Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 12 août 2012

Séville ne m’a pas laissé tomber


Le moment pour aller jusqu’à Atocha arriva après un bon séjour à Madrid où j’ai fait de nouveaux copains et visité les meilleures universités. Cet endroit est le port d’embarquement pour aller vers le sud du pays pour ceux qui voyagent soit en train ou en bus. Pour un forfait d’à peu près 60$ américains, j’ai obtenu un siège à bord de l’AVE – le train grand vitesse RENFE –  pour aller à Séville. La durée de ce voyage par ce moyen de transport est de trois heures et demie. En arrivant à destination, je retrouverais de nouveau mon cher ami des années que j’ai vécu au Pérou, Alejandro Alves et son adorable famille. À la fin de leur affectation à Lima avec Telefónica, ils sont revenues au siege comme nous nous l’avons fait.

La Giralda, un gran icone de Seville

La vitesse pour me déplacer d’une ville à l’autre, ne me permetta de voir absolument rien du paysage que l’on parcourrut, mais de toute façon il était quasiment cache par l’obscurité de la nuit. J’imaginais néanmoins à quoi aurait l’air Séville. Je pensais que l’architecture serait semblable à celle de Madrid et les beaux bâtiments exotiques que l’on voit souvent en Amérique. Étant donné qu’elle est la quatrième ville la plus grande du pays, je n’imaginais pas qu’elle serait moins de splendeur que Londres, Paris, Rome – toutes ces villes dont je ne connaissais pas encore – ou même Madrid. L’objectif de cette partie de mon voyage, plus que rien ce fut pour profiter de me retrouver avec mon cher copain après trois ans. Je me suis rendu compte que le temps peut passer très vite. Après une courte escale à Cordoba (une fois de plus, pas grand chose à regarder par la fenêtre dans l’obscurité), Alejandro et son père, Adolfo, m’ont acceuilli très chaleureusement.

Les jours à suivre, Adolfo et Alejandro, furent mes guides pour parcourir la ville. J’ai beaucoup apprécié la compagnie d’Adolfo qui m’explica jusqu’au dernier millimètre de sa ville avec une certaine fierté, à partir des tours de l’or et de l’argent jusqu’au sujet de la ville « Séville ne m’a pas laissé tomber » que l’on pouvait voir partout. Il fallait juste ouvrir les yeux pour se rendre compte que tout ce que j’avais imaginé dans ma tête avant d’arriver était faux. Une incroyable histoire de centaines et de milliers d’ans m’entourée. La vieille ville est une des plus grandes de toute l’Europe, y compris plusieurs bâtiments qui font partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le plus impressionnant de tous est sans doute la Giralda, laquelle on peut voir facilement dans la distance. Ce majestueux immeuble partage une certaine ressemblance à un minaret, en faisant ressentir au visiteur comme s’il s’agissait de se promener dans une ville musulmane au nord de l’Afrique. En fait, à l’origine, elle fut utilisée comme une partie d’une mesquite construite par les maures à l’époque d’Al-Andalus et demeura jusqu’àprès la Reconquista.

En s’approchant de la Giralda, on peut s’en apercevoir qu’il s’agissait d’un minaret qui a été converti en clocher et fait partie de la cathédrale. Ce qui est curieux est que les fondations et les structures qui supportent la construction de la cathédrale sont toujours les typiques d’une mesquite mais les décorations à l’intérieur sont chrétiennes, y compris les autels, les images et autres éléments décoratifs. Les matériels utilisées pour créer beaucoup de ces articles dont je viens de mentionner étaient en or et en argent venus de Nouveau Monde. Que serait l’Amérique Latine si toute cette richesse serait restée à l’endroit d’origien ? Un grand nombre de leurs vierges et autels pèsent beaucoup plus de ce qu’on imagine et pendant la Semaine Sainte, on les sort dans les rues de la ville pour revivre à tout les ans un rite sacré pour le peuble de Séville. C’est une tradition qui a une grande valeur et est passée de générations en générations. Il m’a semblait quelque chose de fascinant comme les Andaluz sont si accrochées à leurs racines, même si l’Espagnol n’est plus aussi croyant que les Latinoaméricains, leurs traditions fondamentales dans la religion ont aucun risque de disparaître.

Mon frère Espagnol, Alejandro

Malheureusement, le temps que j’ai passé à Séville fut un peu limité afin de pouvoir connaître plus vis-à-vis leur histoire pour ainsi satisfaire ma curiosité. J’ai eu le temps pour prière à la Vierge de la Macarena, j’ai visité les sièges de l’Expo de 1028 et celle de 1992 ainsi que los Archivos de las Indias. La diversité culturelle dans ce pays fut quelque chose dont je n’y m’attendais pas et commençai à me rendre compte que des nombres villages (comme je l’avais déjà mentionné dans une entrée précédente) forment partie du Royaume de l’Espagne. Plusieurs des colonies semblent avoir réussi à former une identité nationale plus consolidé que dans la Madre Patria. J’espèrai avoir le temps dans une autre opportunité de venir à la Péninsule Ibérique pour mieux connaître les autres peuples qui forment partie du royaume et son histoire.

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