Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 19 février 2012

Liens de la famille – Mes cousins

Nous avons tous comme une boussole à l’intérieur, développée par les liensdu sang de famille, il est impératif naturellement pour nous tous de fairenotre pèlerinage de façon individuelle jusqu’à notre propre terre sainte. La majoritédes enfants d’une troisième culture ou transculture, à un certain moment dansleur vie, ressentent une certaine jalousie envers ceux qui ont la chance demener une vie sédentaire. Ces derniers jouissent du grand avantage de cotoyerde façon régulière tous les membres de la famille étendue et ont le temps pourcréer des liens solides parmi les différents groupes en dépis de l’âge. Ceuxqui sont élevés comme des nomades, souvent surnommés des citoyens du monde, ontévidemment un désavantage, mais malgré tout, ils cherchent toujours à retrouverla famille pour s’y refugier. Leur amour inconditionnel et leur compréhensiondeviennent, comme l’enfant qui manque du consentement de leurs parents aprèsavoir accompli quelque chose d’extraordinaire. Comme nomade aventurier, oncherche toujours la famille pour avoir la paix en soi.







Mes chers cousins avec mes oncles et ma mémé



Avec le départ demon frère du noyau familial, j’avais besoin de trouver du sens en plusieurschoses et à présent je comptais sur ma boussole qui était prête pour me dirigeret retrouver une direction en mapersonne. D’une certaine façon, ce fut le résultat du terrorisme à Lima et êtreen même temps une cible. Comme je l’ai déjà mentionné sur l’article précédentde mon blog, avec les voyages je perdais beaucoup de temps en train d’essayerde défendre mes obligations. La première fois dont mes efforts ont étérecompensées malgré tout, ce fut quand nous étions obligés d’évacuer pendant laprolongée période de vacances : janvier et février – n’oubliez pas que cesont les mois d’été dans l’hémisphère sud – quand le Canada, ma chèrepatrie, était enterrée sous la neige avec des températures bien au-dessous dezéro. Qui n’aimerait pas retrouver le soleil tropical, les plages sableuses etles activités en plein air, au lieu d’avoir leur famille enfermée à l’abri dugrand froid à cause de l’hiver? Ceci représentait de passer deux mois avec maMémé, ma grand-mère maternelle et avec la famille de ma maman dont j’avais eule plaisir de la revoir juste une semaine l’année d’avant, et laquelle je n’avaispas revue depuis que j’étais enfant.


Au commencement,le plus grand bénéfice ce fut pour ma Maman. Elle luttait toujours contre cespectre de cancer qui l’empêchait de continuer avec sa routine quotidienne,elle avait besoin d’être auprès de sa mère. Ma mère et sa famille – une familletrès nombreuse, même plus que celle du film «Mariage à la grècque» - avaient toujours été très attachées. Ilss’aidaient toujours les uns les autres tant dans les bonnes circonstances commedans les mauvaises et ce fut comme ça à travers les générations, très solidesayant survécu des guerres, desconflicts, l’exile et toutes sortes de moments difficiles. Je pense qu’àl’époque, ils ont été des pionners en ce qui concerne l’expériencetransculturelle, avec de la famille originaire de la Belgique, de laFrance et de l’Espagne et s’adaptant à de nouvelles cultures sans peine. Si jevoulais rentrer dans des détails, je serais obligé de passer toute une année ouplus à écrire des blogs, mais en fait, c’est vraiment une merveilleusehistoire y compris les liens avec Maximilien Habsbourg, monarque autrichien et empereur du Mexique, le Général Bazaine, maréchal de France, le Président Porfirio Díaz du Mexique. C’est ainsi que j’ai bien à dire que ma maman avait une idée très claire tant du côtépsychologique comme le généalogique, ce qui représentait des déménagements etde l’adaptation, elle avait déjà tout cela dans ses gènes – ainsi que les outils nécessaires pouremménager n’importe où. En ce qui me concernait, j’étais sur le processus dedécouvrir le mien.


Pendant monséjour chez ma grand-mère, j’ai commencé à fréquenter mes cousins germains,Fernando, Javier et Annie. Ce fut quand même compliqué profiter au maximumd’être avec eux, puisqu’ils avaient leurs propres responsabilités scolaires etengagements avec leurs amis qu’ils connaissaient depuis longtemps, comme ceuxdont j’ai été obligé de laisser tomber en quittant Lima pour les vacances. Toutau plus, ils ont fait un effort pour m’ inclure dans leurs sorties, pour allerau cinéma, ou bien prendre un café Java et bavarder. J’ai beaucoup apprécié cesmoments pour mieux les connaître et me rendre compte comment ils étaient, et cequ’ils étaient devenus, en remémorant en même temps nos espliègeries d’enfants.On nous arrangeait toujours de deux en deux, ce qui vraiment ne marchait paspour moi – J’étais trop grand pour m’amuser avec mon cousin Javier et tropjeune par rapport à Fernando – ces moments faisaient partie du passé, c’étaitfini. À présent, il s’agissait d’une conversation qui avait pas mal évoluée etétait devenue un dialogue de personnes presque adultes, nous échangions de lamusique et avions un vrai intérêt dans la vie de chacun.







Avec ma super Mémé à la plage



Probablement,parmi les choses les plus importantes de ma vie, malgré que nous ayons vécu desmondes à part, nous avons été comme des frères et sœurs. Nous avons tous étéélevés avec les mêmes valeurs et apprécions la définition spéciale du sens de famille. Les bons momentset mes préférés furent, lorsque nous étions tous réunis pour les repas tout autour de la table de la salle-à-manger de ma grand-mère, j’écoutais tout lemonde rire et bavarder en dégustant à la fois un bon repas préparer à lamaison. Ces expériences pendant les mois de janvier et février de 1998 ontréellement contribuées à définir ce que signifie la famille étendue en réalité,et la chance que j’avais d’avoir mes parrains – Mon oncle Fernando et ma tanteAnnie. Ils m’ont vraiment fait sentir chez moi et au moment de partir, je mesentais toujours rassuré quand ils me disaient que si jamais j’avais besoin devenir vivre chez eux, j’étais le bienvenu. Je savais à présent que je comptaissur eux et avais envie d’investir plus de temps à l’avenir avec eux cinq et maMémé.

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