Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 21 août 2011

Introduction aux politiques canadiennes

Après une année passionnante de retour à la capitale du Canada, le choc culturel inverse avait été surmonté avec succès. Papa avait repris son travail dans l’immeuble Pearson Building d’une forme étrange sur la Promenade Sussex, le même siege où il a commencé sa carrière en Affaires étrangères depuis longtemps. Brian et moi fréquentions le Lycée Claudel, nous nous amusions avec nos amis, en plus des activités extrascolaires et quelques petites sorties. Maman s’occupait de bien garder tout en paix chez nous et travaillait en même temps comme interprète langagière, ce qui s’appliquait bien à sa nature multitâche. Le plus grand obstacle pour nous tous a été de nous habituer de nouveau au rigoureux hiver. La toundra blanche et froide de l’Ontario était plus accueillante lors de nos vacances à Noël. Je garderai toujours une certaine admiration en vers mes compatriotes canadiens pour leur esprit de lutte, la force d’âme et les analyse détallé pour faire face à cette saison sans problème. Lorsque j’ai quitté Ottawa avec famille en 1986, quelque chose dans mon système génétique me fait faute afin de pouvoir me programmer à de telles températures extrêmes. L’hiver semble être beaucoup plus long chaque année et l’été plus court. Néanmoins, en octobre de 93, je me suis réuni avec un de mes vieux copains dont j’ai rencontré à Santiago: la démocracie. Cela fut à l’automne de la 35ème élection fédérale du Canada et les enjeux étaient élevés pour le parti au pouvoir.

La vue de la coline du Parlement depuis Gatineau, Québec

La rivalité politique historique dans notre monarchie parlementaire canadienne a vu les conservateurs (ou les progressistes-conservateurs ) et le parti liberal avec un avantage evident sur le reste du Canada des partis politiques. En fait, de tous nos premiers ministres depuis la Confédération en 1867 provenaient de l’un ou l’autre parti politique. Avant 1993, les conservateurs avaient de deux gouvernements majoritaires dos-à-dos avec Brian Mulroney – un gouvernement majoritaire est quand un parti contrôle plus de 50% des sieges à la Chambre des communes.En fait, quand le parti de M. Mulroney a remporté les elections de 1984, il a été le gouvernement le plus grand jamais vu dans l’histoire du pays, remportant une grande majorité de sieges dans chaque province. Son parti comprenait des populists sociales conservateurs à l’Ouest, des conservatifs fiscaux dans la région atlantique du Canada et l’Ontario, et les nationalists au Québec, une autre raison qui contribua au succès de sa réelection en 1988. Néanmoins, la montée au pouvoir est aussi historique que la perte au pouvoir du parti. Lorsque la recession est venue s’installer dans les foyers, les budgets des familles ont été fortement touches, les gens se posaient des questions vis-à-vis le gouvernement et par rapport aux gros fardeaux financiers. Le taux de chômage augmenta dramatiquement et tant le deficit budgétaire federal comme la dette continuaient d’augmenter. Parmi les meilleurs plans de contingence que le gouvernement Mulroney amena était celui de la taxe des biens et des services (ou TPS si vous le préférez, récemment connue comme la TSH) laquelle a rendu les Canadiens très heureux depuis qu’elle a été appliquée. Vous pouvez vous représenter la lutte pour faire tout coïncider et à présent vous vous retrouvez en train de payé une taxe supplémentaire. Curieusement, au cours de ce dernier ralentissement économique les enterprises évitent le mot «recession» - bien qu’il semble plus comme une nouvelle Grande depression – il a été aussi dur lorsque les familles ont été secouées par une nouvelle taxe . La TSH dont je viens de mentionner.

Dès le début de la longue campagne politique des sept jours de la semaine, mon père suivit à la télé très attentivement, les nouvelles avec Peter Mansbridge afin de suivre en details les événements en cours. Je m’y suis joint avec un vif intérêt après avoir fini mes devoirs de l’école. J’avais suivi et appuyé avec avidité le processus electoral chilien, mais cette fois les elections se passaient sur notre terrain, c’est-à-dire chez nous. J’étais sûr que le carnaval démocratique ainsi que l’euphorie des elections aller exploser à travers le Canada de d’un bout du pays à l’autre, de côte à côte. Néanmoins, il semblait davantage que les Conservateurs s’étaient effondrés pendant le dernier mandat de Mulroney. L’échec de cette prétendue grande coalition qui avait été extrêmement fructueuse dans leur victoire historique de 1984 a échoué. Les principaux parties fédéraux étaient encore les libéraux et le PC (à ne pas confondre avec la marque «Le Choix du Président» des supermarchés Loblaws qui en fait ont de délicieux produits en vente. Essayez-les si vous ne l’avait pas encore fait!), mais il y a eu du travail de forces émergentes contre les conservateurs. Les conservateurs sociaux de l’Ouest ont formé le Parti réformiste du Canada, avec l’Alberta comme leur abri, et le ministre du cabinet conservateur du Québec, Lucien Bouchard l’a rompu pour former le Bloc Québecois, ce qui amena des ministres conservateurs et libéraux de la Province du Québec. Comme un fier Franco-canadien, Franco-ontarien, citoyen francophone du monde, je n’arrivais pas à comprendre pourquoi ce parti avait été formé, ou bien ce que l’Accord du lac Meech voulait dire. J’étais bien conscient que ma langue principale était sous-représentée dans organismes gouvernementaux, les ministères et institutions, et pourtant je n’ai pas pu comprendre ce qu’ils voulaient rompre avec la Fédération canadienne de former leur propre pays. J’ai été élevé avec l’idée qu’il fallait respecter les différences et étendre la main de l’amitié vers toutes les bonnes personnes, indépendamment de leurs antécédents. Le BQ       n’avait jamais caché l’ordre du jour sécessioniste et leurs hommes politiques ont été rapides à diaboliser le Canada anglais – dans ma famille, représentant mon père. Le dernier mais pas le moins important était le Nouveau parti démocrate du Canada, ayant comme leader le MP du Yukon Audrey McLaughlin representant un peu plus la gauche.

Je savais que je n’avais pas le droit de voter et que je ne pouvais pas avoir aucune influence sur la decision à prendre. J’ai compris que ce moment se balançait en faveur de Jean Chrétien et les libéraux, avec les électeurs qui considéraient le parti comme changement rafraîchissant et le seul concurrent avec des idées tangibles. En fati, ils avaient lance leur campagne en encourageant le Livre Rouge, un document précisant exactement ce que gouvernement liberal ferait dans le pouvoir. Possiblement, pendant leur temps dans l’opposition, après avoir remporté quelques sieges, ils ont pu rédiger ce document méticuleusement afin de bien  le présenter quand il serait le moment de le faire. J’aimais aussi les Libéraux, parce que leur image était idéale pour des gens qui avaient peu de connaissance ou bien aucune en politique. Si je vois un mot tel comme Libéral, écrit en rouge avec une feuille d’érable sur le logo, cela m’indique un certain patriotisme. Très semblable à celui du Partido Revolucionario Institucional mexicain, utilisant les couleurs: vert, blanc et rouge sur leur logo, pour ceux qui ne connaissent pas les participants, il est logique de voter pour quelque chose qui leur fait penser à leur pays. Les couleurs sont importantes. C’est que MacDonald fait pour attirer les clients car les couleurs et la marque sont dessinés à attirer l’attention des gens et en même temps leur faisant sentir qu’ils doivent partir aussitôt ils ont fini de manger. Assez malin!. De toute façon, avant que je m’écarte davantage, mon opinion politique à l’époque était que les conservateurs étaient tombés tous seuls dans un trou profond – s’ils pouvaient ou non avoir fait quelque chose pour nous sortir, est une question complètement différente – et le moment d’un changement était arrive. C’est possiblement ce que les Canadiens ont ressentis. Je me souviens avoir essayé. J’ai des souvenir d’avoir essayé de lancer quelques idées sur la campagne électorale à mes copains à l’école ou bien au telephone lorsqu’on bavardait, mais à ma grande surprise, la plupart de mes copains n’avaient pas l’air intéressés aux elections. Je me rappelais que mes amis chiliens, enfants, adolescents, adultes et seniors agitaient tous sans exception leur drapeau en soutenant énergiquement leurs candidats. À Ottawa,  certaines personnes, pas très nombreuses, mettaient une pancarte sur leur avant jardin comme soutien à leur candidat comme future MP pour la circonscription.

Jean Chrétien, 20ème Premier Ministre du Canada


Le jour des elections est enfin arrivée un jour de semaine, étant également un jour d’école. J’étais si émotionné de voir comment le processus se developper à la télé, ce fut une emission spéciale, une fois de plus sur CBC The National avec Peter Mansbridge. Si vous n’êtes pas Canadien, il était et est toujours «Le reporter» ici dans notre principal réseau d’informations. Son principal concurrent était Lloyd Robertson des information de CTV qui semblait ne pas avoir le même type d’auditoire. Je me suis rendu tout de suite lors des premiers resultants qui ont été annoncés, que devais un grand apprentissage à faire au sujet du processus. Il me semble que c’était une soirée difficile pour mon père qui était bien patient lorsqu’il écoutait les commentaires en voyant les résultats. Je l’ai bombardé avec des questions lorsqu’il était en train de comprendre tout ce qui se passait et qui était de l’inconnu pour moi. Je pouvais voir un écran avec de différentes cases représentant les principaux candidates dans une circonscription précise. J’ai vu comment les nombres changeaient et par moment l’ordre des candidats aussi. Éventuellement, j’ai compris qu’ils comptaient les votes et que l’ordre pouvait changer sur l’écran et bien entendu celui des candidats aussi. L’ordre est devenu evident, ce qui voulait dire que celui qui était jusqu’en haut était le candidat qui était en train de gagner, suivit par le reste en order cécroissant. Je voulais rester jusqu’à la fin pour voir les résultats des elections, mais comme cela allait finir tard et je devais me mettre debout de bonne heure pour aller à l’école, mon papa et ma maman m’ont demandé d’aller me coucher. Lorsque j’étais dans mon lit dans une obscurité presque totale, mes yeux se fermèrent et tout continuer à  machiner dans ma tête à une grande vitesse en train de penser à ce que j’allais apprendre le lendemain. Après avoir fait l’effort de m’endormir, ce qui m’a pris pas mal d’heures, j’ai appris le lendemain que Jean Chrétien avait gagné en majorité, je n’ai pas compris l’ampleur de cette réussite, et ce qui voulait dire pour les conservateurs, spécialement avec tous les nouveaux partis causant le fractionnement pour les conservateurs. Les résultats furent 177 sièges pour les Libéraux, 54 pour le Bloc (la première fois qu’un parti secessioniste était le leader de l’opposition officielle), 52 pour la Réforme, 9 pour le NPD et juste 2 pour le PC. Aïe!

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