Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

Click here to read blog in English <<<>>> Haga click para el blog en castellano

dimanche 28 août 2011

Multiculturalism: Construisant le mosaïque


Depuis la naissance du Canada, des partenariats entre différentes cultures ont été encouragés afin de bâtir une nation. Français et Anglais, concurrents européens à jamais dans leurs aspirations empiriques, définissant les bases pour les générations à venir de tolérer les uns les autres, et accepter leurs différences. Depuis mon enfance, j’ai fièrement compris ce lien indissociable entre les deux fondateurs de mon pays, du fait que mon père est britannique et ma mère française. La diversité était dans mon sang. D’autre part, les exemples que j’avais connu de la culture nationale tout au long de mon expérience en Amérique du Sud promurent l’homogénéité. De nombreux projets nationaux de construction développaient une idéologie unificatrice commune afin de former une forte identité. La plupart de ces territories comprennent une variété de micro-cultures internes,  parfois mentionnées comme identités régionales incapables d’éclipser un patriotisme profondément enraciné. On attend que les immigrants embrassent la nouvelle marque nationale, de l’adaptation à la culture locale, en créant un uniforme. Le Canada a certainement pris ses distances de cette pratique depuis mon arrivée dans ce monde. Ce processus d’assimilation avait grandement facilité ma compréhension de la population du pays hôte et de la culture ainsi que l’identité aidant au processus de l’intégration et la création d’un éternel lien avec le pays.

Pierre Elliott Trudeau, le Premier Ministre du multiculturalisme

Le Canada a servi de refuge pour les personnes qui ont quitté leur patrie en temps de détresse dans la recherche d’un refuge sûr. Plusieurs vagues d’immigration ont donné au pays une nouvelle forme grâce au cadre fixé par nos Pères britanniques et français de la Confédération. Néanmoins, célébrer la diversité n’était pas une priorité jusqu’au XXe siècle. Un nouveau champion en train de régler l’étape de l’inclusion culturelle fut le Gouverneur général Lord Tweedsmuir, qui a favorisé le caractère unique des groupes ethniques et de leur contribution au renforcement de notre caractère national au cours de son discours inaugural en 1935. Il a affirmé que la plus forte des nations unies est celle des différents éléments raciaux contribuant à la fondation d’une société positive. Dans les années 70,  le premier ministre Pierre Elliot Trudeau toujours charismatique avec le gouvernement canadien ont approuvé le multiculturalisme, en reconnaissant officiellement l’importance de l’immigration et la nécessité pour le pluralisme. Il a déclaré en 1971 que le Canada devrait adopter une politique multiculturelle, la Loi sur le multiculturalisme, en reconnaissant et en respectant le mosaïque qui favorise l’inclusion et s’oppose au style d’idéologie des Etats-Unis du «Melting pot». Bien qu’adopter cette politique d’assimilation d’une façon informelle, avait été notre condition tacite pré-établie à ceux qui sont venus s’installer dans le Grand nord blanc jusqu’aux années 1960. Si les gens étaient obligés ou pas cela était leur propre choix.

Tout au long de ma vie, j’ai toujours rencontré des jeunes détenteurs d’un passeport de divers pays qui possédaient également certains éléments de patriotisme. J’ai pris connaissance de leur culture grâce à une interaction regulière, anecdotes personnelles de leur patrie, leur histoire et les stéréotypes qui peuvent être parfois exacts – comme tous les Canadiens sont polis, les Américains savent comment mettre un show ou bien les Français qui ont de l’amour pour leur parfum. J’ai bien compris que le pays de quiconque élabore individuellement de vastes et uniques aspects unifiés tout en définissant leur fiéreté nationale: par conséquent leur sentiment d’appartenance à une communauté plus grande et spéciale. Ce groupe spécial de personnes forme une nation. Ce mot est très sensible pour nous comme scientifiques politiques, ainsi que pour ceux qui ont un sentiment patriotique à fleur de peau. Un pays est défini par ses frontières géographiques sur une carte et pourtant, il peut s’agir de différentes nations qui se chevauchent dans ces frontières, chacune avec ses propres intérêts nationaux – ce qui est le cas particulier de la Grande-Bretagne, l’Irlande, la Russie, l’Espagne, la Suisse et de nombreux autres pays, y compris le Canada. J’ai continuellement alimenté cette croyance erronée d’une nation et un pays étant égaux, ainsi que la forte l’entité psychologique. Après tout, nous identifions tous les concepts qui sont inconnus et mal interprétés avec ceux qui sont plus familiers pour nous jusqu’à ce que les circonstances nous démontrent autrement. Pendant, les trois ans que j’ai passé au Chili, je me suis apperçu d’une culture homogène, j’ai également fait attention à la langue, la religion, et les groupes minoritaires étaient très peu nombreux par rapport à mon pays de naissance.  Néanmoins, les Européens, les Mapuches, et le mélange des deux étaient une réalité du processus d’assimilation du Chili profondément enracinée dans le cadre du pavillon. Comme j’avais témoigné une composition similaire de la population vénézuélienne au cours des trois années que j’ai vécu dans ce pays, systématiquement j’ai associé ces réalités avec ma patrie. Si nous sommes tous sous le même drapeau national, nous sommes tous pareils, indépendamment de notre origine ou bien ayant acquis d’autres facteurs importants tout au long de notre vie.

Ottawa s’est relevée être un test majeur à ce concept. La région métropolitaine est maintenant la quatrième en importance au Canada avec une population estimée à 1 130 761 (st. 2006) avec  202 730 habitants nés à l’étranger (près de 18 pour cent) des habitants nés à l’étranger de la population totale, selon le rapport 2006 du recensement de Statistique Canada. Bien que j’ai vécu dans la banlieue, calme paradis, de Hunt Club, un quartier traditionnellement anglophone, il était évident que cela a été la modification. Parmi les endroits que je fréquentais le plus dans les environs du quartier étaient le Chemin McCarthy, la Promenade Paul Anka où l’on pouvait trouver un magasin de vidéos, le supermarché A&P, la pharmacie Shopper’s Drugmart, une sucursale de la banque Scotia et le Centre communautaire. C’était l’endroit stratégique pour faire nos provisions pour tous les articles de base. Cette medina a démontré une promesse d’un nouveau monde quand celui-ci a été persécuté avec les conflits – quelque chose que j’ai remarqué dès le début lors du Caracazo et la fin de la dictature. Ce n’étaient plus des gens, mais des représentants de différentes nations dans un pays avec la tête et l’esprit mélangés. C’était comme si mon petit monde comme expatrié au Chili était devenu plus grand. Les banlieues d’Ottawa montrait de jeunes enfants du moyen-orient en train de jouer avec des enfants d’origine somalienne, et de petits entrepreneurs de l’Asie du Sud qui offraient des services comme traiteurs pour toutes sortes de restrictions de régime alimentaire, et mon préféré, la Révolution Shawarma! Peu importe où on se trouve dans la ville d’Ottawa, les possibilités d’être toujours près d’un restaurant libanais vendant des shawarmas ainsi que d’autres spécialités culinaires, comme les kaftas et les falafels, n’y manquaient jamais. Malgré que je ne suis pas un grand connaisseur de la cuisine du Moyen-orient, je ne possède non plus une connaissance approfondie des mets nationaux, mes papilles gustatives ne sont guère déçues.

La jeunesse multiculturelle, notre avenir

Lors d’un départ turbulent, dans la plupart des centres urbains au Canada, le multiculturalisme est devenu une force positive dans les années 1990. Une porte s’ouvrait pour accueillir d’autres exemples de modes de vie, de valeurs, de croyances, de traditions et de nourriture. D’un autre côté, certains immigrants avaient commencé à avoir des problèmes dans le marché du travail, du fait que les institutions canadiennes, les conseils et autres organismes ne reconnaissaient pas les études accréditées à l’étranger. Les études supérieures après le baccalauréat n’avaient aucune valeur pour beaucoup de ces optimistes qui rêvent d’un nouveau monde d’opportunités comme les médecins, les avocats, les dentistes et autres professionnels. Les circonstances ont obligé ces professionnels qui auraient pu contribuer au développement social canadien, tout en acceptant des emplois avec moins d’exigences. En outre, pour les deux groupes, les immigrants et les Canadiens,  le multiculturalisme a été encourageant à la propagation d’une mentalité de «ghetto», en suggérant aux nouveaux arrivants de rechercher la culture de chez eux, en évitant l’interaction avec le reste de la société. Pendant le temps que j’ai passé à Ottawa, j’ai remarqué que les gens qui étaient nés au Canada étaient tolérants et patients, spécialement envers ceux qui parlaient l’anglais avec difficulté. Néanmoins, j’arrivais à comprendre comment les gens peuvent se renfermer en eux-mêmes lorsqu’ils ont des obstacles pour communiquer. Les changements parviennent à ce qui est familier. Lorsque vous vous déplacer, vous sentez comme si vous avez les deux pieds dans de différents pays. J’ai vécu ceci. Le changement a été difficile au point de vue de l’immédiat choc culturel multiple de paramètres complètement étrangers. Il n’y a pas moyen de se préparer, il faut juste s’adapter et avoir une attitude très positive et flexible lorsqu’on fait face à la détresse. Par la suite, le temps va guérir tout et notre chez nous prend tout un nouveau sens.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire