Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 16 décembre 2012

Cette époque de l’année arrive de nouveau


Tout commence à avoir l’air à la Noël, c’est le moment idéal pour finir l’année 2012. Je serai de retour au Nouvel An avec toutes sortes de nouvelles histoires – sauf si les Mayas ont raison. Je vous promets que j’aurai de meilleures blagues et les anecdotes seront plus instructives. Comme les pirates disaient, « Les battements continueront jusqu’à ce que le moral s’améliore. » Je suis reconnaissant pour toutes les demandes que j’ai reçu dans ma boîte aux lettres tout au long l’année et vos messages toujours encourageants en disant que l’information est utile. Si j’ai fait une différence dans la vie de certains parmi vous, alors tous les efforts pendant toute l’année ne furent pas en vain.



Quant à tous ceux qui ont suivi ce blogue pendant ces deux dernières années, vous pouvez deviner que je passerai le temps des fêtes en famille et très content. C’est vrai, vous ne vous trompez pas, et je suis convaincu que c’est comme s’il s’agissait d’un moment magique. Les amis et la famille sont inestimables, ce sont les meilleurs cadeaux que nous avons pu avoir ou donner. J’attends toujours le temps de Noël avec impatience, parce que c’est une fois de plus le moment de la réflexion et de jouir des petites choses qui rendent la vie beaucoup plus agréable.

Chaque année apporte tout un paquet de défis qui nous encourage à commencer une nouvelle année toute fraîche qui ne peut être que meilleure que celle d’avant. Je préfère voir les choses sous un autre point de vue – Je crois que je suis un gars optimiste. Comment faire face à chacune des situations et se reprendre est le plus important, au lieu de penser à ce que l’on a passé l’année d’avant. C’est ce qui donne un sens au présent et prépare le terrain du futur, en nous présentant un monde magnifique d’opportunités qui incitent à un changement. C’est comme un rêve, mais cela fait des merveilles. Les miracles sont dans nos propres mains.

J’espère bien, que les histoires d’événements passés que j’ai supportées «gracieusement» avec ma famille, ainsi que les miennes, aient données un certain contraste à votre propre situation difficile et vous a donné un coup de pouce  au long du chemin. Lorsque nous arrivons en ce monde, personne, nous donne  un manuel d’instructions et  nous sentons comme si notre boussole intérieur avait éclaté. Lors de mon adolescence et au début de ma vie comme adulte ce fut certainement le cas, et je souhaitais que quelqu’un se présente pour me dire : « Hé William ! C’est comme ça qu’on fait. » En fait, nous en avons tous et chacun, notre propre chemin à parcourir dans la vie, mais la connaissance partagée peut nous aider tout au long du parcours.



Pendant cette saison de fête, je vous présente mes meilleurs vœux pour un joyeux Noël, plein de rire et de moments précieux dont vous garderez comme des beaux souvenirs et quand vous y penserez ce sera avec un beau sourire qui perdurera jusqu’à la Noël 2013. Nous le savons tous que le monde ne va pas finir ce mois-ci de décembre, mais nous espérons qu’au moins un peu de notre excédant de bagage négatif soit lassé et enterré, pour ainsi avoir une vie plus pleine et plus saine. Pour ceux qui passeront les fêtes loin de la famille ou qui ont personne avec qui passer le temps des fêtes, je serai avec vous par la pensée comme d’habitude et n’oubliez pas qu’ il y a toujours un éclairci à la fin du tunnel. Vous ne marcherez jamais tout seul!

Meilleurs vœux pour la Noël et le Nouvel An  2013 à vous tous !  

dimanche 9 décembre 2012

Faisant connaissance de votre camarade canadien


Cette fin de semaine, j’ai pensé que nous devrions continuer sur le chemin d’un apprentissage plus avancé, comme suite au blogue de la semaine passée sur les expressions canadiennes. Je suis fier de vous tous, vous avez réussi le cours (vous n’imaginiez pas que j’étais en train de vous noter). Vous recevrez vos certificats par la poste. Maintenant, nous avons besoin d’aller au-delà de juste s’exprimer comme un vrai Canadien.



Afin de bien s’adapter dans un contexte de traditions différentes et cultures distinctes, j’ai toujours pensé qu’il est essentiel de découvrir le plus possible, par exemple : Quels sont les sujets qui les intéressent ? Quel genre d’activités les attirent ? Que faut-il éviter de mentionner ? Quel est le protocole national pour se raser ?, etc. Voici quelques-uns des éléments – Sans aucun ordre en particulier – qui que les Canadiens soient comme ils sont.

1 .La nature : Le terrain de jeu du Canada

En grande partie, nous sommes des personnes urbaines (environ 80%). Notre bataille quotidienne est sur les chaussées qui sont entre les structures de bêton et les tours en cristal par là où passe les métros, les bus et les trains, avec notre fidèle tasse de café de chez Tim Horton’s dans la main. La civilisation canadienne risquerait de disparaître avec un manque de café. Nous sommes parmi les mieux connectés aux civilisations dans le monde des communications et le média social même si la rivalité de ce marché est minime.
Plusieurs d’entre nous, donnons une récompense à notre attitude responsable et notre éthique de travail avec une très bien méritée retraite dans la nature avec nos amis et amies, notre famille et simplement avec nous-mêmes. Nous avons besoin de reprendre notre souffle dans la campagne. Peu importe, si nous sommes à 30 degrés au-dessus de zéro ou 30 au-dessous à l’extérieur. Nous profitons de ce cadeau que la nature nous offre et de l’espace que nous avons entre nos frontières pour escalader, faire de la patinoire,  du canoë, du ski, du camping et n’importe quelle autre activité que nous avons envie de faire en plein air. C’est le moment pour débrancher de la technologie qui fait marcher cette autre vie que nous devons laisser chez nous.

2. Le patriotisme avec tolérance
Pendant mon séjour en Europe et en Amérique latine, j’ai remarqué que les drapeaux nationaux de beaucoup de pays sont montrés principalement dans les bureaux du gouvernement ou pendant des événements officiels. En d’autres pays, le drapeau est le symbole national prenant un tour d’exclusion. Penser que les jours de tension racial et ethnique sont loin dans le passé, est nier un véritable sens d’une réalité alarmante.

Vous allez remarquer que nous accrochons haut notre drapeau. Les gens portent des tuques, des chemises, des vestes et des casquettes (ils accrochent même un drapeau dans leur salon) comme un signe d’amour et de respect pour un pays qui accepte tout. Nous sommes un pays d’immigrants – y compris tous ceux qui ont quitté l’Angleterre et la France pour coloniser le nouveau monde courageux – et nous sommes fiers de continuer à accueillir ceux qui fuient la persécution ou simplement recherchent un nouveau début.

3. Toujours le temps pour la politesse
En général, les Canadiens ne sont pas de personnes « agressives ». Nous aimons la paix, le calme et le plus important, notre propre espace. Je sais, vous devez être en train de penser : « On dirait un endroit de retraités. » Nous savons bien qu’il y a certaines personnes qui ont le goût pour la vie sauvage, sont excentriques et ont un comportement grossier, c’est la raison pour laquelle nous comptons avec Montréal, Toronto et Vancouver. Nous traitons les gens de la façon que nous  souhaitons être traités. Il faut garder les choses en toute simplicité.

4. Il s’agit toujours du hockey
Il y a des gens qui ont fondé des religion, tandis que d’autres ont bâti de grands travaux publics qui font preuve du temps. Pour un Canadien, il s’agit toujours du hockey. Nous avons une équipe de basket de NBA, une équipe de baseball MLB, quelques équipes MLS, mais nous en avons aussi plusieurs coupes Stanley – le plus grand honneur dans le monde du hockey Lord Stanley, lui-même doué. Le hockey et le climat donnent aux Canadiens une opportunité de quoi parler ! Voici un fait, quelques personnes qui ne sont pas au Canada savent que : Nous avons sauvé le monde de l’apocalypse nucléaire en apprenant aux Soviétiques comment jouer au hockey dans les années 70. De rien tout le monde !

5. Soins de santé sociaux
Bon, c’est sûr que nos hôpitaux ne sont plus la même chose qu’avant. Notre médecine publique est en train de souffrir mais dans les cas d’urgence, elle est spectaculaire. Est-ce que les soins de santé sont gratuits au Canada parce que nous sommes des communistes ? Non. Nous payons des taxes à tous les ans pour maintenir l’activité de nos hôpitaux, le sourire de nos médecins et mettre nos patients en congé aussitôt que possible. Il n’y a pas de meilleure chose que sentir que l’on quitte l’hôpital après une opération sans penser comment va-t-on faire pour payer une énorme facture en plusieurs fois.



J’espère que ce deuxième cours de notre programme de leçons est à la mesure de vos attentes. Si jamais vous avez des plaintes ou bien vous voulez réclamer un remboursement, veuillez-vous adresser au Bureau de Postes Canada au phare de Peggy’s Cove, il y a deux ans qu’il a été fermé. Maintenant, ils ont tout le temps du monde disponible pour servir au public. Merci pour votre attention encore une fois mes amis(es) et à la semaine prochaine !

dimanche 2 décembre 2012

Comment parler en anglais canadien


Dès le commencement du temps, les hommes et les femmes ont toujours senti le besoin de communiquer de façon efficace à travers le moyen verbal – certains encore plus que d’autres, en fermant les yeux.  La langue a évolué selon les environnements spécifiques, les défis en commun et les intérêts partagés, lesquels peuvent être considérés comme des « régionalismes » ou des « nuances ». Ceci s’applique à nous tous aussi bien. Nous développons notre propre façon de parler tout au plus différente à celle de nos cousins américains et l’Empire britannique, cependant quelques éléments de ces deux cultures ont réussi à transformer nos propres expressions familières.



Si vous voulez embellir vos connaissances de la langue canadienne ou bien vous souhaitez vous sentir intégrer, vous devez penser de rester chez nous pendant un certain temps, veillez à ajouter quelques-unes de ces « beauties » à votre jargon :

  • Not too bad : Réponse typique à quelqu’un qui demande comment ça va. N’importe quelle autre réponse n’est pas tout à fait canadienne. Nous savons que tout pourrait allez mieux, mais que ce n’est pas génial à cause des taxes élevées que nous payons par rapport aux Américains.
  • Double double : Lorsqu’on va chez Tim Horton’s (souvent appelé Timmy Ho, Timmy’s ou Tim’s) ou dans n’importe quel endroit pour prendre un café, si vous prenez deux différents genre de lait et deux cuillers de sucre, celle-ci est la seule façon dont vous allez vous faire passer par un Canadien au moment de placer votre commande. Vous allez aussi penser que vous êtes cool en parlant de cette façon.
  • Loonie : Nous avons une pièce de monnaie d’un dollar avec un plongeon sur l’une des faces. Pas de mystère de ce côté. Personne ne l’appelle un dollar, tout simplement ce n’est pas correct. Nous en avons également une pièce de monnaie de deux dollars avec un ours polaire dessus que l’on appelle Twoonie. Ne sommes-nous pas super ?
  • Brutal : Il y a juste une façon de communiquer quand les choses ne vont pas du tout bien le jour même. Ex. : « La réunion que j’ai eu aujourd’hui, a été brutale. »
  • Two-Four : Ceci est employé pour décrire une caisse de 24 bouteilles de bière. Il s’agit de votre dépense la plus importante au Canada quand vous allez dans le magasin de bière (oui, nous pouvons acheter de la bière uniquement dans des magasins consacrés sauf si vous habitez au Québec…Étrange hein ?
  • Hydro : Pour la plupart des résidents des pays qui parlent anglais, ils reçoivent une facture pour l’électricité. Nous, nous recevons des factures pour l’hydro. Notre électricité est tout à fait comme la vôtre et n’est pas faite d’eau.
  • Poutine : Ce mets teneur faible en gras consiste de frites couvertes de sauce (faite à base du jus de la viande et de farine) et de fromage caillé reconnu pour vous faire sentir le cœur gros de joie et faire baisser le cholestérol immédiatement. Le gras est ce qui nous fait avoir l’air beaux et belles !
  • Beaver Tails : Maintenant, n’ayez pas peur ! Nous ne sommes pas des carnivores insensés. Il s’agit de pâtisseries traditionnelles frites qui on la forme de la queue du castor légèrement saupoudrées de sucre et de cannelle – bien qu’il y a de nouveaux glaçages, on ajoute de la crème glacée, du sirop d’érable ou de chocolat ou bien des fruits.
  • To table : Quand nous disons cela au Canada, nous voulons dire qu’il faut mentionner immédiatement le sujet que l’on souhaite discuter.
  • You’re welcome : Souvent j’ai dit « Thank you » aux États-Unis, les gens ont une tendance à répondre en faisant «mm ! ou hem ! hum !». Nous, nous ne faisons pas ça. Nous préférons les mots même si nous sommes de mauvaise humeur, vexés ou bouleversés nous répondons souvent avec une phrase complète ou bien on ne répond pas.


Il existe beaucoup d’autres expressions courantes en canadien anglais d’un bout à l’autre de la mer et il faut préserver cette langue précieuse. Nous ne pouvons pas supposer que notre propre langue est meilleure ou plus appropriée  que celle de quelqu’un d’autre puisque les circonstances qui se sont produites à travers le temps sont différentes et ont contribuées à former de cultures entières. Anyway (En tout cas) – mot que l’on entend souvent ici comme « anyways » - j’espère que cette feuille aide-mémoire vous aidera quand vous viendrez nous visiter dans le nord.

dimanche 25 novembre 2012

Laissons les singes tranquilles!


Cette fin de semaine, je vais vous égayer la vie un peu en partageant encore une fois une anécdote à propos des animaux. En mars 2007, j’ai fait un voyage avec mes parents en Espagne, la raison principale fut un voyage strictement de vacances. Mon radius d’opération avait été pal mal restreint depuis que j’avais fini mes études à l’université. Mes fins de semaine en général étaient souvent occupées avec des activités comme la recherche d’emploi et des voyages à Kingston pour rendre visite à mon grand-père à la maison de repos. Le siège pour nos vacances à La Madre Patria fut le pittoresque village de Islantilla en bordure de la mer, au sud près de la frontière avec le Portugal.



L’une de nos promenades, la plus longue ce fut quand nous sommes allés à Gibraltar, environ quatre heures en voiture. Pourquoi Gibraltar ? A dire vrai, mon père et moi voulions voir les singes Barbarie – à ne pas confondre avec les singes Burberry, qui sont vraiment à la mode. En fait, l’histoire de ce tout petit territoire britannique de 6.8 km2 dans les limites d’Andalucía est très intéressante. Ces énormes formations de rochers naturelles sur les rives européennes et africaines – lesquelles peuvent être aperçues de loin de l’autre côté de la baie – servent comme porte d’entrée à la Méditerranée, étaient connues dans les vieux tempos comme les Piliers d’Hercules.

Les Anglais captivèrent Gibraltar en 1704 pendant la Guerre de Succession espagnole – une importante guerre européenne sur l’unification des royaumes de France et d’Espagne sous une monarchie Bourbon. Pendant plusieurs siècles, elle a servi comme base stratégique pour la Marine royale et la petite colonie de 30.000 habitants en Gibraltar est très distincte de La Linea du côté espagnol. Et reste possiblement comme l’un des passages de frontière dans l’Union européenne avec un point de contrôle des douanes. Ce petit morceau de terre maque un clivage politique controversé entre l’Espagne et le Royaume-Uni. En fait, c’était premier voyage au Royaume-Uni ! Après avoir passé le passage des frontières, on doit alors soigneusement traverser la largeur d’une piste d’atterrissage de la Royal Air Force avant d’entrer dans cette colonie.

Il est vraiment curieux qu’une si minuscule colonie demeure tout à fait fortement armée. La ville ressemble vraiment à une version tropicale ou sous-saharienne de l’Angleterre ne laissant aucun doute sur leur allégeance à sa majesté royale. Nous nous sommes précipités par la ville recherchant une façon pour aller vers le haut du rocher et voir nos singes – nous étions sur un programme serré. L’importance de ses créatures magnifiques à la souveraineté des personnes est clef. La légende populaire dit que tant que les macaques du Gibraltar Barbarie existent sur le Gibraltar le territoire restera sous le règlement britannique. En fait, en 1942, leur population diminua à juste une poignée alors le premier ministre britannique Winston Churchill en a commandé de l’Algérie et du Maroc pour compléter le nombre en raison de cette croyance.



Après plusieurs obstacles, tel que les vents trop forts et les tours pas mal chers pour monter jusqu'au rocher, nous avons décidé de monter à partir du niveau de la mer environ 200 mètres pour trouver l'endroit où les singes se trouvaient. J'ai été surpris qu'ils étaient tous en liberté et en train de se promener un peu par tout. Un des singes a remarqué que mon père portait un sac en plastique, il est venu derrière lui et lui a piqué notre provision de bouteilles d'eau. Ce fut la première fois que je me suis volé par un singe. Après ce malheur, de ne pas respecter ma propre personne et de nous amuser avec nos nouveaux amis, nous avons décidé de quitter le rocher, descendre et revenir à Islantilla. Aussitôt de retour au centre-ville de Gibraltar, j'ai vu un singe Barbary perché sur un arbre en train de manger un gâteau. On dirait qu'après tout nous n'étions pas obligés de monter jusqu'au rocher.

dimanche 18 novembre 2012

Route vers Rio : Pas de Samba pour le Canada


Le Canada est souvent reconnu internationalement comme une centrale électrique de hockey sur glace. Ce fait incontestable est une source de grande fierté pour la moyenne canadienne. Ces bons spécimens hypothéqueront même leurs maisons pour s’assurer que leur fils deviendra le prochain Wayne Gretzky (le Maradona du Canada) avec des milles et des cents de dollars (investis) pour financer leur rêve. Ce peut ne pas être le rêve de junior mais hé ! si jamais il devient une étoile. Je suis pris en compte ! Vous trouverez des toutes petites ligues – des ligues compétitives pour enfants – avec un premier entraîneur dictant les stratégies du match accompagné de deux ou trois autres entraîneurs pour comment manipuler les bâtons, le galet de hockey, le patinage de vitesse et la résistance.



Les enfants préférant le soccer (alias football ou foot), le  quatrième sport récréatif de préférence dans le pays, ont un camarade chauve qui fume un cigare de magasin de dollar, en train de discuter avec sa femme au téléphone sur la pension alimentaire comme premier entraîneur.  Il arpente le long de la ligne de touche respirant et donnant seulement un accès occasionnel à son peloton – bon au moins cela peut garantir un peu d’humour pour les enfants. Quelques enfants portent des uniformes voyants, d’autres leur jersey préféré des clubs européens. Indépendamment de la garde-robe, chacun essaye d’émuler les dieux du merveilleux jeu sur budget plus modeste que celui du hockey sur glace. La boule gaffe dans les deux sens après un reflux erratique et  écoulement facilité par un arbitre qui est bien connu au sport, tout à fait comme un babouin démantelant des mines terrestres. À des occasions plus fréquentes, un observateur impartial peut même noter l’absence d’un fonctionnaire de match – parfois l’idéal confronté à l’ancien scénario.  Développant le jeune talent tout frais à cet âge.

Comme un fan de foot ayant témoin de première main de certains des plus grands moments dans le jeu, je sens la discrimination vers le sport dans le grand nord blanc. Une discrimination alimentée par un man que d’intérêt financier. Nous pouvons à peine appeler nos ligues nationales professionnelles, puisque nous manquons une division de rangée supérieure comme la EPL, La Liga, la Série A ou même la Première division congolaise. Nous avons un rôle mineur dans la MLS, qui est plus une conglomération des concessions que des clubs dans la proximité ou la ville qui lutte de sang fort, transpire et pleure pour éviter se délaisser. Si vous avez les moyens, une base de fan et un stade ordonné avec un espace restauration et un centre commercial, vous serez possiblement capable de joindre la ligue tant que vous pouvez garder un bénéfice. Il ne s’agit pas d’une ligue fondée sur le mérite qui récompense la persévérance et punit la contre-performance. Ce sont les mêmes sports professionnels américains qui modèlent des équipes comme The Seatle Sonics qui disparaissent ou les Lakers qui se déplacent pour aller dans une ville sans lacs. Cela fonctionne pour leur marché mais endommage la structure et la philosophie du football international – je veux dire ce jeu où l’on donne de coups de pied au ballon, qui n’est pas porté à travers le terrain – et le plus important, gêne avant tout consolider le talent.

Les rêves du Canada d’arriver à la prochaine coupe du monde au Brésil se sont décimés par l’équipe de l’Honduras sur une mission, en perdant un match qui devait être gagné 8 buts à 1. On dirait qu’il s’agit plutôt d’un résultat de hockey ou de baseball mais c’est notre stratégie d’habitude dans de le processus de qualification. Après un résultat si honteux, nous ne devrions pas nous faire de soucis de ne pas y arriver à la grande étape, car il est possible que de meilleures équipes aient marqué des Records Guinness battant nos jeunes gars. Pouvons-nous faire quelque chose pour la prochaine saison pour qualifier pour 2018? Peut-être pas. La seule solution pour notre maladie du foot est de voyager au Brésil avec une valise pleine de passeports et les donner au compte-gouttes dans un effort de recruter le prochain Neymar ou Ronaldo, espérant qu’ils rapporteront et étayeront notre manque de capacités naturelles consolidées à partir d’un jeune âge. Le seul obstacle de cette prescription est que notre gouvernement peut penser que ce n’est pas la meilleure façon d’utiliser notre Département de citoyenneté et d’immigration. Il me semble que la politique étrangère est toute dans l’œil du spectateur. En tout cas, nos femmes sont assez étonnantes contrairement aux hommes, bien que la politique de la FIFA ait joué un rôle controversé menant aux points faibles multiples.



Les fans des sports canadiens son généralement des défenseurs soutenant seulement un seul vainqueur. Lorsque la marée change, leur appui d’hésitation fait autant. Même quand le Canada a gagné la Coupe d’or CONCACAF en 2000 battant les invités de la Colombie 2 – 0 dans la finale, la victoire à peine a soulevé le profil du sport nationalement. Je rappelle que le jeu a lieu dans un stade quasiment vide quelque part dans les Etats-Unis. Les fans au Canada sont rapides pour se tenir en arrière des équipes nationales représentant leur origine héréditaire ou bien un autre pays comme s’il s’agissait de choisir une des équipes dans la ligue basée sur concession des Etats-Unis avant de soutenir nos propres garçons. Il n’y a aucun espoir pour l’histoire de Cendrillon ou le triomphe opprimé dans le cœur du football canadien. Si nous voyons un changement de cet appui, nous devrions commencer à être témoin de la naissance d’un nouveau jeu et si tout va bien d’un véritable investissement économique, transformant la quatrième activité de loisir préférée du Canada en quelque chose qui ressemble à une équipe internationale.

dimanche 11 novembre 2012

Jour du souvenir – N’oublions jamais


On dirait que cette année, beaucoup de dates importantes sur le calendrier coïncident avec mes nouvelles publications. Cette étrange coïncidence est favorable pour mes chers lecteurs hors du Canada, qui espèrent avoir une meilleure idée du peuple qui se trouve jusqu’en haut du globe terrestre,  et qui nous font envie de leur climat des Caraïbes lorsque l’hiver vient s’installer. En outre, ceci nous aide à rappeler nos habitants des racines de ce grand pays, lesquelles nous mettons souvent de côté pour nous tremper dans le monde des soucis. Je continue à me concentrer sur l’importance de notre passé comme s’il s’agissait de la colonne vertébrale de notre identité comme pays.

Tombe du soldat inconnu à Ottawa

Le 11 novembre, plusieurs pays, ceux qui ont participé dans la Première Guerre mondiale commémorent tous ceux qui ont lutté aux côtés contre les allemands. Les domaines du British Empire (y compris le Canada) se sont rassemblés immédiatement sans y penser pour appuyer la déclaration du Royaume Uni, déclarant la guerre officiellement contre l’Allemagne. Notre participation dans la Première Guerre mondiale changea notre histoire en raison de nos sacrifices et contributions, rendant possible une certaine séparation de Britannia – sauf qu’elle a aussi créé une division entre le peuple anglais et le français. Les troupes canadiennes luttèrent pour la première fois sous leur propre drapeau comme unités en les différenciant de l’empire  et nos efforts dans les batailles de Crête de Vimy, Passchendaele et la bataille de Somme dont on se souvient toujours et surtout aujourd’hui.

Comme conséquence de cette terrible guerre, le Canada a subi des pertes impressionnantes 67 000 morts et 173 000 blessés d’un contingent de 620 000 personnes mobilisées. Même si ces chiffres semblent bas lorsqu’on les compare à d’autres contributions internationales  (à mon avis il s’agit d’une importante proportion), le Canada comptait avec une population d’environ 7 879 000 habitants. En d’autres termes, notre contribution à la défense de la Patrie contre les Allemands représentait 8% de notre population. Les Canadiens étaient considérés des soldats experts et professionnels et très redoutés par les Allemands comme un présage d’une attaque imminente. En plus de notre rôle dans le front européen, un grand nombre de nos gens s’occupait aussi dans le pays à préparer les munitions et autres approvisionnements stratégiques. 

Dans la Deuxième Guerre mondiale, le Canada a également contribué avec 1.1 million de soldats et fut le premier pays du Commonwealth Nations à envoyer les troupes au Royaume Uni. Après deux sanglantes guerres mondiales, nos forces armées furent des plus grandes mais notre armée commença à diminuer son effectif, se transformant en une force internationale policière. Le Premier Ministre canadien Lester B. Pearson a dirigé l’initiative de missions de Forces de paix à l’Organisation des nations unies qui venait d’être créée afin d’éviter une autre grand guerre à grande échelle après quarante ans extrêmement brutales. Les Forces de paix  entrèrent dans les zones de conflit, se mettant directement au feu essayant de promouvoir des conditions de paix. Il existe toujours beaucoup de conditions pour améliorer le protocole opérationnel des unités dans ce corps militaire, mais il existe déjà plusieurs cas qui ont réussis comme nous l’avons pu observer au Burundi, au Cambodge, en El Salvador, au Guatemala, en Haïti et en Suez, juste pour nommer quelques-uns.

La ville d'Ottawa se souvient

Le jour du souvenir n’est pas un moment pour discuter de politique derrière les conflits qui ont enlevés la vie à nos soldats ni à ceux d’autres pays. Aujourd’hui, nous reconnaissons les efforts, pensant à la vie, le service et le dévouement. Ces hommes et ces femmes laissent tout pour servir leur pays. Nous sommes reconnaissants de leur travail et grâce à eux, nous pouvons être loin de combattre, former nos propres opinions et débattre jusqu’à la fin du monde. Leurs vies changent pour de bon en raison de ce qui est soumis, revenant avec une lourde valise pleine de souvenirs inoubliables dont nous ne pouvons même pas imaginer et qui peut même causer des troubles mentaux causés par le traumatisme et qui touchent à la fois toute la famille. D’autres quittèrent leurs êtres chers et ne sont jamais revenus pour les retrouver. N’oublions jamais!

dimanche 4 novembre 2012

Le nez bleu de Lunenburg


L’UNESCO a déclaré  le village de Lunenburg en Nouvelle Écosse comme Patrimoine de l’humanité, comme moi aussi je l’ai fait, avec cette tasse de café ce matin. Cette colonie sur la côte de l’Atlantique n’est pas « Un port quelconque ». Son histoire commence à l’époque coloniale quand les protestants décidèrent s’établir là, et survécu plusieurs attaques de la part des catholiques dirigés para la confédération Wabanaki, la guerre d’indépendance des yanquis et la guerre de 1812. Ce qui est intéressant est la diversité qui existait déjà dans cette région depuis le commencement de ce pays, comme nous le savons déjà, des anglais, des français et des autochtones qui ont décidé hisser le drapeau blanc, pour préparer ainsi l’accueil de nouvelles cultures. La solution pour n’importe quel argument est de créer un espace qui puisse durer deux cents ans et sûrement nous trouverons la paix.

Le quai de Lunenburg


Pendant ce voyage de la famille l’année 2005, nous sommes allés à Lunenburg. Mon père fut le seul qui savait ce qu’il cherchait dans cet endroit. Après tout, ce fut son idée d’aller visiter cet endroit, et il ne regretta pas sa décision, ni la mienne de m’avoir uni à la promenade. Mon père partage de nombreuses caractéristiques avec la tribu d’origine, y compris une certaine passion pour la mer. Les britanniques ont réussi à contrôler les voies maritimes dans le monde entier à partir d’un tout petit point sur la carte. Depuis que j’étais enfant, j’ai des souvenirs de voir mon père en train de faire des petits bateaux en bois avec ses outils. Ce fut comme s’il était possédé par les démons de la menuiserie, il observait tous et chacun des détails afin d’éliminer les imperfections de son chef-d’œuvre. Il nous a même fait un navire de type destructeur pour nous amuser avec nos petits soldats avec lesquels nous nous amusions. À Lunenburg, un bateau très spécial l’attendait et il l’avait attiré depuis plusieurs années.

Immédiatement après notre arrivée dans le village, nous avons cherché au centre-ville un endroit pour laisser la voiture et continuer notre promenade à pied pour mieux connaître l’endroit. Celui-ci ne fut pas seulement la première colonie anglaise hors de Halifax, mais fut reconnu comme un centre important à la construction de bateaux et à la fois un port clef dans cette partie du Canada. Actuellement, le tourisme est le pain de chaque jour comme beaucoup d’autres jolis endroits dans la province, accueillant tous les ans des milliers de visiteurs. Le centre-ville est un reflet de son architecture et de son unique design civil, s’étendant tout au long du port, avec de nombreux hôtels et auberges typiques qui contemplent la baie. Il y a aussi beaucoup de restaurants qui préparent un grand choix de mets typiques de fruits de mer, et offrent quand même l’option d’un menu alternatif pour ceux qui préfèrent les délices du monde terrestre. Il est possible de visiter plusieurs galeries d’art, des boutiques de souvenirs et des musées pour nous éduquer de l’importance de la mer et nos efforts pour le dompter.

Mon père avait l’air à un enfant qui se réveille le jour de Noël, lorsqu’il cherchait son cadeau au port, le Bluenose (le nez bleu le plus fameux).  Ce bateau est sans doute l’attrait du peuple lorsqu’on se promène hors de chez soi. Le Bluenose a été un bateau de pêche et de compétition contre des champions américains, gagnant à plusieurs reprises et devenant invincible dans sa catégorie. Ses grands succès ensemble avec sa beauté l’ont transformé en un icône national pour son peuple. L’équipage et son équipe d’ingénieurs décidèrent au long de plusieurs années de faire certaines modifications pour ainsi le mettre à point (de la même façon que nous le faisons avec nos ordinateurs lorsqu’on les allume) créant ainsi à présent le Bluenose II. Il y a des projets aussi pour la création d’un Bluenose IV même si l’on considère que l’époque doré de ces précieuses bêtes – dans le monde des voiliers, celui-ci est le roi – qui font partie de l’histoire.

Les Bickfords et le Bluenose (on dirait une histoire de La Fontaine)

Si pour une certaine raison dans vos voyages dans la planète vous pensez à la Nouvelle Écosse comme destination, Lunenburg a la priorité après Halifax. Si jamais notre super étoile maritime est partie en voyage pour signer des autographes à ses chers admirateurs, il y aura quand même beaucoup de choses et endroits à visiter dans beau village. J’aimerais y retourner un jour pour passer les vacances d’été, prendre le thé ou bien tout simplement pour marcher au long du port et voir le couché du soleil en disant à demain à la fin de la journée, parce qu’il doit aller ailleurs pour apporter sa chaleur. Sans aucun doute c’est une belle expérience pour apprendre beaucoup sur l’histoire de la pêche, le dialogue compliqué interculturel qui exista autrefois et s’amuser un bon moment avec la famille.