Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 30 septembre 2012

Saint Jean, c'est le Fun-dy !


Saint Jean est la ville la plus peuplée de la province du Nouveau Brunswick et c’est aussi l’endroit où mon père a passé les dernières années de son adolescence dans les Maritimes avant de prendre le chemin vers l’Ontario. Au moment de notre arrivée dans cette belle ville, nous avons l’extraordinaire occasion d’observer les chutes Reversing pendant un petit moment. Pour quelqu’un qui n’a pas l’habitude de les voir, on dirait que ce n’est pas grand-chose comparées à celles du Niagara ou bien celles d’Iguaçú. Je présume que l’immense fabrique de pulpe et papier juste à l’autre bout de l’endroit où j’y étais, et qui s’interposait dans cette belle nature, ne m’a pas impressioné autant. Il existe également quelque chose de bizarre – évidemment, pour ce qui n’ont pas un bon odorat – une odeur comme à l’urine qui s’étend dans l’ambiance et se mélange avec la fumée qui sort par les cheminées. La magie se trouve dans la marée – où bien on l’appelle dans certains endroits, « the tuh-ide. »



La marée vous avez dit ? Oui, ma trout !  La Baie de Fundy n’est pas seulement reconnue comme l’une des baies des plus amusantes au Canada, mais en raison des changements de marée si surprenants entre les hautes et les basses. La différence est une rupture record, mais on dirait que personne fait attention. Le tour de la montagne russe le plus impressionnant de la nature. Apparemment, si jamais vous vous promenez en bordure pendant la marée basse, une fois que la marée haute approche, elle le fait à une grande vitesse, même le Poseidon pourrait lutter contre pour échapper de l’incroyable force de la nature. Ensuite, pourquoi le Dieu grec des mers serait en train de se promener sur la terre ? Possiblement, il a pensé qu’il était devenu un triton. Peut-être le seul à accomplir telle chose comme un festin c’est le seul et unique Chuck Norris. Saviez-vous qu’il est si coriace qu’il met des gouttes de sauce Tabasco dans les yeux ? – c’est une réalité, ce n’est pas de la fiction, mesdames et messieurs, je ne l’invente pas. Il pourrait roundhouse kick renvoyer l’océan vers la marée basse.

Revenant au sujet de la marée, les changements qui se passent avec l’océan ont aussi un rôle par rapport à la rivière St. Jean. Les courants avancent dans une direction lors de la marée basse et ensuite au sens inverse lors de la marée haute, voilà la raison pour leur nom, les Chutes Renversées. Un autre fait intéressant pour les Myth Busters !  Donc, vous pouvez seulement constater la magnitude de ce cercle magique de la vie qui nous fait tourner tous en rond lorsqu’on passe un jour dans la ville. Autrement, vous penseriez que c’est juste un drôle de nom que les gens de la région leur ont donné. C’est vraiment impressionnant et il s’agit de l’endroit le plus visité dans la ville. Mon père passait par là en marchant sur la neige qui avait à peu près 10 pieds d’hauteur, nu-pieds, et une température croustillante au-dessous de 50 tous les jours pour faire l’aller et retour de chez lui à l’école. Les gens étaient beaucoup plus costauds à l’époque…et le climat pas mal rigoureux!

Saint Jean est également le chez soi de l’un de nos trésors nationaux: la brasserie Moosehead. L’accès à une bière d’haute qualité, est l’un des piliers de fondement du Canada. Nous sommes extrêmement tolérants et nous l’acceptons, mais il ne faudrait pas renverser notre eau bénite. Si jamais vous prenais une marche sur ce chemin sombre lorsque vous serez en territoire canadien, vous allez découvrir de suite que nous ne sommes pas aussi polis  et tranquilles comme vous le pensiez. La brasserie se trouve tout près de la rivière et du moulin de pulpe de papier. Possiblement, le mélange des deux donne un unique et rafraîchissant goût à cet étrange brassage. Nous devrions posez la question au propre Moose. Une autre chose à ne pas manquer et qu’il faudrait ajouter à notre escapade ce serait la Tour Carleton Martello, en l’ajoutant à notre éventail national. Il s’agit d’une fortification stratégique de défense utilisé pendant la guerre de 1812 pour que les Américains demeurent sur la baie. Merci Martello pour tes grandes tours!

Maman devant la brasserie Moosehead

Le Nouveau Brunswick est tout au plus de mes provinces préférées du Canada – c’est dommage qu’elle soit si loin de chez moi – et les gens sont vraiment sympas. Ceci vient s’ajouter à cette belle expérience. J’ai quitté Saint Jean le lendemain, à bord d’un vieux traversier qui va de cette partie du monde jusqu’au bout de la Nouvelle Écosse. À présent, si jamais vous décidez de faire ce voyage, la seule façon de le faire ce serait en prenant la route (cela représente un très long voyage) ou bien en prenant le condor métallique (les vols internes sont souvent très chers). J’étais bien émotionné d’arriver enfin en question de quelques minutes à la plus récente Nouvelle Écosse, la province qui a accueilli mon père et sa bande de Bickford du Royaume Uni. En route à Digby et au-delà ! 

dimanche 23 septembre 2012

Wagons vers l’est


Ce week-end, je suis en train de peser sur le bouton de rembobinage, qui nous ramène a l’été 2005 – si vous êtes intéressé dans d’autres expériences de voyages, envoyez moi un e-mail et nous en discuterons. Les Bickfords étaient décidés d’investir leur temps de vacances en famille dans la région des Maritimes qui leur rapporterait de beaux souvenirs, ce fut notre plus nouveau membre de la famille qui le suggéra, ma belle-sœur, Melissa. L’Atlantique forme partie de ce grand pays, pour lequel mon père garde une place spéciale dans les souvenirs de mon père et il s’agit vraiment d’un endroit où les gens sont très accueillants. J’aime bien les habitants des Maritimes. Mon père passa la plupart de sa jeunesse dans divers endroits pas mal lointains dans la Nouvelle Écosse et le Nouveau Brunswick quand sa famille immigra du Royaume Uni. Ces villages champêtres n’ont pas trop évolué depuis son enfance, un peu comme la Genève de Rousseau.



Mon père avait envie de faire ce voyage depuis son retour au Canada en 2001, mais pour une certaine raison, il n’y arrivait pas à le faire. Il avait réussi à dévouer plusieurs années de recherche intelligente et avait même préparé une espèce d’itinéraire. En 2002, Brian s’est marié, ce qui nous a mené à nous concentrer cet été à l’Ontario en le faisant changer d’objectif gracieusement. Après tout, Niagara-On-The-Lake est un endroit très beau pour y passer une partie de l’été et j’ai eu ma première et seule sœur à l’âge de 21 ans. L’année suivante, il nous a vraiment fait peur, il a fait une sérieuse attaque cardiaque en rentrant chez nous après le bureau. Son prolongé séjour à l’hôpital se passa en même temps que la fameuse épidémie du SARS qui a frappé l’Ontario sévèrement, en particulier l’industrie du tourisme. À chacune et toutes les visites à l’Hôpital Général d’Ottawa au pavillon des soins intensifs  une interview de routine avait lieu, faisant un dépistage de visiteurs, il fallait répondre un questionnaire afin d’évaluer une probable exposition au virus. Je me faisais poser tous les jours des questions sur mes récents voyages en Asie – Je ne leur ai jamais avoué que j’avais été en Chine la nuit d’avant et étais revenu pour  propager le virus – et en ce qui concerne se gaver d’une grosse consommation de Porc impérial et de poulet Général Tao. C’était énervant d’observer  tellement de préjugé vis-à-vis les buffets chinois, les héros silencieux des étudiants universitaires et leur budget.

En juillet 2005, la délégation d’Ottawa des Bickford prenait la route les ramenant vers l’est,  en faisant plusieurs arrêts en chemin vers Ingomar, l’endroit touristique le plus sauvage de la Nouvelle Écosse.  Pour ceux qui ne connaissent pas trop bien cet endroit de la carte du monde, vous pouvez faire une petite et rapide enquête sur Google et chercher l’ìle McNutts, le foyer des lions de mer – comme n’importe quel autre lion de mer, sauf qu’il s’agit du genre de la Nouvelle Écosse. Un de nos arrêt en chemin ce fut le bel  Edmunston , une ville totalement bilingue dans un coin du Nouveau Brunswick. Ils parlent des deux langues officielles simultanément ce qui peu bien représenter tout un défi pour la plupart parmi nous, cependant faisant preuve d’un grand patriotisme. Nous avons goûté une des spécialités de la région au restaurant de l’hôtel où nous sommes restés, il s’agissait d’une crêpe très fine de blé noir appelée « ploy » mangée(à vos propres risques) avec une bonne couche de « créton ». Le créton est un genre de pâté, un mélange d’oignons, épices et  fesse de porc – délicieux, n’est-ce pas ?  La fesse du porc  n’est pas la première chose qui vous vient à la tête, spécialement lorqu’il s’agit d’un manque de connaissance d’agriculture ou bien du métier de boucher – comme pour la plupart parmi nous. C’est une coupe spécifique de la viande de porc, mais j’ai pensé auparavant qu’il s’agissait  de la cervelle de chèvre. Enfin, peu importe cela ne vous tue pas, au contraire ça vous fait devenir plus fort, comme l’on dit. En mettant tout cela de côté ça vaut bien la peine d’y goûter même s’il ne s’agit pas d’un repas faible en gras.

Le lendemain, nous avons mangé avec un grand plaisir un lunch délicieux dans la ville de Fredericton, la capitale de la province. Le chemin est spectaculaire, en bordure de la rivière Saint Jean et on ne voit que l’eau tout autour de la ville. Je n’avais jamais y été avant et fut tout à fait ébloui par la beauté du centre-ville. Il ne faut pas s’éloigner plus de cinq rues ou vous risquez de vous perdre dans la banlieu. Les vieux bâtiments sont incroyablement bien préservés, entourés de parcs bien sculptés et des jardins tous coloris, ajoutant une touche d’élégance à tout cet héritage culturel. Même le bureau du tourisme a un garde armé portant un beau manteau rouge – je ne l’envie pas, je n’aimerais pas porter un si épais manteau en laine lorsqu’il fait une température de 30ºC – pour contrecarrer une attaque terroriste.  Cet endroit a été colonisé premièrement par les Français à l’époque coloniale, hélàs on remarque davantage l’influence de l’histoire britannique au moment où s’est devenu partie de l’Empire. La population est plutôt de personnes âgées, mais il y a quand même la présence des jeunes qui fréquentent le campus University of New Brunswick, l’une de nos meilleures institutions d’études post-secondaires dans la région.



En descendant vers Saint Jean, Nouveau Brunswick – à ne pas confondre avec Saint Jean’s, Terreneuve, St. Jean, Québec ou bien San Juan, Puerto Rico – J’ai eu l’occasion de voir le pont couvert, le plus long, en Amérique du Nord,  possiblement même dans le monde entier, à Hartland. Il y a plusieurs nations qui ont construit des ponts de plusieurs kilomètres (ou quelques milles) , mais personne construit des ponts couverts comme les Canadiens. Nous sommes l’envie du monde. Si jamais vous avez besoin d’un point, nous serons heureux de partager notre expertise avec vous. Après tout, c’est notre cadeau à l’univers. La prochaine fois que vous traverserez un pont, luttant contre le vent et la précipitation que l’on dirait qu’elle tombe horizontalement au lieu de verticalement, vous penserez à nous et nos constructions pour l’humanité. Je suis peut-être aller trop loin – ou peut-être pas – mais c’est peut-être pourquoi nous sommes l’un des meilleurs pays pour vivre dans la planète. Ne jamais sous-estimer la puissance d’un pont.

dimanche 16 septembre 2012

Bob Marley, le Superstar du monde en développement


La plupart d’entre nous qui sommes hors de la culture raggae nous avons une tendance à faire des associations négatives concernant les admirateurs de la mystique naturelle ainsi que du mouvement (Les Rastas sont synonyme des vibrations hypnotiques positives) en faisant nos propres conclusions à partir des stéréotypes – surtout ceux qui ont été créés dans le pays même! Ce mouvement spirituel afro-centrique a apparu dans les années 1930 dans les Caraïbes  en empruntant des croyances essentielles des chrétiens et des éléments de la compliquée histoire atlantique du trafic d’esclaves. L’Empéreur Haile Selassie I de l’Éthiopie est considéré la réincarnation de Jésus et le sauveur qui fera revenir les gens noirs à la Terre promise.



Lors de ma convalescence, j’ai accroché a un livre que mon père m’a offert, « Bob Marley : l’histoire derrière chaque chanson », par Maureen Sheridan. Ce pionnier reggae est sans doute le plus reconnu ambassadeur de ce mouvement religieux et spirituel. Cette religion fit sa muse et il voulait diffuser la parole à travers le globe. Le livre donne une imagine vraiment inspirée de cet humble jeune garçon campagnard et son humble voyage qui l’a mené à devenir une vedette internationale. Au long de sa vie, il est devenu un des plus reconnus artistes – et sous les yeux de beaucoup de gens, un héro du monde – qui est venu du monde en développement. Même pas Ricky Martin a réussi à égaler la popularité de ce fameux fils prodige de la Jamaïque. La culture de la rue de la région  et les ondes dominant la vie quotidienne de Trench Town, un des plus fort ghettos de Jam-rock à l’époque, est également primordial pour sa musique. Il a en fait commencé sa carrière musicale d’abord comme artiste solo lorsqu’il habitait les bidonvilles, et plus tard il s’est fait ami de Neville O’Riley Livingston – mieux connu comme « Bunny Wailer »- et Perter Tosh, ce qui éventuellement donna naissance aux Wailers, un vrai coup de chance qui lança la musique reggae devant une audience internationale qui souhaitait vivement un nouveau son.

La beauté de la doctrine instrumentale adoptée en la plupart des mélodies est la simplicité. Dans les mots du même homme de la reggae : « Une bonne chose à propos de la musique, lorsque que ça vous frappe, vous ne ressentez pas de douleur. » Ses lyriques poétiques et puissantes l’on atteint sans avoir besoin de le crier de voix vive. Une grande partie de son matériel est né de sa tourmentée enfance lorsqu’il fut rejeté par son père, qui était blanc, il guetta les gens qui crevaient de faim lorsqu’ils se faisaient payer relativement rien du tout pour une journée de travail, son confort en l’amour de Jah et son manque de satisfaction avec un système qui le privait des droits de représentation pour la plupart de ses camarades. Lorsque sa musique vous frappe, c’est cela que vous ressentez. Ces chansons étaient toujours pleines de messages d’espérance qui ont captivé de nombreuses multitudes à partir de Kingston jusqu’à Sydney.Tout le monde voulait voir le spectacle et ce qui ne l’ont pas fait, disaient quand même qu’il l’avait vu. Des personnalités du monde du spectacle comme Stevie Wonder et Mick Jagger furent également pour la musique, mais il est toujours resté un Rasta réaliste avec tout et sa coiffure, essayant d’aider toujours tous ceux qui venaient le voir dans son île chérie – même après une tentative de sa vie qui l’avait contraint à l’exile. Il a fait la promotion du respect des uns vers les autres, un amour un seul cœur, - voulant dire que nous faisons tous partie d’une famille globale quelle que soit la couleur de notre peau, notre croyance et notre statut social - et pour défendre nos droits, qui tous continuent de résonner aujourd’hui.

La magie de Bob fut son incroyable possibilité d’atteindre tout le monde – bien qu’il était frustré d’avoir eu peu d’effet sur les Afro-américains pour des raisons indépendantes de sa compréhension. Des concerts à Milan, Tokyo et autres villes où l’anglais n’était pas parlé, tous ce qui étaient présents, étaient souvent capables de chanter les Wailers, tout en se secouant au battement animé. La musique rentre par les oreilles et passe à travers les veines pour vous laisser emporter par le monde universel du rythme et la danse mondiale de la paix. Dans le livre de Sheridan, elle mentionne que Marley était sous la surveillance de la CIA en raison d’une croyance apparemment « communiste » et sa capacité à influencer et attirer de grandes foules. Parmi les plus importants rassemblements dans l’histoire de ses performances et en devoir de son peuple, était le concert à Kingston « Smile Jamaica », visant à unir les belligérants de factions politiques. Gauche et droite, les trains d’extension ont été engagés en fusillades, laissant d’importantes victimes, y compris des femmes et des enfants pris dans les feux croisés et l’écart entre les pauvres et nantis a continué de croître à un rythme alarmant. Les hostilités ont cessé temporairement, mais peut-être surtout à cause d’un passé contaminé, la Jamaïque a été incapable de sortir d’une violente réalité frappé par la pauvreté, souvent au bord d’un échec comme un état-nation.



L’héritage de Bob Marley continue après son décès tragique à l’âge de 36 ans en raison d’un cancer répandu et incurable. En procurez-vous le livre si jamais vous le voyez et vous ne le regretterez pas. Sa musique a inspiré de nombreux actes musicaux, y compris un énorme boom dans les pays où le reggae est à peine une partie de l’histoire, comme l’Argentine, le Chili, le Mexique et le Venezuela, pour en mentionner quelques-uns. Son succès ne fut pas seulement en raison de son amour pour la musique, un don naturel pour communiquer avec une audience diverse, mais pour son dévouement à son métier. Ses paires le décrivent comme un homme en mission. Il était constamment en train de jouer la guitare, écrivait des paroles et avait des sessions qui duraient des heures entières sans faire de pause. Ses enfants gardent toujours des ressentiments envers leurs parents rock-stars y compris leur style de vie, ils ont grandi négligés (leur mère faisait partie de la chorale Marley I-Threes) peut-être ceci fut un sacrifice pour une réalisation de courte durée.

dimanche 2 septembre 2012

L’or du Yukon


La façon dont les étrangers voient le Canada est particulièrement intéressante. Pour une certaine raison, ils pensent toujours que tout le monde dans ce pays est blanc, blond et avec les yeux bleus – cela me fait penser à « Children of the Corn » ou bien le « Refuge of the Damned »  - J’ai témoigné plusieurs fausses et incroyables opinions. Des amis en Amérique Latine m’ont demandé: Est-ce vrai que votre gouvernement vous donne une maison? Bon! On dirait que j’ai raté cette opportunité! J’ai même écouté à la radio à Mexico des réclames à cet égard. Attention le bien-être, tout le monde est au courant! Vous seriez surpris si je vous disais combien de fois j’ai été approché avec cette question.

Nos canadiens, tellement blonds

Dans des économies émergeantes, en particulier en Amérique Latine, les Canadiens sont vus tout au plus comme les Américains – néanmoins, les gens de la région nous disent que nous sommes mieux comportés. Nous sommes tous des gringos  payés en dollars, sauf qu’ils ne pensent pas que nous dépensons également en dollars. Le Canada est aperçu comme un pays d’opportunités et nos citoyens comme des personnes qui ont les moyens pour renflouer le pays. Sûrement, ils regardent trop de réclames à la télé de Scotiabank. Sommes-nous vraiment plus riches que ce que l’on pense ? En fait, nous ne sommes pas bien différents du reste des économies avancées lorsqu’on le met ensemble avec le pouvoir d’achat : notre revenu discrétionnaire selon le coût de vie. Bon, nous sommes tous sans exception assujettis à de fortes taxes, mais une fois plus, nous pensons que n’importe où nous habitons nous jouissons d’une vie très agréable par rapport aux monarques d’antan, en grande partie grâce au crédit et les emprunts. Nous avons témoigné ce qui se passe lorsque nous suivons les informations à la télé. Cela peut se produire également avec votre propre économie chez vous. Vivre au-delà de nos moyens est une idée hantée, dans n’importe quel bout du monde.

L’Amérique Latine a un grand désavantage principalement à cause son histoire tumultueuse en politique, économie et sociale. Certains pays dans la région sont en train de faire un ménage de leur façon d’agir et commence une nouvelle étape. Leur expérience de la crise économique mondiale est tout au plus limité ce qui représente un climat d’investissement plus sécuritaire. Néanmoins, les instituions souvent ne sont pas solides et s’attendent à de nombreux changements. Des mouvements de guerrillas, le trafic de drogues, les leaders populistes, une petite et puissante élite, les enlèvements font toujours partie de la vie quotidienne en rendant ces situations instables. Potentiellement, quelqu’un comme Chavez pourrait entrer furtivement et « redistribuer » la richesse. Vous ne me croyez pas ? Bon,  soit avec ou sans l’élite vénézuélienne ni la classe moyenne que cela arriverait malgré tout. Avez-vous remarqué comment Cristina Fernandez (de Kirchner) a poursuivi sans cesse d’isoler l’Argentine du reste du monde ? C’est le moment de pleurer pour l’Argentine. Tout le monde à un point de  rupture, et la majorité des défavorisés qui portent un fardeau bien lourd peuvent définitivement réagir.

Cependant, ironiquement cela représente en même temps un avantage pour l’Amérique Latine vis-à-vis le Canada. Il existe un vrai esprit d’entreprise gravé dans le psychisme national. Les désagréables circonstances dont de nombreuses générations font face sont mêlées dans une certaine naïveté de la région dont ils l’ont dans leur sang et cela à donne naissance à une population extrêmement adaptable. Au Canada, si vous étudiez l’économie, vous devenez un économiste. Si vous étudiez l’éducation, vous devenez enseignant. Ç’est la norme. De nos jours vous avez besoin d’un diplôme ou d’un permis et les différents niveaux de gouvernement maintiennent le statu quo. Un spécialiste d’économie politique n’a pas le choix de devenir un importateur ou distributeur sauf s’il a les moyens pour suivre et payer des cours qui sont chers, pour ainsi éventuellement obtenir un certificat et une nouvelle carrière. La patience est une vertu.  Une fois après l’obtention du certificat, si l’on veut importer des pommes et de la crème à rasage, il faudra une autorisation séparément auprès des bureaucrates et payez un autre forfait. En Amérique Latine, les gens sont flexibles grâce à l’instabilité et il y a toujours des moyens pour arriver du point A au point B. Dans d'autre paus on a besoin d’un permis, mais souvent, vous avez juste besoin d’un bon petit cash pour ouvrir une porte barrée.

La vie sur la rue Bay à Toronto n'est pas la même pour tous

Notre plus grand avantage comme Canadiens est d’être né dans le bon pays lorsqu’il s’agit de sécurité. Peut-être c’est le sirop d’érable qui coule dans nos robinets qui nous rend si pacifique. Ou bien, c’est notre obsession pour le hockey où nous nous défoulons en âme et esprit et nous fera devenir un jour des criminels ? Peu importe, nous sommes l’envie du monde entier. Les sont attirés pour venir s’installer dans notre pays quand ils découvrent les salaires qui sont payés dans nos grandes villes, sauf que nos hypothèques et loyers sont plus élevés. Tout est relatif. Nous sommes aussi riches que les autres lorsqu’on compare le niveau de vie. Avant de faire le grand saut pour quitter votre pays et aller dans un autre, comme je le dis d’habitude, faites votre devoir afin d’éviter un grand choc qui vous brisera le cœur. Le seul or qui nous reste ici, ce sont les pommes de terre « Or du Yukon ».