On m’a souvent posé la question suivante: «Est-ce que les
Espagnols aiment ou n’aiment pas les Latino-américains? » Il n’existe pas de réponse concrète ni
précise. L'hispanization des
Amériques fut un processus semblable à celui de la colonisation comme on peut
le voir dans les exemples historiques, qui ressemblent aussi à la conclusion
d’une longue et prolongée guerre. L’histoire souvent est racontée par les
vainqueurs qui imposent leur propre culture, lois, tradition et
religion aux peuples conquis, en assimilant tout sous l’autorité du Roi et de
l’Empire. Pourquoi pas ? Le victorieux est toujours gâté. Comme les décennies
deviennent des siècles, ce qui auparavant fut un peuple conquéri et soumis
comme vite à entreprendre une culture semblable comme le père de 18e siècle, comme l’image que l’on voit sur un
miroir.
Lors de mon séjour à Madrid, je n’ai pas ressenti aucun
genre de racisme ni de xénophobie comme conséquence de ma présence.
Physiquement, je suis loin du stéréotype d’un Canadien qui a été formé par un monde au-delà de nos
frontières ce qui veut dire, être blond, avec les yeux bleus et la peau blanche
comme la glace polaire, ce qui serait plus comme quelqu’un plus sensible et
pourrait être considéré comme racisme dans ce cas. Personnellement,
j’associerais ce stéréotype aux Scandinaves – mais nous le savons tous que
souvent on se trompe lorsqu’on généralise – mais on dirait que tout le monde est arrivé à ce consensus d’opinion. Je
parle l’espagnol parfaitement bien, peut-être avec un accent plutôt
Sud-américain. Au long de mon voyage, la plupart des gens que j’ai rencontré au
début pensaient que j’étais originaire de cette partie de monde et quand je
leur disais que j’étais Canadien, tout le monde répondait en même temps :
«Ce n’est pas possible ! Tu parles l’espagnol couramment ! ». Je veux
croire que nous sommes d’accord, et que bien des fois, les stéréotypes ont une
certaine tendance à perdre validité comme dans beaucoup d’autres situations.
Quand les gens pensaient que vraiment j’étais un autre Latino-américain, je
n’ai jamais ressenti qu’on me traitait différemment en tout cas.
La seule
exception dont je peux signaler c’est un soir lorsque j’étais dans un bar en
train de bavarder avec des nouveaux copains que j’avais fait pendant mon séjour. La table à côté de
nous où trois jeunes Espagnols qui se connaissaient bien s’étaient réunis pour
prendre une bière après une longue journée de travail. C’est la norme dans
cette culture de se réunir avec les amis, les plus proches, lorsqu’on a fini
les activités de la journée. Tout à coup, j’ai entendu que l’un d’eux dans la
conversation a dit: j’aime les Latinos! Ils sont très serviables et savent où
se placer dans la société!” Sauf, que le grand problem con la langue est
qu’elle est ouverte à l’interprétation, ce qui est le processus dans lequel
nous identifions ce qui est dit et ce que nous voulons mieux comprendre. Bien
sûr, je me suis senti j’étais vexé par ce commentaire pas réfléchi, spécilament
parce que nous étions dans un restaurant du genre mexicain, mais aussi à cause
de mon affinité avec le continent dans lequel j’ai vécu une grande partie de ma
vie. Possiblement, ce commentaire n’a pas été fait avec une mauvaise intention?
Peut-être il essayait juste de dire que ces compatriots n’était pas
spécialement serviables et il n’a pas fait attention à ce qu’il a ennoncé à
plusieurs reprises.
Même si ce fut
dur pour moi de dire que pendant le temps que j’ai vécu au sud, les gens
étaient toujours en admiration des personnes qui vivaient dans la Péninsule
ibérique. Le monde est en train de devenir de plus en plus interconnecté, ce
qui mène à me faire sentir que nous sommes en train d’apprendre advantage les
cultures au-delà de nos frontières. Nous avons tous un côté qui ne nous permez
pas d’avancer et contribute à limiter notre façon d’être et de penser, ce qui
m’a fait penser que le racism et la xénophobie trouvent leurs racines dans
l’ignorance, l’erreur la plus dangeureuse. La personne qui a vécu toujours dans la meme ville ou pays
sont confortables avec leur propre réalité. Elle n’a pas eu de défis i
l’obligeant à tout quitter dans l’espoir d’améliorer dans un autre pays. Ce que
ces personnes savent est que ce qu’elles ont appris elles l’ont bien appris et
il n’y a rien au-delà. C’est la raison pour laquelle souvent en prend un
Colombien par un Venezuelien, un Canadien par un Américain, un Catalan par un
Espagnol, nous avons une certaine tendance à nous sentir insultés. Comment
est-il possible que quelqu’un puisse nous prendre par quelqu’un dont nous ne
sommes pas? Nous mangeons, respirons, transpirons, pleurons tous de la meme
façon que le rest de nos compatriots ainsi que les femmes au foyer chez chacun
de nous, et ceci n’est pas difficile à confondre et ne pas comprendre.
L’Espagne est
devenu l’endroit où les Équatoriens, les Colombiens, les Argentins,
Paraguayens…bon, en fait je n’ai aucun doute que vous vous faites une idée de
ce que je veux dire…Ils y vont pour essayer leur coup de chance. Lorsque nous
préparons un arsenal de valises pour quitter la ville, nous le faisons parce
que nous ressentons que nous avons déjà épuisé nos opportunités pour devenir
meilleurs et tout ce que l’on voit de l’autre côté a l’air bien meilleur. Les personnes qui
décident d’émigrer ne le font pas parce qu’elles s’ennuient de vivre dans le
luxe lorsque leur majordom, Jeffrey, qui est à leur service. Comme conséquence
de ce rassemblement de cultures hispano-américaines, certains Espagnols
accueillent ces étrangers comes des héros pour entreprendre les jobs qu’ils ne
veulent pas faire et d’autres détestent l’idée de leur presence et qui viennent
changer le monde qu’ils ont toujours connu. En ce qui concerner les
Latino-américains, ils trouveront toujours des gens qui les accueillirons ainsi
que d’autres qui seront plus hostiles, juste de la même façon que n’importe
quel autre pays du monde lorsqu’on accueille un étranger qui vient pour monter
un magasin.
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