Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 5 juin 2011

Un monde sans frontières

Les deux premières années à Santiago ont représenté une excellente opportunités pour me parents pour élever Brian et moi et devenir des jeunes gentlemen. Les canadiens d’un bout à l’autre du pays généralement sont amicaux et accueillants les gens sauf que le protocole et l’étiquette deviennent de moins en moins importants pour une grande partie de la population et voient cela comme «snob». Il y a un groupe plus petit de personnes qui prennent un côté extreme, en s’entourant d’articles chers et procurent des services somptueux, les menant à une auto-proclamation d’appartenance à l’élite. Ces individus généralement associent la qualité avec l’étiquette du prix qu’ils ont payé. Mon frère et moi avons été élevés de façon à apprécier la qualité des choses et leur utilité et non le prix, et respecter la façon d’être de tout le monde sans prendre en considération leur situation financière ni la place qu’ils occupent dans la société. Nous étions très sociables et capable de cultiver l’amitié avec tout le monde qui voulait et pouvait communiquer avec nous. C’est quelque chose qui m’a permis de me sentir confortable dans n’importe quel milieu à partir d’un groupe d’orphelins handicapés  jusqu’à une salle pleine de politiciens et de dignitaries étrangers.
Maman, Mémé et moi devant La Moneda

Lorsque les réceptions et les cocktails avaient lieu chez nous, le protocole dictait que les hôtes devaient rester à l’entrée de chez eux ou bien l’endroit désigné si c’était ailleurs pour acceuillir les invités. Le protocole n’est pas une question de snobisme mais un ensemble universel de procédures qui garantissent les hôtes et les invites à être sur le même pied d’égalité en matière de respect vers l’un et l’autre. La plupart de ces occasions, Brian et moi portions nous plus beaux vêtements et nous restions debout à côté de nos parents pour serer la main à tout le monde. Combien de jeunes enfants joue ce role d’hôte, en acceuillant les gens à la porte d’entrée en disant «Enchanté» et nous devions  ajouter «C’est un plaisir faire votre connaissance» à chaque fois. Des fois, le personnel de l’ambassade qui nous connaissait déjà échangeait un ou deux commentaires amicaux avec Brian et moi. À Santiago, Brian et moi avons conquéris le cœur de beaucoup de gens de l’ambassade, comme la plupart par eux avaient des enfants à l’âge de l’adolescence ou bien plus vieux. Nous étions toujours à l’étape d’être mignons. D’une certaine façon, nous étions les enfants de l’ambassade. La façon de procéder après le rituel d’accueil, il fallait rencontrer et saluer les invites brièvement ou bien nous devions rester debout à côté de nos parents en train d’écouter ce que les personnes adultes disaient. Une importante habileté à acquérir car elle m’a aidé à comprendre comment marche la formalité diplomatique et apprendre en même temps des expressions  spécifiques. Une fois les invites appelaient pour passer à table pour le diner, Brian et moi nous nous excusions et nous allions dans la cuisine pour manger et après nous reprenions tout doucement et sans faire du bruit notre propre soirée. Dans certaines occasions spéciales, nos invités jouirraient d’un petit concert, les jeunes Bickford jouaient le piano en duo.
 
Le fait de vivre dans un milieu homogène et enrichissant, a été une excellente opportunité pour encourager Brian et moi à adopter certains aspects culturels propres du Chili. Cependant, nous avons également pu profiter d’un environnement multicultural dû aux expatriés qui souhaitent bâtir un chez eux dans leur nouveau poste à travers d’autres personnes et familles qui sont dans la même situation. Tout au long de mes experiences professionnelles, j’ai toujours eu l’impression que les expatriés peuvent être divisés en deux groupes assez différents. Le premier comprenant les personnes qui jouissent de leur nouvelle aventure et apprennent toutes sortes de nouvelles choses en ayant quitté leur pays. Ces individus sont généralement fascinés par ce changement dans leur style de vie et commencent à adopter certaines choses pendant du style de vie à l’étranger. Dans certains cas, ce genre de personnes n’oublient pas leur pays d’origine et ont une tendance à se sentir plus comme si c’était chez eux dans le pays hôte. L’autre groupe de personnes expatriées est complétement l’opposé. Le changement n’a pas été bon pour eux car ils continuent de chercher toutes les choses dont ils avaient l’habitude d’acheter ou d’obtenir dans leur pays d’origine et ne peuvent pas les trouver. Ils n’aiment pas ce que le pays hôte peut leur offrir et ils n’ont pas de rapport avec les gens du pays. Ils rêvent du jour dont ils pourront revenir chez eux. J’ai témoigné les deux cas et suis en faveur de premier. Les changements me passionne, c’est une façon de se découvrir à soi-même et jouir de rencontrer plusieurs gens qui ont un esprit ouvert et partagent leurs experiences de vie. Tout le monde a ses propres expériences de vie et les voit sous une différente perspective et un jour les connaissances font preuve d’être utiles.

Je n’ai pas établi de préférences ni pour les Chiliens, ni les Canadiens, ni pour certains expatriés. J’ai grandi en ayant très clair dans ma tête l’existence de frontières géographiques. Pourtant, j’ai eu un mélange de cultures entre mes Chiliens et tout le reste du monde. Dans ma propre famille, il existe déjà une grande diversité culturelle: anglaise, galloise, française, espagnole, belge et possiblement il y en a d’autres nationalités le plus loin je trace mon ascendance. J’ai de la famille au Canada, en Angleterre, en France, en Italie, au Mexique, en Espagne et aux États-Unis et bien sûr, les amis que j’ai rencontré tout au long du chemin qui deviennent la famille d’adoption. Les expatriés ont une chose en commun qui les unis: «Être loin de chez eux». Mes parents ont recontré de nombreux  politiciens,  diplomates, et hommes d’affaires de différentes formations professionelles et de divers pays lors des fonctions officielles. Le cercle d’expatriés, s’agit souvent d’une communauté très unie, qui a permis à Brian et moi faire des amitiés avec des enfants de notre âge de l’Argentine, la Belgique, le Canada, le Danemarque, la France, l’Allemagne, la Nouvelle Zélande, l’Espagne, la Suisse, et possiblement d’autres pays dont peut-être  j’ai oublié de mentionner. À tous ceux qui lisent cet article et qui n’ont pas été mentionnés, je veux vous présenter mes excuses et soyez rassurés, vous gardez un endroit bien spécial dans mon cœur. Je me rappelle très bien que Brian et moi avions établi une ferme amitié avec les filles de l’Ambassadeur de la Nouvelle Zélande qui parlaient un excellent espagnol, cependant elles ont étaient mes premières amies anglophones à cet âge. Quand nous quittions Santiago pour aller en voyage, nous avons retrouvé à plusieures reprises la famille Kiwi juste par hasard. J’étais très intrigué par leur accent unique qui ressemblait à celui de Mick Dundee, lequel était à la fois pas mal different.
Moi portant ma casquette du Canada faisant la garde sur Santiago

Au fur et à mesure que Brian et moi continuions notre immersion dans ces cultures diverses, nous nous sommes rendus compte de l’importance de notre comportement lorsqu’on rencontrait d’autres personnes, jeunes ou âgées, puisque nous représentions notre pays. Nous voulions que le Canada se sente fier de nous, même si cela représentait une seule personne ou bien toute la population. Je me souviens avoir reçu, l’année dernière, un message sur Facebook de mon ami et camarade de classe, Stéphane Simon, qui a était mon ami pendant les années que nous avons vécu à Santiago. Il s’est adressé à moi, en m’appelant, son ami canadien. C’est vraiment un honneur pour moi, qu’il se rappelle de moi, en représentant tout le pays. Comme résultat de ce lien intercultural, j’ai développé un sens d’empathie envers tous les nouveaux arrivés, en essayant de les aider à s’adapter à leur nouveau chez soi. Je suis devenu ami d’un enfant sud-africain et je me rappelle de lui très bien. Il était à peu près deux ans plus jeune que mes camarades et moi, mais je me suis occupé de lui pour le protéger et Stéphane s’est joint à cette idée. Nous l’avons inclu dans nos activités en souhaitant le faire sentir à l’aise et qu’il faisait partie du groupe. Me amis chiliens m’avaient mis l’exemple lors de mon arrivée avec leur incroyable accueil dès le premier jour à l’Alliance. Jusqu’à date, je persévère toujours avec ce geste d’amitié que j’ai acquis au Chili de pouvoir aider les gens pendant la période de transition dans leur chez eux provisoir, puisque moi je suis chez moi.

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