Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 24 juin 2012

Pour créer une communauté, «Achetez sur place»

C'est le job qui définit une personne. Quand deux personnes inconnues se rencontrent, une des premières choses à faire est d’essayer de mieux se connaître : Que faites-vous ? – ou des questions semblables. La réponse que l’on essaye de trouver à quasiment rien à voir avec la danse salsa, le soccer du week-end ou bien le dentiste amateur qui débute dans le garage de chez lui. Cette question a quelque chose à voir avec votre récente profession, il peut être difficile de répondre si vous avez signé des accords de confidentialité avec vos clients ou bien ils sont utilisés par les services de sécurité – Je pourrais vous en parler, mais en fin de compte je serai obligé de vous résilier. Une fois qu’on a compris le genre d’emploi que la personne effectue, la suite de cette relation sera par rapport à son salaire : Est-ce que cet individu gagne plus que moi ? Est-ce que je devrais fréquenter cette personne ? La vielle habitude « dis-moi qui fréquentes-tu et je te dirai ce que l’on pense de toi» est à l’ordre du jour. L’équilibre entre le travail et l’amusement est devenu plutôt juste le travail afin de pouvoir définir qui vous êtes lorsque vous quitterez cette planète, nous n’emportons absolument rien avec nous. En fait, c’est ce que j’ai entendu dire – Je pense me faire enterrer avec ma voiture et tout mon bling.

La vérité est, qu’il n’existe pas un grand nombre de sociétés sur notre planète où l’on trouve des personnes qui appartiennent à tous les différents niveaux sociaux – ils nous divisent vraiment, vous ne croyez pas ? – même lorsqu’on est assis tous ensemble dans une salle en commun. Il n’y a pas de relations qui durent bien longtemps lorsqu’on franchit les limites financières. Si nous les avons mises toutes dans la même pièce, il est probable que nous nous apercevrons de la  personne qui se prend par quelqu’un et regarde toute le reste du monde du coin de l’œil en se demandant, «Hum !…est-ce que toutes les choses matérielles dont je possède ne risque rien avec tous ces gens qui m’entoure ?» L’humble invité se demande tout le temps en silence : « Je me demande si tout le monde pense que je suis un parasite». Nous avons une certaine tendance à accentuer ces différences plus que croire à nous mêmes. Dans de nombreux pays, on trouve souvent une famille aisée assise autour de leur table de la salle-à-manger, en train de bénir la nourriture qu’ils vont manger et dans ce monologue quotidien, ils répètent toujours quelque chose comme : « Bon Dieu, donne à manger aux pauvres. » Peut-être le Seigneur – ou bien en qui vous y croyez – a déjà trop de choses dans ses mains et nous sommes capables de faire quelque chose pour nos prochains.

Lorsque j’ai fréquenté l’École secondaire Roosevelt, je participais dans les activités de service communautaire – pas aussi souvent que je le souhaitais – et je crois fermement à l’importance de cette expérience comme un enrichissement de notre jeunesse. Il n’est jamais trop tôt pour apprendre à donner. Nous pouvons nous rendre compte très vite que nous sommes dans une meilleure situation que les autres. Si nous n’avons pas de vieux vêtements, nous avons de l’argent, ou bien peu importe l’excuse, nous sommes toujours capables de donner quelque chose volontiers – Souvent, juste le fait d’être présent est le début d’un miracle et cela fait une grosse différence pour celui qui est dans le besoin. Il y a de nombreuses organismes dans nos voisinages et au-delà où nous pouvons aider nos propres communautés à devenir plus riches et des endroits sécuritaires à travers un service de bénévolat et d’appui. Si cela n’existe pas vous devez faire un gros effort en faisant une recherche. Ou bien, il est possible que vous ayez l’opportunité de débuter votre propre project sur place. Juste à l’entrée du supermarché où j’habite, les employés sont demandés de jeter l’excédant de stock dont ils considèrent qu’il n’est plus «frais» par crainte de contamination. Au lieu de donner à des organismes qui peuvent en profiter, les camions d’ordures les emportent pour les verser dans les sites d’enfouissement. Je veux penser que c’est mieux de s’en débarrasser de cette façon, si ce n’est pas avantageux pour leur cahier des charges. Quand je me suis rendu compte de ceci, j’étais outré, considérant d’une façon alarmante, le fait, que les banques alimentaires à Toronto ne sont pas suffisamment approvisionnées.

En vieillissant, nous avons une certaine tendance à devenir plus conservateurs. Au point, que nous nous rendons compte que si nous aidons les personnes défavorisées, celles-ci ne feront pas un effort pour s’en sortir. Nous sommes convaincus que tout ce que nous avons accompli nous l’avons réussi grâce à notre dévouement, notre hardi effort et beaucoup de sacrifices. «Personne m’a aidé», vous entendrez toujours cela avec un certain orgueil faux. Nous ne pouvons absolument pas devenir des victimes de cette perspective. Les gens qui partagent cette croyance pensent que lorsqu’on tend la main, celui qui l’accepte ne fera rien pour s’en sortir et poursuivra au lieu ceci sans faire un effort pour améliorer sa situation. Même si cela souvent est vrai, ce n’est pas à nous de décider pour eux. Certains s’installent parce qu’ils n’ont pas d’autres moyens ou bien parce qu’ils manquent d’une certaine motivation, mais ça ne veut pas dire qu’ils sont paresseux. Donnez, l’opportunité à autrui de démontrer qu’il est capable de ressortir ses qualités, de croire à son bonheur et se sentira renaître pour entreprendre une nouvelle vie dans un nouveau monde. Il est possible que la bonne chance ne leur sourit pas et n’arrivent pas à s’en sortir malgré tout ce qu’il essaye de faire. Je suis désolée de faire allusion à ceci encore une fois mais regardez comme l’Eurozone a fait faillite. Nous souffrons tous ensemble en libérant de leur responsabilité. Nous sommes tous arrivés jusqu’à ce point à un moment donné, ce qui fait que je ne crois pas que ce soit trop difficile de se préparer pour sortir et voir ce que l’on peut faire pour les autres et améliorer leurs communautés.

Dans le monde industrialisé, nous sommes encouragés à aider les enfants du Kenya, victimes des innondations au Sri Lanka, ou bien à acheter un singe en voie de disparition dans des jungles du Pérou qui pousse des cris. De nombreuses agences prennent généralement les donnations qui leur permettent de payer les salaires du commis afin qu’ils puissent voyager dans des endroits lointains, prendre quelques photos et revenir pour faire un catalogue. Quel montant reçoit Pablo, le pauvre enfant sur le poster et sa famille? Bien des fois, nous ne faisons pas attention aux problèmes qui existent dans notre voisinage. Il y a des enfants dans nos communautés qui vont à l’école sans avoir rien mangé. Il y a aussi des gens dont on ne leur fait pas cas parce qu’ils ont été débauchés et considérés comme inutiles auprès du nouveau marché, alors nous partageons le même indifférence envers eux. Il y a des gens que vous croisez dans la rue ou bien vous conduisez juste à côté d’eux quand vous faites semblant d’être en train de chercher les clefs de la maison lorsque vous écoutez votre ¡Pod. Je suis souvent partisan de prendre soin de nos problèmes chez nous avant de s’aventurer à y aller ailleurs. Comment pouvons-nous oser prétendre que nous sommes un modèle pour la société si maman ou papa sont toujours en train de discuter, ou bien si Jack refuse de sortir les ordures ? Nous pouvons tous et chacun à notre tour faire une différence.

dimanche 17 juin 2012

La Ville de Mexico – Une ville du monde


Pendant des siècles, des discussions entre deux parties ont eu lieu d’un bout à l’autre, en se disputant pour démontrer qui est le meilleur. Certains disent : «Le plus, le meilleur». Il y en a d’autres qui pensent que les bonnes choses viennent en petites quantités – comme les portions que l’on est servi dans les  restaurants gourmet. Lorsqu’il s’agit de la ville de Mexico, les deux hypothèses marchent la main dans la main sur la rue Reforma et partout dans la ville. Je suis vraiment surpris comment dans une ville si immense dans des termes urbains, les choses marchent et se développent raisonnablement bien et mieux qu’à Toronto, cette dernière n’étant même pas une quatrième partie de la première. Bien sûr, qu’il y a des quartiers qui ne sont pas très beaux comme dans la plupart des villes, mais certains des quartiers les plus chics ont l’air à Rosedale ou bien à l’élégante dame de Fifth Avenue. Un paradis pour les personnes qui aiment et peuvent se permettre de faire du shopping! J’ai eu le plaisir de visiter et de me promener pour jouir de certains endroits de la ville lorsque je travaillais en même temps à l’Ambassade du Canada comme stagiaire pendant l’été lors de mes études universitaires.

Mes amis au Méxique

Par rapport à la nourriture dans cette ville, il est vrai que c’est un refuge pour le vrai gourmand. On sert toujours des mets traditionnels et aiment cuisiner pour partager leurs repas avec de bons amis et la famille comme une opportunité d’échange. Tout le monde est bienvenu autour de la table, même l’ami de l’ami dont personne le connaît. Quant aux suggestions pour un bon restaurant, “Il faut jamais demander aux personnes qui sont maigres, amigo!” C’est un sage conseil, qui vient de quelqu’un qui a un bon appétit. Quand j’étais à Mexico, j’habitais Polanco, un beau quartier avec un certain style européen, j’étais souvent invité à de différents restaurants pour des déjeuners et des dîners de travail. On pouvait commander à partir de tacos jusqu’aux steaks, du sushi ou de la chistorra, il y a tout plein de traiteurs pour tous les palais et toujours préparés sur place – pas comme dans nos pays ou l’on dirait que tout est du réchauffé et vient dans d’énormes boîtes de Costco. Ce n’est pas pour rien que les Mexicains ont un peu de ventre. Manger est un grand plaisir et une activité sociale courante. Personne mange seul. Cependant, je suis toujours surpris que quand je suis revenu au Canada, j’étais moins gros qu’avant de partir. Sûrement, je ne mangeai que de la pure hospitalité ‘chilanga’ qui était magique – Bon, peut-être j’y vais trop loin, mais la nourriture est délicieuse.

C’est une ville magnifique pour les personnes dont leur passion est l’histoire. Spécialement, le mélange précolombien. Elle possède de remarquables musées, et  des pyramides comme témoignage du temps, comme si cela fut prévu pour le touriste, pour se rendre compte que les Aztèques furent vraiment de grands ingénieurs et architectes. Les ruines sont grandioses et accueillent de nombreux visiteurs, elles sont situées en banlieue, dans l’extraordinaire Teotihuacan. Évidemment, les embouteillages représentent un grand défi – encore pire, lors des protestes, des matchs de foot, ou bien peu importe la raison comme par exemple une réunion quelconque, ce qui devient de plus en plus fréquent, car de nombreuses personnes habitent juste dans les limites de la ville et les font devenir leur chez soi –  les sorties doivent être planifiées par rapport à tout cela. Une fois, j’ai dû passer sept heures dans les embouteillages parce que l’équipe de foot Cruz Azul jouait la Copa Libertadores contre Rosario Central. Je n’oublierai jamais cette terrible journée, ce n’est pas parce que les Argentins ont perdu – J’ai vu les résultats sur Fox Sports Noticias – mais parce que j’avais perdu du temps qui ne reviendrait plus. Du bon côté, au moins j’ai réussi à voir  Jesús Silva-Herzog, candidat à maire, en train de faire la sieste juste à côté de son  patient chauffeur . C’est une vraie histoire!  Je pouvais presque l’entendre ronfler au rythme du moteur de son véhicule et à la fois il y avait une mouche qui rentrait et sortait de sa bouche grande ouverte à chaque ronflement. Le slogan de sa campagne fut “Nous devons mettre de l’ordre dans cette ville!” S’il avait réussi à devenir maire, il aurait perdu trop de temps en faisant «la sieste».  En tout cas, planifiez bien vos sorties selon la circulation.

Mes responsabilités à l’Ambassade m’ont mené a contribué à aider le personnel senior de plusieurs universités avec des exposés académiques et des conférences. Ce fut une formidable et unique expérience. J’étais présent pour les cours d’études canadiennes dans des bâtiments emblématiques de l’UNAM, l’une des premières universités établie dans le Nouveau Monde. Qui allait imaginer il y a des centaines d’années, qu’un groupe de jeunes et intellectuels étudiants mexicains seraient un jour en train d’apprendre des faits de l’histoire de mon pays d’origine? J’ai établi tout de suite un  solide  rapport avec de nombreux professeurs, le personnel et les étudiants dans un échange d’impression sur l’ALENA et la possibilité à l’avenir de relations bilatérales entre nos pays. Ils s’intéressaient  en particulier à la législation du Canada, progressive et transparente, en espérant être capable de suivre  ces idées pour la démocratisation d’un pays qui était sous le régime d’un parti depuis environ soixante-dix ans. C’était intéressant  me rendre compte que ces étudiants étaient à peu près de mon âge, et que la plupart de mes paires au Canada connaissaient moins bien le Mexique par rapport à les leurs sur le Canada – nous n’étions pas juste un tas de gringos au Nord du Rio Grande. Ils s’y connaissaient bien sur le hockey de leur cher cousin, comme un possible partenaire et  potentiel allié, autour de la table de négociation contre le voisin en commun pas mal ambitieux qui rendait notre vie plus agréable de plusieurs façons. Il est vrai, que ça ne prend pas longtemps à un Canadien et un Mexicain  de trouver  quelque chose qu’ils ont en commun et n’aiment pas trop les politiques des  États-Unis. Je regrette Uncle Sam mais vous rendez tout ceci trop facile pour nous tous. J’espère que vous changerez  d’avis un jour.

Rendant hommage à mon cher ami, José Marti

Si je veux absolument recommander aux gens un endroit à visiter, et IL FAUT vraiment le faire, allez  voir le Zocalo de la ville – la place principale du centre-ville. À partir de ce centre de la ville, vous serez séduits tout de suite par son incroyable architecture et vous verrez ce que j’ai essaye de vous raconter tout au long de mon blog, concernant la mentalité militaire que les Espagnols avaient au moment d’établir leurs principales colonies. Le Palais National est sans doute le bâtiment, le plus impressionnant avec une grande histoire dans sa construction. Apparemment, les Espagnols ont mélangé le style du bâtiment du Palais national mexicain avec celui de la prison péruvienne principale que l’on peut curieusement l’apprécier dans les cabinets de travail du Palais national. À l’intérieur de ce Palais, il y a plusieurs peintures murales qui montrent le talent de nombreux artistes de la région, comme le mondialement reconnu Diego Rivera. À côté, vous trouverez la Cathédrale nationale et quelques ruines de l’ancienne Tenochtitlan, la capitale de l’Empire aztèque. Sans aucun doute, il s’agit d’une ville dont l’ancienne histoire se marie gracieusement  à la nouvelle.

dimanche 10 juin 2012

Le pouvoir de l’un sur l’autre


Il est inhérent dans notre nature, comme être humain, de se sentir bloqué avec l’idée de qu’elle est la meilleure chose pour moi? Quand quelque chose de mauvais arrive dans votre vie, la plupart de nous, avons une tendance à blâmer quelqu’un d’autre ou bien une quelque chose, lorsqu’on se sent pratiquement dévoré par ce ressentiment qui nous ronge. Ce n’est jamais possible que ce soit de notre propre faute que quelque chose complètement négative fasse partie de cette parfaite bulle dans laquelle je me sentais si bien. Il est doublement plus difficile d’accepter d’admettre qu’on est responsable ou bien ne même plus y penser lorsqu’on a la trouille – pas comme dans la musique des années soixante-dix, non monsieur!-  et avoir le courage de reconnaître que l’on a causé  de la frayeur, ou bien tout simplement dire, “Je m’excuse”.  Le pardon est divin, mais dire cette dernière phrase semble devenir de plus en plus surhumain ou bien quelque chose de semblable. Je présume, que si cette réalité serait contraire, les psychologues ainsi que toutes les différentes sortes de thérapeutes se trouveraient au chômage.

La vie n'est pas un jeu de cartes

Les dimanches, d’habitude je finis la semaine – ou je la commence tout dépend de votre point de vue préféré – en allant à la messe dominicale. C’est une bonne opportunité de réfléchir, et pour la spiritualité, spécialement  lorsque notre courageux leader de la communauté semble être hors contexte des temps modernes. Néanmoins, le week-end dernier, l’homélie s’est donnée à la perfection  avec les pensées que j’avais dans ma tête dans ce moment précis. Il est possible, qu’il soit rentré dans mon blog pour apprendre davantage  à  l’égard du pratiquant favori? Ne m’en voulez pas! Il a encouragé la congrégation à voir au-delà du “Moi” dans les aspects de la vie et profiter de l’esprit chrétien de communauté et de partage. Quelque chose qu’il a mentionné et m’a vraiment secoué, ce fut: “Nous croyons toujours que nous sommes si indépendants des autres et nous nous rendons jamais compte du nombre d’interdépendances que nous avons”. Cette phrase est vraiment sage et je tiens à la passer à mes enfants et les générations à venir, de la même façon que ma pensée de Pay It Forward.

Le besoin pour les choses matérielles et de ne pas se laisser vaincre par les camarades, est implacable, dès qu’on apprend à marcher et à parler. Comme le frère et la sœur qui sautent la corde à danser sur le trottoir, le premier qui arrête dira: “J’ai fini. Je rentre chez MOI!”.

Par exemple:
               a)     J’aimerais avoir une meilleure voiture.
               b)     La télé de mes copains est plus grande que la mienne.
               c)     Le mari de mon amie est plus sympa que le mien, ou
               d)     Tout ce que l’on vient de citez précédemment.

Les étudiants de licence en économie apprennent l’importance d’un libre marché et la compétition, est un fait de valeur juste. Allez raconter aux gens de l’Eurozone! Même au Canada où l’on compte avec de nombreux monopoles, on nous apprend cela dès le début. La Campagne des relations publiques pour le “Je” se remonte, pour nous faire croire qu’éventuellement, nous sommes tous capables de risquer a Bay Street (Le Wall Street canadien) et se faire beaucoup de pognon et des dividendes exceptionnels, bien qu’il y ait peu de banques dans tout le pays.

La vérité est que les interdépendances existent toujours. Prenez par exemple le CEO de HSBC.  Aurait-il un job avec toute la richesse qui vient avec le poste, sans compter avec la souris de laboratoire qui travaille dans le centre d’appels de service à la clientèle?  Michel-Ange aurait-il pu peindre la Chapelle Sixtine sans avoir eu l’aide d’ouvriers pour la bâtir? Quand nous décidons de donner le pas gigantesque dans une relation romantique qui nous mène au mariage, les deux personnes doivent se compromettre à être ensemble toute la vie. Le jour que je me suis marié, le prêtre n’a pas commencé par un processus de négociation pour dire que ma femme et moi allions être mariés, pendant soixante ou quarante ans ou bien de trente a soixante-dix ans, pour ensuite nous séparer. Au lieu, ce fut un accord de vivre en harmonie et d’être là, l’un pour l’autre, malgré les circonstances. Même la sainteté du mariage n’est plus la même chose et ce n’est qu’une victime de plus ajoutée à la maladie de l’individualité. Les femmes et les maris tiennent des comptes de banque individuels comme pour établir et renforcer un sens de compétition entre les deux. Mais, attendez une minute…!  Lorsque vous avez tout formalisé, étiez-vous d’accord à partager votre vie ensemble?  De nos jours, on dirait que les gens on besoin d’être fermement convaincus que travailler ensemble les mènent à la réalisation de projets plus importants pour leur bien commun. Trouver de bons emplois est toujours un besoin. Rome n’a pas été édifiée dans un jour par quelque sorte de intervention divine par le grand homme des cieux (vous n’avez qu’à regarder le ciel pour vous rendre compte que vous regardez dans la bonne direction).  Pour bâtir ses colonnes toutes droites on a eu besoin d’un grand nombre de personnes et avoir un gouvernement pour les gérer pour les gens qui les apprécient et non pour les gens malpropres et démodés appelés “Barbares”.

Chaque un à son métier et les vâches seront bien gardées

Je présume que ce que j’essaye de dire est: qu’un grand nombre parmi nous oublie pourquoi nous sommes là où nous y sommes et en même temps  nous remercions  ceux qui nous on aidé à arriver où nous y sommes. Ce ne fut pas une question de chance ni les circonstances, ce fut grâce aux gens de notre équipe qui nous stimulent à devenir chaque jour meilleurs.  Les gens qui nous entourent, contribuent d’un façon ou l’autre, à notre existence, et devrions être toujours prêts à les remercier, les pardonnez et demander pardon. Quand un leader d’une communauté gâche tout, il serait plus facile (et mieux), devrait passer aux aveux pour tout arranger, au lieu de laisser que tout l’entourage prenne feu à cause de son orgueil et dire «Désolé mec!». Bien que nous soyons dirigeants, partisans, épouses, maris, gestionnaire de projet, prophète, frère ou sœur, nous en avons tous des interdépendances auxquelles nous devons être surveillants, et comme tel, reconnaissants qu’ils forment tous partie de notre vie. Il n’y a qu’une seule vie. Le temps que nous allons passé sur la planète, n’est pas notre propre décision, alors il faut bien en profiter tant qu’on y peut. Il y a quelques problèmes que l’on peut pas éviter, certainement nous aimerions tous avoir un peu moins de stress, soit parce que nous le causons à quelqu’un ou bien à nous mêmes. Aurrera, nire jarrailek!

dimanche 3 juin 2012

Québec, la belle province


Il y a quelques mois (après ma publication de fin d’année), un de mes chers lecteurs m’a envoyé un message en me demandant mon opinion sur le Québec – notre province à priori francophone. Cette personne m’a dit qu’il serait intéressant de connaître ma perspective, spécialement par rapport à cette région et leur lutte pour préserver leur identité unique, tandis que le reste du pays – celui dont normalement on l’appelle le  « Canada anglais » - continue d’appuyer plusieurs déclinaisons de la politique du multiculturalisme. Il est évident que partager mon opinion dans un format de cinq paragraphe représente un défi pour moi, mais je le ferai le mieux possible pour souligner les points les plus importants. Je regrette en même temps ne pas l’avoir fait plus tôt et d’une façon plus sérieuse, mais c’est avec plaisir que je partage avec vous le suivant sur « La Belle Province ».

Le vieux centre-ville de Montréal

J’ai une vrai admiration pour le Québec et son peuple grandiose après avoir passé ma plus récente histoire comme voisin au sud d’Ottawa, à juste 30 km des limites avec Gatineau. Pendant les douze dernières années, j’ai eu plusieurs opportunités pour aller visiter de différentes villes et villages pour profiter de leurs merveilleux paysages, découvrir les trésors d’une imposante terre et connaître les gens qui y habitent. Les québécois sont des personnes fières et je le dis d’une façon très positive. Leur territoire leur appartient, d’un sang patriotique, ce qui explique le soin qu’il dévoue à chaque centimètre de leurs villes et villages comme s’il s’agissait du patrimoine de l’humanité de l’UNESCO. Ce sont des gens qui sont vraiment connectés à leur pachamama (divinité d’origine inca qui s’identifie avec la patrie) – la patrie pour laquelle nous nous tenons debout. Ils sont d’excellents hôtes – selon mon expérience comme visiteur, j’ai toujours été très bien acceuilli, possiblement parce que je suis francophone – et après avoir passé quelque temps dans cette belle province, je rentre toujours chez moi en sentant comme si j’avais quitté mon chez moi et les miens pleins de passion.

Montréal fut autrefois le centre de l’économie canadienne, et est toujours l’une des villes plus importantes et vibrantes. Les visiteurs viennent de tous les endroits de la planète pour visiter le vieux casque, le parc Mont Royal et même le casino. J’aime appeler cette ville « Le Paris » de l’Amérique du Nord – sûrement ce n’est pas moi qui a inventé ce surnom, mais je crois que l’adjectif un très un parfait complément de cette ville. Lorsqu’on se promène sur l’avenue Ste. Catherine, on a l’impression de faire partie d’un jury d’un défilé de modes privé lorsqu’on voit les gens en train de porter les vêtements dessinateurs dont c’est la mode. Il ne faut pas casser la tire-lire pour bien s’habiller, même si certains semblent dépenser jusqu’au dernier sou pour éblouir les autres. Jeune ou vieux, peu importe tous semblent donner de l’importance à leur apparence, ils portent les meilleures tenues possible pour donner une image insurpassable. Si l’on a faim, il y a un grand choix de restaurants gourmet à partir des mets les plus simples jusqu’au plus exotiques pour tous les goûts ainsi que pour toute sorte de budget. Ensuite, vous pouvez prendre un taxi pas cher – en comparaison aux autres métropoles du continent – pour arriver à la prochaine destination de votre itinéraire. La vie nocturne ne finit jamais et surpasse celle de n’importe quelle autre ville dans le pays, tout en faisant de bons amis dont nous quitterons un jour pas trop lointain. Comme Samuel de Champlain a dit : « Il faut travailler fort pour pouvoir faire la fête ».

Si jamais à un moment donné vous vous sentez fatigué du va et vient de la vie urbaine de Montréal ou bien vous préférez tout simplement partager le calme de la nature, il y a partout plusieurs endroits qui vous attendent dans la province. L’hébergement fait hommage au bon goû innovateur et sophistiqué des québecois. Ils sont parfaitement doués pour équilibrer le confort et le budget, quelque chose que les personnes de Toronto ne connaissent pas dans les lacs de Muskoka. C’est regrettable puisque nous avons aussi de paysages très beaux à l’Ontario, mais malheureusement sans pouvoir les jouir au maximum. Lorsqu’il s’agit d’un forfait pour une nuitée d’hôtel, il ne faut jamais mettre ensemble le forfait et la qualité – ce qui est la norme en Ontario – ceci est quelque chose que j’ai bien aimé dans mes voyages partout au Québec. Je me répète, on remarque toujours la fierté avec laquelle ils font tout et la façon dont ils veillent pour leur patrimoine, comme par exemple lorsqu’on se promène dans le village de Mont Tremblant, on dirait qu’il a été dessiné pour un film animé de Disney. On a toujours envie de revenir une autre fois.

Promenade en traineau à Montebello
  
Le Québec a réussi à garder une certain caché qui le défini comme une société distincte et unique dans le Canada. Son gouvernement a traditionnellement adopté des politiques conservatrices quant à l’évolution de sa culture nationale, choisissant de se protéger du tsunami anglophone qui l’entoure. Le reste du Canada a choisi l’autre bande,  souvent trop libéral, avec beaucoup d’anciennes et précieuses traditions mises de côté – ce côté au-delà de l’évident – pour acceuillir des groupes minoritaires venus d’autres pays ou bien des qui sont nés dans le pays même et refusent d’apprendre leur propre histoire. Je préfère me tenir dans « un juste milieu » où les immigrants peuvent garder leurs propres habitudes, mais apprennent et pratiquent en même temps celles du pays d’acceuil. Nous devons respecter les traditions de nos ancêtres, jouir de la diversité culturelle qui nous entoure sans oublier nos racines pour créer un avenir prométeur pour les prochaines générations.