Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 18 décembre 2011

L’assaut – Surprise, surprise…


Chers lecteurs, cette semain je vous présente la partie 4 de 5 de l'article de David Bickford. Bonne lecture!

Fujimori fier de son système de tunels, Chavín de Huantar

Lors d’une des visites de Tony à la residence japonaise, le dirigeant des terroristes, Nestor Cerpa, l’interpela pour venir dans le salon et lui demanda de se baisser jusqu’au plancher pour écouter les bruits provenant du plancher. Au bout de quelques minutes, on écoutait des bruits comme si quelqu’un  au-dessous était en train de racler, et Cerpa déclara : «Ils sont en train de creuser des tunnels, n’est-ce pas?». Tony n’a pas répondu. Plus tard, une fois rendu à l’Ambassade, nous avons en discuté et nous avons vu cela comme un mauvais présage.

Rétrospectivement, il fut évident à ce moment que Fujimori était en train de persévérer avec un double approche: Si les terroristes décidaient de laisser tout tomber bon et aussi mauvais. S’ils ne le faisaient pas, il était prêt à envoyer l’armée même si son frère le plus jeune était parmi les otages. Pour lui, le rôle comme garants était de garder la situation  dans le calme à la résidence aussi longtemps que possible, afin de construire les tunnels qu’il voulait. En attendant, le MRTA se sentait rassuré avec la présence des garants. Ils se sentaient protégés, et en même ils étaient plus relax vis-à-vis la surveillance. Ce qui fut dangereux pour eux, ce fut le fait qu’ils tombèrent sur une routine ce qui a permit aux autorités péruviennes d’en profiter de cette opportunité.

Le 22 avril 1997, Tony rentra vers 13h30 après avoir été dans la résidence japonaise. Il déclara que la police aux alentours de la résidence était énervée, tendue et aggressive avec lui. Nous n’avons pas trop fait cas, mais à 15h20 l’assaut commença. Tony et Cipriani, Terada et un de ses agents se rassemblèrent autour de la télévision dans mon bureau à l’Ambassade et nous avons vu l’attaque se dérouler avec horreur. Les derniers coups de fusil ont eu lieu dans les prochaines vingt minutes, cependant l’armée ne déclara  la victoire que jusqu’à 16h00. Un sentiment d’échec nous envahissa subitement et avons pensé que nous avions travaillé hardiment pendant quatre mois pour rien. Nous étions convaincus que les otages en majorité avaient été tués, puisque l’assaut avait pris trop longtemps. Au fur et à mesure que nous avons commencé à recevoir des rapports, nous avons appris que la plupart des otages avaient survécu, ce fut un miracle pour nous. À la fin, parmi les soixante-douze otages, juste un est mort, bien que quatre furent blessés. Dans l’opération de sauvetage deux  commandos furent tués et dix sérieusement blessés. Tous les quatorze terroristes sont morts.

Les commandos de l'armée péruvienne en action 

Comment ont-ils accompli cela, s’il y avait des experts du monde entier qui avaient dit que cela n’était pas possible car on risquait de perdre un grand nombre d’otages? En secret, sans rien dire, l’armée péruvienne avait bâti une copie exacte de l’ambassade japonaise, de taille normale, dans l’une de leur base militaire, où cent cinquante officiers de leurs forces spéciales avaient passé des semaines entières à entraîner et perfectionner des assauts.  De plus, les autorités étaient capables de communiquer de façon clandestine avec quelques otages, et quand le «Jour» arriva, on leur a dit de se préparer pour un assaut à 15h20 et d’aller en haut sans que les terroristes soupçonnent quoique ce soit, et en plus à l’abri pour se protéger. Le MRTA avait pris l’habitude de se réunir dans la salle-à-manger principale un peu après 15h00 pour jouer au baby-foot. Les commandos furent exploser tout simplement la salle-à-manger à 13h20 à partir d’un tunnel au-dessous, en tuant ou en rendant infirmes possiblement la moitié des terroristes. Des commandos attaquèrent simultanément la porte d’entrée principale, émergèrent des tunnels foudroyant les murs extérieurs ou bien atterrirent en hélicoptère sur le toit. Aussi, quand le moment crucial fut arrivé, plusieurs parmi les jeunes terroristes n’eurent plus le courage de tuer personne car ils les connaissaient déjà bien et souvent ils les admirèrent. Fujimori  prit l’assaut comme une grande victoire dépassant la terreur, et sa popularité grandit démésurément.tout de suite après.

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