence et encore d’autres pensent que malgré tout,  ce qu’un jour vous a fait être ensemble ne changera pas.  En admettant que ce soit vrai, ces derniers ne sont pas très nombreux.

Bill Cosby, un père avec de l'expérience

Lorsqu’il s’agit d’aller en vacances dans votre pays d’origine, faites-le avec vos enfants. C’est à vrai dire un investissement pour toute la famille. Il y a tout un tas de questions sans réponse, le fait de comprendre notre origine est la question la plus simple parmi toutes. Si vous vous sentez à l’aise ou pas, c’est une autre chose.  Il me semble que nous sommes tous capables d’y arriver si on nous le demande de le faire ainsi. Il est possible que nous n’allons pas aimer la question que l’on pose d’habitude : D’ou êtes-vous?”, mais ceci fait partie du baggage de qui vous êtes en réalité. Il faut toujours répondre à cette question, y compris ceux qui repoussent leur ascendance. De toute façon elle y est. Vivre éloigné de la famille est un sacrifice dont pas tout le monde peut faire face, mais vous serez récompensés si vous faites l’effort de regarder sur l’arbre généalogique et le mettre devant vous, sous vos yeux, cela aide énormément. Ça prend toujours deux pour danser, et si l’on ne suit pas, au moins vous avez essayé. Tôt ou tard, les bonnes actions sont  reconnues comme des intentions qui comptent.

dimanche 20 mai 2012

Je sais qui je suis…N’est-ce pas?


Nous avons tous fait face a cette question a un moment ou l’autre de notre vie: Qui suis-je? Qu’est-ce qui m’arrive? Nous cherchons souvent un point de repere dans le glossaire de nos heroes en tant qu’enfants – comme Dan Aykroyd, Charles Bronson ou Barry Manilow – certains antagonistes d’un cote oppose ou bien un member de la famille dont nous admirons qui donnent un sens a notre identite personnelle. Nous travaillons tous vers le meme but: pour devenir les meilleurs des meilleurs et cet idole (ou ces idoles) forment l’image de notre success – meme si nous sommes jeunes, “success” a une certaine tendance a etre interprete comme “cool”.  Cette forme d’une perception de soi-meme est la cle de notre monde et sans elle, nous ne sommes pas autre chose qu’un hamster qui fait tourner une roué. Chacune et toutes ces images importantes possedent leurs propres normes de comportement fondees dans l’origine ethnoculturel, la nationalite, la religion et les defies. Ces facteurs sont essentiels afin de decider pourquoi nous les admirons et sentir en meme temps un certain rapport avec. Ce ne sont pas nombreux les Japonais qui s’identifient avec les mariachis. Nous sommes l’une des especes vivante sur la planete qui se posent sans cesse toutes sortes de questions sans explications. Il me semble que nous ne trouvons jamais la bonne reponse. Nous ressentons souvent une certaine affinite pour lesquelles nous nous identifions le mieux.

Dan Aykroyd: Un Dieu vivant

Il ne s’agit pas de ne pas donner l’importance precise pendans les annees de l’adolescence qui nous aide a forger notre identite personnelle. C’est comme une fondation pour un batiment ressemblant a un icone. La tour CN ne serait pas la pareille si elle avait ete batie dans un marecage. La majorite des jeunes deviennent “des rebelles sans cause” et en fait, il existe souvent un mecontentement qui explique leur comportement. Il y a quelque choses qui cloche et ils n’arrivent pas a decouvrir qu’est-ce que c’est. Je pense que personne reagit lorsqu’il s’agit de quelque chose pas tres catholique  en eux. Si vous avez absolument besoin d’attirer l’attention, vous ne serez pas tranquille jusqu’a l’avoir fait.  Dans les mots de Ace of Base:  ”Personne va vous prendre par la main pour vous montrer le bon chemin”.  Les meilleurs exemples qui ont besoin d’attention ce sont les celebrites et les personnes mondaines. Ils preferent etre l’escence des rubriques que de passer inapercus. Bien que ce soit vraiment important ou pas sous les yeux d’autrui.  Pour la plupart parmi nous, nous preferons une existence plus discrete. Je suis pas devenu un voyou, ni vandal, ni tyran brute – meme si j’etais accroche a la musique de heavy metal – lors de mes jours au secondaire. J’avais su faire un bon choix de copains meme lorsqu’on se rend compte qu’il y en a de nombreux jeunes qui veulent vous frequenter sans aucune raison. Le probleme avec ces derniers est qu’ils sont des personnes qui cherchent de la popularite et avoir des connaissances et non de vrais amis. Les vrais amis sont toujours la lorsqu’on pass par des moments difficiles. Peut-etre j’ai tort de dire ainsi mais j’ai pu le constater en de nombreuses occasions. Vous m’avez entendu repeter bien des fois que “les amis font partie de la famille que l’on eput choisir”. Heureusement, je suis ne dans une tres bonne famille de laquelle j’en suis fier.

Au cours des annees que j’ai vecu a l’etranger, mes parents nous ont toujours encourages a etre fiers de notre origine canadienne. Eventuellement, cela allait terminer et nous serions obliges de rentrer au siege chez nous. Nous avions besoin d’apprendre advantage sur le Canada et non seulement reconnoitre le drapeau. De nos jours, tout cela est beaucoup plus facile grace a l’Internet et les abonnements pour faire des appels interurbains . A l’heure actuelle, on peut vivre dans un pays etranger sans jamais s’adapter puisque vous pouvez trouver des chaines a la television que vous regardiez chez vous et passer toute la journee sur des programmes comme celui de Skype. Ce qui fait pas de sens car ceci mene les gens a la depression. Il est essentiel de faire face a la realite le plus tot possible et profiter de la nouvelle experience sans peine. Aujourd’hui, c’est le present. C’est un vrai sacrifice s’en passer d’etre toujours pret a pousser un bouton et qui vous font penser a votre pays d’origine lorsque vous ne pouvez pas etre  bbas. Je sais vraiment ce que je dis. Le monde est a la portee de la main et il faut utiliser la technologie a notre avantage. Je suis convaincu que mes parents ont toujours su garder un certain equilibre pour former mon frère et moi comme Canadiens et ce ne fut pas en vain. Mon papa nous tenait toujours au courant avec les nouvelles hebdomadaires avec des en-tetes interessants a partir de Jean Chretien “Shawinigan handshake” – un ancient Premier minister qui a pris brievement par le coup un journaliste pour l’obliger a le laisser passer (la vieille norme classique des politiques canadiennes) – lors de la performance du Toronto Stock Exchange et les matchs de hocky de la LNH. Nous etions souvent au courant de ce qui se passait – sauf que d’une facon un peu plus floue – concernant des sujets d’actualite dans le Nord surgele. Nous etions egalement au courant assez souvant des nouvelles de notre entourage ou on habitait meme s’il s’agissait de vivre la juste pendant une certaine periode de temps.

Quand je suis revenu au Canada après avoir passé douze de mes dix-huit ans de ma vie comme jeune garcon en Amerique du Sud, je n’avais aucun doute que j’etais toujours le William du block: peu importe ou j’y vais j’ai toujours tres clair dans ma tete d’ou je viens. Cependant, je n’ai pas reussi a etablir un bon rapport avec mes compatriots qui avaient eu le privilege de passer toute leur vie a l’abri de la feuille d’erable.  Cette stabilite devient une certaine jalousie pour l’enfant transcultural. Les Canadiens on tune tendance a voyager, mais ce n’est pas la meme chose lorsqu’on doit vivre dans un pays etranger au lieur de partir juste pour des vacances lors d’un long week-end a un endroit de villegiature avec tout y compris dans le forfait. Lorsqu’on part en vacances, tout semble etre magique parce qu’on met de cote les responsabilites. Brian et moi, avons designe ces vacanciers comme des voyageurs “Mentalement du Club Med”.  Certains vont a Rome pour la journee et reviennent le lendemain, avec la tete haute,  leur nez encore plus pointu et serrant leurs levres comme s’il s’agissait d’une terrible constipation et declarant qu’ils ont tout vu et qu’ils connaissent bien toute l’Europe. En revenant au sujet de la population scolaire que j’ai rencontre, je ne dirais pas que mes camarades etaient snobs, ignorants ou cruels parce que nous n’ etions pas capables de connecter. Au contraire, il etait inevitable qu’apres une si longue absence sabatique de mon pays, mon identite etait advantage comme un Canadien Francais Latino: j’aimais les fetes avec de la musique salsa tres forte mais d’une facon ponctuelle et organise. Des difficulties pouvaient se presenter mais elles etaient toujours sous controle. J’etais le genre de Canadien qu’au lieu de dire des injures ou des derives du mot “maudit!”, je demontrais mon mecontentement en exclamant “rayos!” ou bien “zut alors!” Quand les Canadiens se comportaient comme des sauvages lors de la Coupe Stanley, j’ai toujours prie pour que par intervention divine le satellite change pour la Copa Libertadores ou bien les Champions League. Je n’avais pas grand chose en commun avec mes confreres. Au moment d’embarquer les activites de Frosh Week avec de l’alcool a flots pour feter leur emancipation – plus maman ni papa pour limiter leurs droits ni leur liberte, ni la consummation d’alcool – de mon cote je souhaitais plutot la opportunite pour faire de bons amis. En Amerique  Latine, on commence tot a aller dans les clubs, aussitot que l’on arrive a voir au-dessus de comptoir pour commander sa propre boisson – et peut-etre lorsqu’on commence a avoir des poils sur la figure – ce qui fait que ce debut dans le contexte de l’entrée au college en Amerique du Nord fut plus vivifiant pour eux.

Le supermarché des étudiants

Pour les parents patriotiques qui habitent a l’etranger avec de jeunes enfants, vous pouvez faire tout le possible pour leur transmettre toute votre passion nationaliste. Il est inevitable, et malgre tout, il y aura le danger de la contamination vue les circonstances – un avantage pour les enfants transculturels. C’est a vous de decider si vous les acceptez ou bien vous les rejetez, mais tout au plus je considere cela tout un privilege. Un autre aspect inevitable est le fait qu’a un moment donne votre enfant passera par une periode de questioner son identite – possiblement, ce sera plutot au moment de rentrer chez vous  et vous pensez que tout va bien. Pour eux la definition de son chez soi et souvent completement differente a la votre. Une fois, quand je suis renter au Canada, si j’ecoutais “suavemente, besame…yo quiero sentir tus labios besandome otra vez”  (la version musicale de Elvis Crespost bien meilleure a celle des mots ecrits), je me suis senti a l’aise et en meme temps j’ai eu inexplicable mal du pays. Au Canada la seule salsa etait la sauce rouge que l’on mange avec les tortilla chips. Ces melodies dont a un moment donne me semblaient repetitives formerent partie d’un repertoire que je connaissais, transformant quelque chose de detestable en une autre reconfortante. Nos signalons ici une fois de plus la puissance de quelque chose connue contre les immenses vagues de l’inconnu. Ceci peut prendre meme des annees pour surmonter la crise de l’identite, malheureusement pour certaines personnes ce n’est meme pas le cas, elles n’y arrivent jamais. Une simple question comme par exemple: D’ou es-tu? Devient une menace pour un enfant transcultural. Les reponses peuvent etre celles de votre choix: l’endroit ou vous etes ne, la culture predominante qui vous a entoure ou meme un droit ou vous n’y avait jamais ete mais dont vous ressentez un fort rapport. Toutes ces reponses sont valides. C’est a vous de choisir votre confort de la facon la plus adequate, ce qui fait que si vous etes ne au Zimbabwe de parents australiens, avez grandi en Inde et vous vous sentez Russe quelque part dans votre Coeur…bien fait mon cher ami russe. De toute facon, nous sommes des citoyens du monde!

dimanche 13 mai 2012

Trouver l’équilibre dans la Guerre des sexes


Aujourd’hui, je veux souhaiter une joyeuse fête des mères en ce jour spécial à toutes les mamans – ainsi qu’à toutes celles qui le seront - ici au Canada et à celles qui sont au Sud de l’autre côté de notre frontière. Où serions-nous sans vous? Plusieurs pays dans le monde entier ont désignés une date dans leurs calendriers pour fêter ces braves femmes qui sont le pilier de toute une famille, comme un hommage à leur remarquable travail dans la société. Sans doute, c’est une des tâches des plus dures, et je tiens à bien vous remercier pour votre dévouement et sacrifice. De nos jours, devenir parent est un choix plus difficile qu’à l’époque de nos parents et grands-parents, il y a bien de femmes qui deviennent des mamans sans avoir le choix. J’en suis persuadé que vous méritez plus qu’un seul jour de l’année pour vous faire gâter comme signe de remerciement, spécialement pour la façon dont notre civilisatin est devenue.

Avec maman à Disney. On dirait bien le Canada, n'est ce pas?

Le rôle des femmes dans tous les continents et cultures est différent d’un pays à l’autre. Des vagues de féminisme dans les régions, comme l’Amérique du Nord et l’Europe du Nord, sont des exceptions à promouvoir les droits des femmes dans la société, en les acquittant de leur rôle de personnes soumises. Cependant, à l’égard de beaucoup de gens, y compris des pionniers dans le mouvement feministe argumentent que ce mouvement a dépassé l’objectif original qui est celui de l’égalité des hommes et des femmes. Il faut juste allumer la télévision et voir les publicités : les hommes sont peints comme des rabâcheurs idiots incapables de faire quoi que ce soit sans l’aide des femmes. Beaucoup de médias sont en train d’amoindrir rapidement le rôle de l’homme, en essayant de faire devenir l’image du soutien de la famille comme une épave ou bien comme une espèce d’objet dont on peut se passer. Les femmes peuvent choisir si elles veulent avoir un homme dans leur vie, mais en même temps, elles n’en ont pas besoin d’eux pour survivre. On dirait que les hommes sont devenus des articles qui sont à la vente dans le marché du commerce. C’est là où nous sommes rendus en ce moment et peut-être c’est la raison pour laquelle on voit davantage de relations interculterelles comme un bonheur suprême dans les ménages. Il doit y avoir quelque chose à offrir.

Dans d’autres endroits de notre planète, les femmes sont en dernier, les hommes sont à peine en train de découvrir ce qu’on appelle « Le monde développé». Je me souviens avoir observé en Amérique latine quand j’étais enfant, la façon dont les gens de la région voyaient les mamans et leur donnaient une place privilégiée dans la société. Néanmoins, ce respect inconditionnel est en fait,  symbolique ou bien rattaché d’une manière stricte au fait d’être maman. Le problème principal est que la mère est aussi une femme. Ce trait culturel est étroitement lié au rôle traditionnel de l’homme qui doit être celui qui soutient toute la famille. La responsabilité de la mère est de rester à la maison, avoir des enfants, faire la cuisine et le ménage. Cette attribution de tâches est respectée. Un homme ne doit jamais démontrer qu’il est capable de passer l’aspirateur et de préparer un repas pour la famille – pourquoi devriez-vous le faire? Vous pouvez tout simplement traverser la rue et acheter un poulet rôti – et la femme ne doit pas briser le silence de la soumission. Possiblement, cette façon de commander fut établie depuis l’arrivée des Espagnols dans le Nouveau monde, ou bien peut-être il s’agit d’un mélange de cultures de souche. La règle du silence de la gestion est que personne qui soit mieux doit faire éclater cette bulle qui fait perpétuer le rôle dominant de l’homme.

Cette bataille des sexes a toujours existé dès le début avec la rivalité de l’homme et de la femme pour être jusqu’en haut de la pyramide du pouvoir. Juste comme dans la guerre conventionnelle, où, à la fin il n’y a jamais de gagnant. Il y a toujours des pertes, des dommages parallèles, des blessés ainsi que certains qui sont bénéficiés  et reçoivent un profit de leur souffrance et le sacrifice de tous. C’est sans doute, que l’homme a prédominé plus souvent dans la majorité des cultures et des religions. Très peu de sociétés à travers la planète ont adopté des structures matriarcales. Bien qu’elles sont obligées de porter l’enfant qui n’est pas encore né, accoucher et munir leurs rejetons avec les outils nécessaires – même dévouer toute sa vie au travail d’élever son mignon petit garçon jusqu’à ce qu’il soit devenu un homme comme tous les autres – pour réussir une fois arrivé à l’âge adulte, ce qui devient une tâche secondaire dans cette étape de la vie. J’ai de la difficulté pour le comprendre. Les mères jouent un rôle secondaire mais il est en même temps respecté.

Mr. Miyagi nous démontre les avantages de l'équilibre

De nombreuses expériences dans la vie nous apprennent à garder l’équilibre. La philosophie asiatique proclame la célèbre notion du yin et yang, utilisée pour décrire les côtés opposés qui coexistent dans tous et chacun des aspects de la vie. Lorsque nous débutons dans le monde professionnel, nous sommes encouragés à gérer le temps d’une façon efficace entre le travail et le loisir afin d’éviter un effondrement. Les médecins donnent à leurs patients comme conseil la modération lorsqu’il s’agit de la consommation d’alcool. On dirait que l’environnement qui nous entoure nous entraîne continuellement à un engagement sincère avec l'équilibre, un mot que j’aime associer à la coopération. Le message dans cette guerre de territoire entre l’homme et la femme est de trouver l’équilibre :  où l’un ne pause pas la main sur celle de l’autre. Nous pouvons beaucoup bénéficier en travaillant ensemble au lieu de décharger les obligations des uns sur les autres pour la simple raison d’une histoire dont nous n’avons pas besoin de vivre à nouveau, ou bien lorsqu’il s’agit d’une culture d’oppression. L’idée est d’apprendre de nos propres fautes, et de ne pas les répéter sans cesse. La place d’une mère ou d’un père est l’un à côté de l’autre, et non l’un derrière l’autre comme s’il s’agissait d’une formation de genre militaire.

dimanche 6 mai 2012

Shock culturel inversé


Je suis quasiment à la fin de mes années comme adolescent dans les publications de mon blog, ce qui fait que j’ai décidé de changer la structure des suivantes. Vous pouvez tous  continuer à envoyer vos demandes et je vous encourage à le faire, cela m’aide à savoir ce que vous aimer lire. Je le ferai avec un grand plaisir. Ce moyen de communication est beaucoup plus interactif que la télévision, n’est-ce pas ?. J’écrirai de temps en temps sur des voyages, mais j’aimerais me concentrer davantage sur les difficultés (les avantages et les désavantages) des enfants transculturels en général. Pour la plupart parmi nous, nous ne sommes plus des enfants mais le terme nous concerne toujours. Le taux d’expériences et de défis aide à nous former comme personne : qui nous sommes, ce que nous sommes et ce qui fait du sens. Je ne peux pas me déclarer comme expert dans la matière, mais j’espère qu’en partageant mes histoires, cela vous permettra de réaliser qu’il existe un rapport avec les vôtres. Qui sait ? Il est possible que j’ai la réponse pour vous ou peut-être vous en avez une pour moi.

La belle ville d'Ottawa

Lors de mon retour au Canada après avoir passé quatre ans au Pérou ce fut tout un défi, car je n’avais que dix-huit ans. Dès le moment que j’ai atterri au Pérou, je songeais déjà au jour que je devrais prendre le vol pour mon retour chez nous. J’étais vraiment content d’être à Toronto. ma famille et moi avions passé les douanes, malheureusement une grande partie de moi était incomplète sans mes copains. Je m’étais bien attaché à tous et chacun d’eux ainsi qu’à l’amitié que nous avions développée au long de l’affectation, comme je l’avais fait lors des précédentes. Aucun d’eux m’accompagnait dans cette nouvelle étape. Je suis sûr et certain que nous sommes nombreux ceux qui ressentent quelque chose dans la tête, psychologique et émotionnellement, après la bataille d’avoir vécu à l’étranger : nous souhaitons en secret une parade victorieuse, comme celle du retour des braves soldats, qui avance sur les rues pleines de gens pour fêter leur retour avec du confetti qui tombe du ciel et des bandes qui jouent de la musique, comme sur beaucoup de films de Hollywood. Souvent, il y a personne pour nous acceuillir à l’aérogare avec des ballons et une pancarte qui dit «Bravo ! Tu as réussi !» ou bien «Content de te revoir !». Sans doute ce n’est pas l’agent qui contrôle les passeports qui va vous le dire. C’est comme lorsque vous vous amusez avec Mario Brothers et vous n’avez que Luigi pour le faire : Il y a quelque chose qui cloche.

Au lieu de ce sentiment d’héros, on sent plutôt comme si l’on rentrait d'un genre de Vietnam. Ce n’est pas un grand monde qui connaît la raison pour laquelle vous avez été absent ou bien on s’intéresse même pas. Pour la plupart des adultes qui contribuent à l’impôt de leur revenus pensent que les familles comme la mienne sont des gens qui vivent au profit du budget fédéral. La perception, comme je l’ai déjà mentionné, sur les publications précédentes de mon blog, est que les diplomates et leurs familles passent du temps sur la plage en train de bronzer, dégustant des piñas coladas avec les gens de la région. Il est impossible d’imaginer le niveau de difficulté dont elles font face et doivent toujours garder la tête haute et se sentir fiers de représenter leur pays. La majorité des gens de mon âge semblent penser que les histoires que je raconte sur les pyramides azthèques, les ruines incas, se perdre à Curaçao, la forêt tropicale au Venezuela, etc. ce n’est que pour attirer l’attention., ou bien tout simplement, que je raconte tout ceci parce que je suis snob et j’aime me balader dans le monde avec les poches bourrées d’argent. Ceci contribue à un sentiment de rejet et vous mène à croire que tout ce que vous avez fait dans la vie n’était pas bon.

Avant de partir en poste, le diplomate est souvent informé sur l’endroit outremer afin d’éviter le «choc culturel». La transition parfaite n’existe pas, ce qu’il faut faire est de garder l’esprit ouvert. Il vaut mieux ne pas se faire trop d’illusions pour que tout se passe le mieux possible. Cependant, au retour, il n’y a pas de préparation pour la rentrée chez soi. Aucun soutien. La mentalité au siège est que vous rentrez chez vous et vous savez déjà comment c’est. Ce qui n’est aberrant, spécialement lorsqu’il s’agit d’une affectation prolongée. Comme je l’ai dit auparavant, bien de choses peuvent se passer pendant quatre ans, spécialement avec les plus jeunes de la famille. Possiblement, avec un drôle de sentiment, vous avez déjà y été à un moment donné dans cet endroit qui vous semble connu – ce qu’on appelle son chez soi – mais vous n’arrivez pas à combler les lacunes de votre abscence, c’est comme si l’on revenait d’un coma. Même vos proches pensent que c’est bizarre que vous n’arrivez pas à vous rappeler de certaines choses qui sont arrivées lorsque vous étiez parti. Vous marcher dans la ville, quelqu’un vous fait arrêter pour vous poser des questions sur une adresse et vous n’avez aucune idée  vers où ils se dirigent. Mais, vous êtes d’ici, n’est-ce pas ?

Oui, tout à fait... mais à l'inverse

La réaction la plus normale lorsque vous rentrez chez vous, est d’essayer de trouver des repères. C’est une des raisons principales pour laquelle j’ai décidé de poursuivre mes études universitaires à l’Université d’Ottawa. J’avais vécu avant à Ottawa. Évidemment, la ville avait changé, mais il y avait des choses qui étaient restées pareilles. J’ai aussi réussi à retrouver des copains que j’avais eu au Lycée Claudel et une fois de plus, j’ai réalisé que les quatre ans dont j’avais été à l’étranger n’étaient qu’un murmur dans les livres de l’histoire. Un de mes meilleurs amis avait lutté contre un mauvais cancer et à peine s’en sortait. Ensuite, un autre ami m’a déclaré que c’était mieux de ne pas redevenir amis. Selon lui, trop de temps s’était écoulé, et nous n’avions plus rien en commun, même sans avant avoir essayé pour voir si cela était vrai. Je me suis rendu compte, que je devais agir comme si Ottawa était une nouvelle affectation, et apprendre de nouveau tout ce qu’il fallait afin de recommencer tout une nouvelle fois.