Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 28 août 2011

Multiculturalism: Construisant le mosaïque


Depuis la naissance du Canada, des partenariats entre différentes cultures ont été encouragés afin de bâtir une nation. Français et Anglais, concurrents européens à jamais dans leurs aspirations empiriques, définissant les bases pour les générations à venir de tolérer les uns les autres, et accepter leurs différences. Depuis mon enfance, j’ai fièrement compris ce lien indissociable entre les deux fondateurs de mon pays, du fait que mon père est britannique et ma mère française. La diversité était dans mon sang. D’autre part, les exemples que j’avais connu de la culture nationale tout au long de mon expérience en Amérique du Sud promurent l’homogénéité. De nombreux projets nationaux de construction développaient une idéologie unificatrice commune afin de former une forte identité. La plupart de ces territories comprennent une variété de micro-cultures internes,  parfois mentionnées comme identités régionales incapables d’éclipser un patriotisme profondément enraciné. On attend que les immigrants embrassent la nouvelle marque nationale, de l’adaptation à la culture locale, en créant un uniforme. Le Canada a certainement pris ses distances de cette pratique depuis mon arrivée dans ce monde. Ce processus d’assimilation avait grandement facilité ma compréhension de la population du pays hôte et de la culture ainsi que l’identité aidant au processus de l’intégration et la création d’un éternel lien avec le pays.

Pierre Elliott Trudeau, le Premier Ministre du multiculturalisme

Le Canada a servi de refuge pour les personnes qui ont quitté leur patrie en temps de détresse dans la recherche d’un refuge sûr. Plusieurs vagues d’immigration ont donné au pays une nouvelle forme grâce au cadre fixé par nos Pères britanniques et français de la Confédération. Néanmoins, célébrer la diversité n’était pas une priorité jusqu’au XXe siècle. Un nouveau champion en train de régler l’étape de l’inclusion culturelle fut le Gouverneur général Lord Tweedsmuir, qui a favorisé le caractère unique des groupes ethniques et de leur contribution au renforcement de notre caractère national au cours de son discours inaugural en 1935. Il a affirmé que la plus forte des nations unies est celle des différents éléments raciaux contribuant à la fondation d’une société positive. Dans les années 70,  le premier ministre Pierre Elliot Trudeau toujours charismatique avec le gouvernement canadien ont approuvé le multiculturalisme, en reconnaissant officiellement l’importance de l’immigration et la nécessité pour le pluralisme. Il a déclaré en 1971 que le Canada devrait adopter une politique multiculturelle, la Loi sur le multiculturalisme, en reconnaissant et en respectant le mosaïque qui favorise l’inclusion et s’oppose au style d’idéologie des Etats-Unis du «Melting pot». Bien qu’adopter cette politique d’assimilation d’une façon informelle, avait été notre condition tacite pré-établie à ceux qui sont venus s’installer dans le Grand nord blanc jusqu’aux années 1960. Si les gens étaient obligés ou pas cela était leur propre choix.

Tout au long de ma vie, j’ai toujours rencontré des jeunes détenteurs d’un passeport de divers pays qui possédaient également certains éléments de patriotisme. J’ai pris connaissance de leur culture grâce à une interaction regulière, anecdotes personnelles de leur patrie, leur histoire et les stéréotypes qui peuvent être parfois exacts – comme tous les Canadiens sont polis, les Américains savent comment mettre un show ou bien les Français qui ont de l’amour pour leur parfum. J’ai bien compris que le pays de quiconque élabore individuellement de vastes et uniques aspects unifiés tout en définissant leur fiéreté nationale: par conséquent leur sentiment d’appartenance à une communauté plus grande et spéciale. Ce groupe spécial de personnes forme une nation. Ce mot est très sensible pour nous comme scientifiques politiques, ainsi que pour ceux qui ont un sentiment patriotique à fleur de peau. Un pays est défini par ses frontières géographiques sur une carte et pourtant, il peut s’agir de différentes nations qui se chevauchent dans ces frontières, chacune avec ses propres intérêts nationaux – ce qui est le cas particulier de la Grande-Bretagne, l’Irlande, la Russie, l’Espagne, la Suisse et de nombreux autres pays, y compris le Canada. J’ai continuellement alimenté cette croyance erronée d’une nation et un pays étant égaux, ainsi que la forte l’entité psychologique. Après tout, nous identifions tous les concepts qui sont inconnus et mal interprétés avec ceux qui sont plus familiers pour nous jusqu’à ce que les circonstances nous démontrent autrement. Pendant, les trois ans que j’ai passé au Chili, je me suis apperçu d’une culture homogène, j’ai également fait attention à la langue, la religion, et les groupes minoritaires étaient très peu nombreux par rapport à mon pays de naissance.  Néanmoins, les Européens, les Mapuches, et le mélange des deux étaient une réalité du processus d’assimilation du Chili profondément enracinée dans le cadre du pavillon. Comme j’avais témoigné une composition similaire de la population vénézuélienne au cours des trois années que j’ai vécu dans ce pays, systématiquement j’ai associé ces réalités avec ma patrie. Si nous sommes tous sous le même drapeau national, nous sommes tous pareils, indépendamment de notre origine ou bien ayant acquis d’autres facteurs importants tout au long de notre vie.

Ottawa s’est relevée être un test majeur à ce concept. La région métropolitaine est maintenant la quatrième en importance au Canada avec une population estimée à 1 130 761 (st. 2006) avec  202 730 habitants nés à l’étranger (près de 18 pour cent) des habitants nés à l’étranger de la population totale, selon le rapport 2006 du recensement de Statistique Canada. Bien que j’ai vécu dans la banlieue, calme paradis, de Hunt Club, un quartier traditionnellement anglophone, il était évident que cela a été la modification. Parmi les endroits que je fréquentais le plus dans les environs du quartier étaient le Chemin McCarthy, la Promenade Paul Anka où l’on pouvait trouver un magasin de vidéos, le supermarché A&P, la pharmacie Shopper’s Drugmart, une sucursale de la banque Scotia et le Centre communautaire. C’était l’endroit stratégique pour faire nos provisions pour tous les articles de base. Cette medina a démontré une promesse d’un nouveau monde quand celui-ci a été persécuté avec les conflits – quelque chose que j’ai remarqué dès le début lors du Caracazo et la fin de la dictature. Ce n’étaient plus des gens, mais des représentants de différentes nations dans un pays avec la tête et l’esprit mélangés. C’était comme si mon petit monde comme expatrié au Chili était devenu plus grand. Les banlieues d’Ottawa montrait de jeunes enfants du moyen-orient en train de jouer avec des enfants d’origine somalienne, et de petits entrepreneurs de l’Asie du Sud qui offraient des services comme traiteurs pour toutes sortes de restrictions de régime alimentaire, et mon préféré, la Révolution Shawarma! Peu importe où on se trouve dans la ville d’Ottawa, les possibilités d’être toujours près d’un restaurant libanais vendant des shawarmas ainsi que d’autres spécialités culinaires, comme les kaftas et les falafels, n’y manquaient jamais. Malgré que je ne suis pas un grand connaisseur de la cuisine du Moyen-orient, je ne possède non plus une connaissance approfondie des mets nationaux, mes papilles gustatives ne sont guère déçues.

La jeunesse multiculturelle, notre avenir

Lors d’un départ turbulent, dans la plupart des centres urbains au Canada, le multiculturalisme est devenu une force positive dans les années 1990. Une porte s’ouvrait pour accueillir d’autres exemples de modes de vie, de valeurs, de croyances, de traditions et de nourriture. D’un autre côté, certains immigrants avaient commencé à avoir des problèmes dans le marché du travail, du fait que les institutions canadiennes, les conseils et autres organismes ne reconnaissaient pas les études accréditées à l’étranger. Les études supérieures après le baccalauréat n’avaient aucune valeur pour beaucoup de ces optimistes qui rêvent d’un nouveau monde d’opportunités comme les médecins, les avocats, les dentistes et autres professionnels. Les circonstances ont obligé ces professionnels qui auraient pu contribuer au développement social canadien, tout en acceptant des emplois avec moins d’exigences. En outre, pour les deux groupes, les immigrants et les Canadiens,  le multiculturalisme a été encourageant à la propagation d’une mentalité de «ghetto», en suggérant aux nouveaux arrivants de rechercher la culture de chez eux, en évitant l’interaction avec le reste de la société. Pendant le temps que j’ai passé à Ottawa, j’ai remarqué que les gens qui étaient nés au Canada étaient tolérants et patients, spécialement envers ceux qui parlaient l’anglais avec difficulté. Néanmoins, j’arrivais à comprendre comment les gens peuvent se renfermer en eux-mêmes lorsqu’ils ont des obstacles pour communiquer. Les changements parviennent à ce qui est familier. Lorsque vous vous déplacer, vous sentez comme si vous avez les deux pieds dans de différents pays. J’ai vécu ceci. Le changement a été difficile au point de vue de l’immédiat choc culturel multiple de paramètres complètement étrangers. Il n’y a pas moyen de se préparer, il faut juste s’adapter et avoir une attitude très positive et flexible lorsqu’on fait face à la détresse. Par la suite, le temps va guérir tout et notre chez nous prend tout un nouveau sens.

dimanche 21 août 2011

Introduction aux politiques canadiennes

Après une année passionnante de retour à la capitale du Canada, le choc culturel inverse avait été surmonté avec succès. Papa avait repris son travail dans l’immeuble Pearson Building d’une forme étrange sur la Promenade Sussex, le même siege où il a commencé sa carrière en Affaires étrangères depuis longtemps. Brian et moi fréquentions le Lycée Claudel, nous nous amusions avec nos amis, en plus des activités extrascolaires et quelques petites sorties. Maman s’occupait de bien garder tout en paix chez nous et travaillait en même temps comme interprète langagière, ce qui s’appliquait bien à sa nature multitâche. Le plus grand obstacle pour nous tous a été de nous habituer de nouveau au rigoureux hiver. La toundra blanche et froide de l’Ontario était plus accueillante lors de nos vacances à Noël. Je garderai toujours une certaine admiration en vers mes compatriotes canadiens pour leur esprit de lutte, la force d’âme et les analyse détallé pour faire face à cette saison sans problème. Lorsque j’ai quitté Ottawa avec famille en 1986, quelque chose dans mon système génétique me fait faute afin de pouvoir me programmer à de telles températures extrêmes. L’hiver semble être beaucoup plus long chaque année et l’été plus court. Néanmoins, en octobre de 93, je me suis réuni avec un de mes vieux copains dont j’ai rencontré à Santiago: la démocracie. Cela fut à l’automne de la 35ème élection fédérale du Canada et les enjeux étaient élevés pour le parti au pouvoir.

La vue de la coline du Parlement depuis Gatineau, Québec

La rivalité politique historique dans notre monarchie parlementaire canadienne a vu les conservateurs (ou les progressistes-conservateurs ) et le parti liberal avec un avantage evident sur le reste du Canada des partis politiques. En fait, de tous nos premiers ministres depuis la Confédération en 1867 provenaient de l’un ou l’autre parti politique. Avant 1993, les conservateurs avaient de deux gouvernements majoritaires dos-à-dos avec Brian Mulroney – un gouvernement majoritaire est quand un parti contrôle plus de 50% des sieges à la Chambre des communes.En fait, quand le parti de M. Mulroney a remporté les elections de 1984, il a été le gouvernement le plus grand jamais vu dans l’histoire du pays, remportant une grande majorité de sieges dans chaque province. Son parti comprenait des populists sociales conservateurs à l’Ouest, des conservatifs fiscaux dans la région atlantique du Canada et l’Ontario, et les nationalists au Québec, une autre raison qui contribua au succès de sa réelection en 1988. Néanmoins, la montée au pouvoir est aussi historique que la perte au pouvoir du parti. Lorsque la recession est venue s’installer dans les foyers, les budgets des familles ont été fortement touches, les gens se posaient des questions vis-à-vis le gouvernement et par rapport aux gros fardeaux financiers. Le taux de chômage augmenta dramatiquement et tant le deficit budgétaire federal comme la dette continuaient d’augmenter. Parmi les meilleurs plans de contingence que le gouvernement Mulroney amena était celui de la taxe des biens et des services (ou TPS si vous le préférez, récemment connue comme la TSH) laquelle a rendu les Canadiens très heureux depuis qu’elle a été appliquée. Vous pouvez vous représenter la lutte pour faire tout coïncider et à présent vous vous retrouvez en train de payé une taxe supplémentaire. Curieusement, au cours de ce dernier ralentissement économique les enterprises évitent le mot «recession» - bien qu’il semble plus comme une nouvelle Grande depression – il a été aussi dur lorsque les familles ont été secouées par une nouvelle taxe . La TSH dont je viens de mentionner.

Dès le début de la longue campagne politique des sept jours de la semaine, mon père suivit à la télé très attentivement, les nouvelles avec Peter Mansbridge afin de suivre en details les événements en cours. Je m’y suis joint avec un vif intérêt après avoir fini mes devoirs de l’école. J’avais suivi et appuyé avec avidité le processus electoral chilien, mais cette fois les elections se passaient sur notre terrain, c’est-à-dire chez nous. J’étais sûr que le carnaval démocratique ainsi que l’euphorie des elections aller exploser à travers le Canada de d’un bout du pays à l’autre, de côte à côte. Néanmoins, il semblait davantage que les Conservateurs s’étaient effondrés pendant le dernier mandat de Mulroney. L’échec de cette prétendue grande coalition qui avait été extrêmement fructueuse dans leur victoire historique de 1984 a échoué. Les principaux parties fédéraux étaient encore les libéraux et le PC (à ne pas confondre avec la marque «Le Choix du Président» des supermarchés Loblaws qui en fait ont de délicieux produits en vente. Essayez-les si vous ne l’avait pas encore fait!), mais il y a eu du travail de forces émergentes contre les conservateurs. Les conservateurs sociaux de l’Ouest ont formé le Parti réformiste du Canada, avec l’Alberta comme leur abri, et le ministre du cabinet conservateur du Québec, Lucien Bouchard l’a rompu pour former le Bloc Québecois, ce qui amena des ministres conservateurs et libéraux de la Province du Québec. Comme un fier Franco-canadien, Franco-ontarien, citoyen francophone du monde, je n’arrivais pas à comprendre pourquoi ce parti avait été formé, ou bien ce que l’Accord du lac Meech voulait dire. J’étais bien conscient que ma langue principale était sous-représentée dans organismes gouvernementaux, les ministères et institutions, et pourtant je n’ai pas pu comprendre ce qu’ils voulaient rompre avec la Fédération canadienne de former leur propre pays. J’ai été élevé avec l’idée qu’il fallait respecter les différences et étendre la main de l’amitié vers toutes les bonnes personnes, indépendamment de leurs antécédents. Le BQ       n’avait jamais caché l’ordre du jour sécessioniste et leurs hommes politiques ont été rapides à diaboliser le Canada anglais – dans ma famille, représentant mon père. Le dernier mais pas le moins important était le Nouveau parti démocrate du Canada, ayant comme leader le MP du Yukon Audrey McLaughlin representant un peu plus la gauche.

Je savais que je n’avais pas le droit de voter et que je ne pouvais pas avoir aucune influence sur la decision à prendre. J’ai compris que ce moment se balançait en faveur de Jean Chrétien et les libéraux, avec les électeurs qui considéraient le parti comme changement rafraîchissant et le seul concurrent avec des idées tangibles. En fati, ils avaient lance leur campagne en encourageant le Livre Rouge, un document précisant exactement ce que gouvernement liberal ferait dans le pouvoir. Possiblement, pendant leur temps dans l’opposition, après avoir remporté quelques sieges, ils ont pu rédiger ce document méticuleusement afin de bien  le présenter quand il serait le moment de le faire. J’aimais aussi les Libéraux, parce que leur image était idéale pour des gens qui avaient peu de connaissance ou bien aucune en politique. Si je vois un mot tel comme Libéral, écrit en rouge avec une feuille d’érable sur le logo, cela m’indique un certain patriotisme. Très semblable à celui du Partido Revolucionario Institucional mexicain, utilisant les couleurs: vert, blanc et rouge sur leur logo, pour ceux qui ne connaissent pas les participants, il est logique de voter pour quelque chose qui leur fait penser à leur pays. Les couleurs sont importantes. C’est que MacDonald fait pour attirer les clients car les couleurs et la marque sont dessinés à attirer l’attention des gens et en même temps leur faisant sentir qu’ils doivent partir aussitôt ils ont fini de manger. Assez malin!. De toute façon, avant que je m’écarte davantage, mon opinion politique à l’époque était que les conservateurs étaient tombés tous seuls dans un trou profond – s’ils pouvaient ou non avoir fait quelque chose pour nous sortir, est une question complètement différente – et le moment d’un changement était arrive. C’est possiblement ce que les Canadiens ont ressentis. Je me souviens avoir essayé. J’ai des souvenir d’avoir essayé de lancer quelques idées sur la campagne électorale à mes copains à l’école ou bien au telephone lorsqu’on bavardait, mais à ma grande surprise, la plupart de mes copains n’avaient pas l’air intéressés aux elections. Je me rappelais que mes amis chiliens, enfants, adolescents, adultes et seniors agitaient tous sans exception leur drapeau en soutenant énergiquement leurs candidats. À Ottawa,  certaines personnes, pas très nombreuses, mettaient une pancarte sur leur avant jardin comme soutien à leur candidat comme future MP pour la circonscription.

Jean Chrétien, 20ème Premier Ministre du Canada


Le jour des elections est enfin arrivée un jour de semaine, étant également un jour d’école. J’étais si émotionné de voir comment le processus se developper à la télé, ce fut une emission spéciale, une fois de plus sur CBC The National avec Peter Mansbridge. Si vous n’êtes pas Canadien, il était et est toujours «Le reporter» ici dans notre principal réseau d’informations. Son principal concurrent était Lloyd Robertson des information de CTV qui semblait ne pas avoir le même type d’auditoire. Je me suis rendu tout de suite lors des premiers resultants qui ont été annoncés, que devais un grand apprentissage à faire au sujet du processus. Il me semble que c’était une soirée difficile pour mon père qui était bien patient lorsqu’il écoutait les commentaires en voyant les résultats. Je l’ai bombardé avec des questions lorsqu’il était en train de comprendre tout ce qui se passait et qui était de l’inconnu pour moi. Je pouvais voir un écran avec de différentes cases représentant les principaux candidates dans une circonscription précise. J’ai vu comment les nombres changeaient et par moment l’ordre des candidats aussi. Éventuellement, j’ai compris qu’ils comptaient les votes et que l’ordre pouvait changer sur l’écran et bien entendu celui des candidats aussi. L’ordre est devenu evident, ce qui voulait dire que celui qui était jusqu’en haut était le candidat qui était en train de gagner, suivit par le reste en order cécroissant. Je voulais rester jusqu’à la fin pour voir les résultats des elections, mais comme cela allait finir tard et je devais me mettre debout de bonne heure pour aller à l’école, mon papa et ma maman m’ont demandé d’aller me coucher. Lorsque j’étais dans mon lit dans une obscurité presque totale, mes yeux se fermèrent et tout continuer à  machiner dans ma tête à une grande vitesse en train de penser à ce que j’allais apprendre le lendemain. Après avoir fait l’effort de m’endormir, ce qui m’a pris pas mal d’heures, j’ai appris le lendemain que Jean Chrétien avait gagné en majorité, je n’ai pas compris l’ampleur de cette réussite, et ce qui voulait dire pour les conservateurs, spécialement avec tous les nouveaux partis causant le fractionnement pour les conservateurs. Les résultats furent 177 sièges pour les Libéraux, 54 pour le Bloc (la première fois qu’un parti secessioniste était le leader de l’opposition officielle), 52 pour la Réforme, 9 pour le NPD et juste 2 pour le PC. Aïe!

dimanche 14 août 2011

La NBA sur NBC


Ce fut en octobre 1992 que j’ai vu pour la première fois  un match de la NBA  à la télé dans le confort de la salle familiale de chez nous, c’était juste le détait juste le début de la saison 1992-1993. Malgré l’effort, je ne me souviens plus qui jouait ce grand jeu dont j’avais le privilege de pouvoir suivre à la télé pour la toute première fois dans ma vie, Brian et moi, avons bien accroché dès le début du match. La comparaison entre le magnifique sport (soccer) et le basketball était comme le jour et la nuit.  Je suis sûr que les fanatiques de NBA sont d’accord avec moi, même si le basketball est un sport d’équipe, celui-ci est un sport où les joueurs vedettes font la difference. Définitivement, c’était le cas avec Erwing «Magic» Johnson et les Los Angeles Lakers, Larry Bird et les Boston Celtics et possiblement pour le remarquable Michel Jordan et les Chicago Bulls. Je ne suis pas par aucun moyen en train de discréditer le talent du reste des joueurs sur les fichiers. Même les spectateurs qui réchauffent les bancs pourraient executer des cercles autour de moi et onze de mes amis les plus athletics. Le football (de nouveau soccer) est un sport d’équipe. Si l’on a le moindre trou dans le terrain du jeu, l’autre équipe exploitera, vous conduisant à une inevitable disparition.  Ces vedettes spéciales  du basketball  étaient les leaders de leur génération, tout en motivant leur camarades d’équipe pour arriver au niveau suivant. Les spectateurs entretemps étaient emportés par les acrobats, les principes fondamentaux, et, bien sûr, d’utiliser le vocabulaire Sir Charles Barkley smash avec un terrible pouvoir.

Larry Bird et Magic Johnson, les grands architectes du duel Celtics - Lakers

Au début des années 90, je me suis aperçu pour la première fois que dans les réclames des émissions nord-américaines la NBA était un produit efficacement commercialisé. La ligue de l’administration est entrée dans un parteneriat avec la television NBC pour droits de radiodiffusion, prouvant une excellente enterprise pour stimuler l’ensemble de la ligue dans la popularité aux États-Unis et à l’étranger. Ceci a aide à satisfaire ma curiosité à propos de ce sport puisque nous avions NBC sur la chaîne 9 sur notre plan de cable fournit par MacLean’s. Néanmoins, les performances de Michael Jordan et de Scottie Pippen pendant les matchs des Bulls ont beaucoup de mérite. Ils n’ont pas seulement eu cette balle orange dans leurs mains, mais par contre la puissance de transformer les espectateurs impartials en espectateurs vraiment intéressés. Ça n’a pas pris longtemps pour Windy City pour devenir hôte de l’équipe la plus précieuse dans le monde. NBC, en outre acceuillit mon programme préféré à l’époque les samedis matin, dont ma generation le connaissait et l’appelait NBA Inside Stuff. Il était conduit par Ahmad Rashad. Ce programme de qualité présentait quelques activités en coulisse de la vie des joueurs de la NBA, aptitude physique, base du jeu, et un bref résumé et analyse de la semaine précédente de jeux. Il était animé par Ahmad Rashad. Ce spectacle de qualité caracterisait des activités derrière les coulisses de la vie des joueurs du NBA, leur aptitudes physiques, les bases du jeu et une briève recapitulation et analyse de la semaine de jeux précedante tout au long de la ligue. Je trouve particulièrement amusant comment Ahmad surnommait chacun des clients sur la presentation «My Main Man». Je suppose qu’il essayait d’attirer l’argot de ma generation mais le concept de base du spectacle était ideal pour un nouveau fan comme moi. Je me suis familiarisé rapidement avec les equipes principales, les joueurs, les problèmes et la musique et je ressentais que j’avais accroché au côté humain des joueurs par rapport à l’aspect de la célébrité.

Parmi les caractéristiques les plus intéressantes de la NBA 92-93 dans la saison ont été les grandes rivalités. Les Boston Celtics et Los Angeles Lakers n’étaient plus soumis à une vaste couverture des événements sportifs, comme ils ont succombé à l’un de l’âge des ténèbres dans les annales de l’histoire de l’histoire de la franchise. La magie peu obsédée, laissant  d’Hollywood loin des projecteurs et Bird quittant Beantown pour partir à une confortable retraite. Sans se soucier, de voir les Bulls contre les Knicks à Madison Square Garden ou le Stade Chicago (avant de déménager au United Center en 1994) a toujours fourni des jeux plein d’intensité. La foule et les joueurs alimentaient les uns et les autres leur passionnante énergie et même celle de ceux qui regardaient chez eux le match sentaient le Coeur batir plus fort. De nombreux peuvent se rappeler de cette rivalité caractéristique qui démantrait un côté très villain au cours de l’infâme bagarre Bulls-Knicks lors des éliminatoires en 1994. Dans les années 1990, le jeu avait été capture dans un sens par les pivots.  Tout le monde se rappelled de Hakeem «The Dream» Olajuwon, l’énorme Nigérien avec des mouvements de gardien, Dikemke Mutombo et sa capacité inégalée au blocage des coups, David Robinson ou «The Admiral» des Spurs et Patrick Ewing’s Knicks. Cette saison également présentait pour les Orlando Magic, au centre, 7’2”, avec un poids de 300lbs, Shaquille O’Neal. Il était un veritable personage, en emportant Le monde de Disney à de nouveaux sommets de competition dont ils n’avaient jamais rêvé. À l’époque, si une équipe n’avait pas un centre fort, ils allaient être obligés de travailler beaucoup plus fort d’une façon quasiment offensive et defensive pour obtenir un résultat. Cela était particulièrement vrai du Barkley Phoenix Suns et de leur manque de hauteur et encore moins des centres.

Comme fanatique canadien, c’était difficile d’avoir un engagement eternal à une équipe en spécial. Il n’y avait pas d’équipes canadiennes dans les competitions à ce niveau, en fin de compte de devions choisir parmi une variété d’équipes américaines. J’ai toujours été le genre de personne qui applaudi pour une équipe fondée sur leurs talents, l’esprit sportif, le coeur et  l’esprit équipe plutôt que de favoriser l’équipe gagnante juste parce qu’ils ont gagné. Peut-être demain les choses changeront. L’équipe qui recouvrait mes valeurs les plus importantes était les Seattle Supersonic.  C’est drôle comment pour une certaine raison, Seattle semble faire toujours un impact dans ma vie. Peu après la fin de la première saison NBA, j’ai suivi les Mariners et j’ai commence à apprécier Nirvana et Pearl Jam, les deux pioniers de la revolution de la musique Seattle grunge. Les Sonics ont été exploités par leur point garde Gary Payton, The Glove, avec une magnifique vision de la cour, jumellés par un haut battant Shawn Kemp, «The Reignman». Les deux étaient non seulement capables de mettre un “Show”, mais ils arrivaient à allumer le tableau avec leur style unique, souvent appelés le Sonic Boom. Leur chimie sur le terrain était irréel et leurs jeux le reflétaient souvent, en faisant le point pour plusieurs  des bobines attirant l’attention au long de la semaine. On dirait qu’ils savaient toujours où était l’autre. Beaucoup de leurs spectacles électrisants étaient un vrai régal, parfois figurant parfois figurant comme si tout provenait d’un jeu de video ou bien quelque chose qui exigeait de nombreuses heures de repetition.

Gary Payton et Shawn Kemp discuttent leurs stratégies lors d'un match

Ce sport était devenu une religion. Le fait de suivre de tout près une ligue nord-américaine de qualité, m’a rapporté un respect spécial et en même temps une certaine admiration pour les afro-américains. Ces formidables gladiateurs de l’âge moderne ont fait changer le jeu à jamais en tant qu’individus et aussi de façon collective. À mon avis, le jeu avait change pour toujours pour le mieux. J’ai célébré leur geste de respect vis-à-vis leurs opposants à la cour durant des enjeux des jeux et même hors de la cour. J’ai particulièrement aimé voir une repetition de Magic Johnson à la retraite, où Larry Bird a rendu hommage à son ancien nemesis de la Conférence de l'Ouest, plaisantant cependant toujours démontrant être un gentleman. Je suppose que c’est un comportement dont les athletes développent d’une façon naturelle des uns vers les autres dans un environnement aussi competitive après avoir passé des années de batailles tête-à-tête. Le plus je regardais l’émission à la télévision,  j’arrivais à trouver des documentaries sur des légendes qui étaient en faveur du jeu ce qui rendait la ligue plus attrayante pour le monde extérieur. Par ailleurs, qui pourrait disputer le talent de la première équipe de rêve des États-Unis jamais vue jouant à Barcelone dans les jeux de 92. Le All-Stars se sont réunis sur la cour en bois pour montrer au monde entier pourquoi le basket-ball américain était des années-lumières d’avance sur le reste du monde. Je m’attendais à un certain point, qu’un des membres de l’équipe parmi les plus doués saute en l’air finissant avec un grand smash à partir de la demi-cour. Il n’était pas possible pour un être humain d’accomplir cela, mais il a été difficile de croire que l’Équipe de rêve ne pourrait tirez quelque chose de pareil.

dimanche 7 août 2011

L’automne au Lycée Claudel


À Gillespie, j’ai commencé à structurer mon propre espace pour très heureux. Mes parents m’ont donné la permission pour la première fois de décider comment j’allais décorer ma chambre, soit avec des posters, des tableaux ou bien avec ce que j’aimais, bien entendu en respectant toujours un certain protocole. Je n’avais plus l’âge pour des jouets ce qui fait que nous les avons donnés avant de quitter le Chili. Maintenant, j’avais plus d’espace pour organiser mes vêtements, mes chaussures, et un endroit spécial pour mettre mes GI Joes. Ceci n’étaient pas des jouets. Ils étaient des figures d’action de loisir pour les pré-adolescents…Aucune raison pour  laquelle se sentir gêné. J’avais de la place pour ma radio – la musique a toujours été un important facteur dans ma vie – j’écoutais souvent le poste KOOL FM 93.9. Je me suis rendu au point dont j’ai commence à aimer la musique populaire qui était à la grande mode et je l’écoutais quasiment tous les jours. La maison commençait à prendre plus la forme comme notre chez nous d’une façon suprenante, mais un nouveau défi approchait et je devais l’envisager: «Une nouvelle école!».

Photo de l'ancien bâtiment du Lycée Claudel, Ottawa

L’école, où mon frère et moi avions été inscrits, était une fois de plus une école française dotée d’un rigide programme, le Lycée Claudel. À la rentrée scolaire, tout ce que j’avais dans ma tête le premier jour, c’était que je devais survivre. Je n’avais pas l’intention de me faire remarquer ni d’essayer de commander dès le premier jour. Le premier jour fut brutal. Toutes ces crampes et ces papillons que j’ai  ressenti lorsque j’ai commencé l’école à Santiago étaient revenus avec vengeance. J’ai reçu des instructions pour aller dans une salle de conférences ou quelle chose de semblable, lesquels à l’époque semblaient sombres et sans vie. Il y avait plusieurs colonnes, si ma mémoire ne me fait pas défaut, sur chacune de ces colonnes il y avait des listes pour toutes et chacunes des différentes classes où les étudiants devaient repérer leur nom dessus et se mettre en rang juste devant elles. Une fois après avoir trouver mon groupe, j’ai eu une envie folle de ne pas m’approcher du reste de mes camarades de classe et attendre jusqu’à ce que quelqu’un vienne pour nous emmener dans notre salle de classe. Je n’avais jamais été si timide dans ma vie. Que se passait-il avec le William qui aimait les gens et qui n’avait aucun problème pour s’entendre avec? Indépendamment d’un clique. Je me rendais compte seulement qu’il y avait tout plein d’enfants de mon âge en train de bavarder très à l’aise et de ressentir une impuissance écrasante pour me présenter moi même. Je suis resté en retrait pour essayer de ne pas appeler l’attention sur moi-même, en pensant que tous mes collègues avaient été  ensemble dans la même école depuis des années… Maintenant, j’étais un intrus.


Je me suis senti vraiment seul les premières semaines à l’école. Je pensais toujours à mes amis que j’avais quitté et souhaitais de fermer les yeux et quand je les ouvrirais à nouveau, je serais de nouveau à Santiago d’une façon magique. Peu importe la mauvaise chance à un moment donné la bonne chance nous sourit. Dans le système du lycée, nous devions changer de salle de classe tout le temps selon le cours. À chaque fois que nous changions de classe le sujet changeait aussi. Grâce à ces circonstances, j’ai commencé timidement à m’approcher des élèves qui étaient assis autour de moi, et comme dans la plupart des écoles secondaires, une fois que l’on connaît un camarade éventuellement on arrive à connaître tout le reste. Cela a pris du temps, mais j’ai réussi à le faire. Parmi ceux qui sont devenus mes amis pour être tout le temps ensemble ont été: Adriano Damnjanovic, Cédric Cocaud, Jean-Philippe Cormier, Marc-André La Haye, Olivier Kacou, Philippe Boyce-Lyon  et Philippe-André Bonneau. En outre, d’être ensemble en classe, ce qui était obligatoire, nous déjeunions ensemble dans la cafétéria qui était au sous-sol de l’école où l’on pouvait discuter sur nos affaires importantes: les profs, les fêtes et les sports, un monde beaucoup trop inconnu pour moi. Le football (ou mieux connu au Canada et aux États-Unis comme soccer) ne semblait pas jouer un rôle essentiel dans leur vie. J’étais en désavantage par rapport à mes copains, alors je me suis rendu compte que j’avais du travail à faire après l’école du côté social. Au minimum, j’allais être obligé d’avoir une certaine connaissance sur le hockey (au-delà de l’histoire du cher chandail de Hockey) et aussi du NBA (Association de Basketball aux États-Unis et au Canada). Le reste des sports était considérés intéressants mais pas dignes de commentaires appronfondis.


En outre de manger ensemble et de bavarder, l’heure du déjeuner était un élément extraordinaire pour soulager le stress. Avant la tombée de la première neige, nous répliquions les grilles des géants d’acier du football (celui qui ne demande pas trop de donner des coups de pied au ballon, ce qui fait que le nom de ce sport devienne un vrai énigme). Tant qu’il y avait un ballon, c’était toujours le moment pour un match pour notre groupe de classe et tous ceux qui souhaitaient y participer. Je n’avais jamais jouer le jeu avant et je n’avais aucune idée du réglement, mes copains ont pensé que c’était bizarre. Même l’un de mes meilleurs copains qui était moitié Serb et moitié italien n’en revenait pas que je ne connaissais pas les règles. J’étais excellent pour donner des coups de pied au ballon, ce qui est à la fois un peu limité. L’autre partie d’attaque et courir c’était du sens commun au fur et à mesure que je jouais. Il y avait une très bonne chose lorsqu’on courrait, on sentait un air rafraîchissant et on sentait que les poumons travaillaient vraiment fort afin de pouvoir vaincre celui de l’équipe opposé en le touchant. L’hiver, on s’amusait à jouer  au «Roi de la colline», sur le grand tas de neige qu’il y avait dans le parking où les déblayeuses empilaient la neige. Généralement, il s’agissait de batailles épiques entre les enfants de différent âge et qui étaient dans de différentes classes. Il me semble que l’heure du déjeuner était beaucoup plus intense que les cours de gym.

Moi avec mes anciens camarades de classe à Claudel

Au fur et à mesure que le temps est passé, ces gars ont contribué à me faire sentir à l’aise dans mon nouveau chez moi et leur amitié m’a aidé à me sentir finalement Canadien comme tout le reste du monde. Du coup, je me suis aperçu que j’avais été Canadien dans ma tête, mais qu’en fait, je n’avais pas trop d’expérience pour avoir un rapport normal avec les autres qui n’avaient pas vécu ailleurs comme expatriés. Parmi eux, il y avait par exemple, Olivier qui était le fils d’un diplomate de la Côte d’Ivoire et Adriano dont sa mère était un agent du service des affaires étrangères italiennes. C’était difficile pour tout le reste de camarades, à leur âge,  qu’un Canadien pouvait vivre pendant une période prolongée à l’étranger et être toujours Canadien. Cependant, ils m’ont donné plus de ce qu’ils peuvent imaginer à travers leur amitié. Grâce à cette incroyable camaraderie, je garde toujours de très bons souvenirs d’Ottawa et à chaque fois que je passe en face du Lycée Claudel sur la Promenade Old Riverside, je ne peux pas l’éviter et je souris.  Ces grands amis m’ont donné un sens d’appartenance, spécialement lors de mon retour dans mon propre pays. Souvent, je pense que ces merveilleux souvenirs ont beaucoup plus d’importance dans ma vie que dans la leur. Mes trois années passées dans cet école furent juste une petite fraction  dans la vie de chacun d’eux, spécialement lorsque le temps joue un rôle primordial en grandissant. En tous cas, tout au début de ma rentrée à Ottawa, j’avais été acceuilli comme  «Chilien», mais par la suite je suis devenu un membre de plus du groupe de la cours de l’école.