Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 10 juillet 2011

La Nouvelle Zélande – Au delà d’Auckland

À l’extérieur d’Auckland, la campagne me faisait beaucoup penser à celle de l’Ontario. Lorsque j’étais assis derrière dans la voiture, la route devant nous était très semblable à la 401 entre Ottawa et Toronto avec des arbres, de l’herbe et de temps en temps une ou deux maisons un peu bizarres comme seule distraction. La seule chose qu’on pouvait voir comme passager, c’était la nature dans sa plus pure forme, même voir du traffic était rare. Nous avons eu de la chance, nous avons eu une journée ensoleillée. Un changement de bienvenue, pas comme la pluie toute fine que nous avons eu dans la région sud du Pacifique que nous avons dû endurer pendant presque tout le voyage. Le climat était très agréable puisque c’était le début de l’été dans l’hémisphère sud. Il était comme celui de Santiago, en d’autres mots, suffisamment chaud pour porter des t-shirts pendant la journée. Au long du chemin, il y avait des centres de service ou bien plusieurs endroits pour s’arrêter, faire une pause ou pique-niquer. Les postes d’essence étaient situés  principalement dans les villages que nous passions au long du chemin et tous affichaient  des noms dans leur propre langue autochtone. De temps en temps, nous traversions des régions urbaines avec des noms qui nous étaient familiers à cause de nos voyages dans l’Ontario, comme ceux des villes de Hamilton et Cambridge. Combien de pays ou de régions, y a-t-il où la langue prédominante est l’anglais et des villes portent les noms de Hamilton, Cambridge ou Kingston? Il me semble que les colonisateurs ont décidé d’établir cette norme pour lutter contre la nostalgie de leur propre pays. Après tout, c’était un long voyage pour retourner dans les Îles Britanniques à partir de cet endroit du monde. Au bout de quelques minutes dans le sud de Cambridge en Nouvelle Zélande, nous sommes arrivés à notre premier point de repère: The Waitomo Glowworm Caves (les Caves Waitomo des vers luisants).

Les vers luisants à l'intérieur des grottes

Il nous avons mis à peu près deux et demie de route pour nous rendre à Waitomo. C’était absolument un fantastique paradis naturel. L’entrée aux caves était jusqu’en haut d’une colline, où se trouvait le moderne centre de visiteurs. Les billets comprenaient un tour guidé, ce qui n’était pas facultatif et ne pouvait pas être changé. L’administration du parc devait contrôler le nombre de visiteurs qui rentraient dans les caves pour protéger l’environnement à l’intérieur. Les gens expirent du gaz carbonique et comme il n’y a pas de plantes pour transformer ce gaz en oxygène, des groupes nombreux pourraient éventuellement mettre en danger l’habitat où vivent ces vers en pleine obscurité.  Le tour commençait par une entrée en descente avec un réseau de grottes calcaires formées il y a plus de 30 millions d’années. La pierre calcaire comprenait des coraux fossilés, des coquillages, des squelettes de poissons et autres organismes marins. Les stalactites et les stalagmites sont des formations provenant de l’eau qui coule du plafond ou bien au long des murs en laissant des dépôts. Ces décorations des caves prennent des millions d’années pour se former et fournir une lueur incroyable lorsqu’elles rentrent en contact avec la lumière à l’intérieur. Le nom de cathédrale a été donné à cette partie. Ensuite, nous nous sommes embarqués dans un petit bateau pour la deuxième partie du tour. Pendant que nous étions en rang, le guide nous a donné des consignes à suivre, il fallait être sage, ne pas faire de bruit et s’abstenir de prendre des photos. Nous allions voir les vers luisants et n’importe quel bruit ou bien le flash de l’appareil de photos pouvaient les effrayer fatalement. Je me souviens que mon père a dit à Brian et moi: «Je me demande que se passerait-il si quelqu’un pétait?». Après ce commentaire, c’était difficile pour Brian et moi de rester sage mais nous avons quand même réussi. Les vers luisants étaient incroyables! On aurait dit des rubans de fête qui pendaient du plafond et brillaient en éclairant toute la cave.



Après nous nous sommes dirigés vers l’est pour aller jusqu’au village de Rotorua sur la Baie de Plenty, une heure et demie de parcours. tout au début des années 1880, cette région est passée par une étape de transformation pour devenir une destination de spa, en attirant tous les visiteurs qui viennent séjourner sur l’île. Ce lieu se trouve en plein milieu de l’Île Nord, ce qui veut dire qu’il est également très facile d’accès pour les Neo-Zélandais qui habitent dans les banlieues urbaines d’Auckland, de Hamilton et de Wellington. L’industrie du tourisme est toujours la plus grande source d’emploi dans ce district urbain, attirant des visiteurs qui viennent de très loin ayant un grand intérêt à l’activité géothermale de la région, en particulier les nombreux geysers ainsi que les piscines de boue bouillante. Les visiteurs peuvent mettre les pieds juste dans certaines de ces piscines, où le corps humain peut tolérer la température. Ces organismes d’eau peuvent devenir particulièrement chauds, parce que l’eau est réchauffée par des magmas au-dessous de la terre. Les geysers sont des sources d’eau ayant comme caractéristique des jets d’eau intermittente éjectée à plusieurs pieds d’hauteur dans l’air, suivie par un léger nuage de vapeur. Des conditions hydrogéologiques contribuent à leur formation ce qui est rare sur la planète et qui explique pourquoi ce phénomène n’existe pas en d’autres endroits de notre merveilleuse planète. Généralement, il y a des régions volcaniques qui se développent dans ce genre de champs ou bien, ce sont des régions susceptibles à de violents tremblements de terre. Si vous le souhaitez vous pouvez visiter le site http://www.geonet.org.nz/ où vous pouvez voir des mises à jour à la minute sur l’activité séismique, et il sera facile de voir la fréquence à laquelle les tremblements de terre ont lieu en Nouvelle-Zélande. La plus grande partie de la région est sombrée par une désagréable qui est en même temps une odeur familière au soufre – qui ressemble à l’odeur d’œufs pourris – ce qui a encouragé à appeler la ville, la Ville du soufre ou Rotten-Rua (Rua pourrie).

Whakarewarewa est une zone protégée dans la ville de Rotorua dans la région volcanique de Taupo en Nouvelle-Zélande. Des vestiges de la forteresse des Māoris existent toujours et datent des années 1300, lorsqu’elle a été occupée pour la première fois. La définition autochtone du nom est: endroit de réunion pour les parties de guerre de Wahiao. Les Māoris ont occupé la forteresse pendant plusieurs années, sans jamais la perdre à cause d’une bataille. Ils ont quitté l’endroit d’une façon pacifique avec l’idée de s’installer ailleurs à la recherche d’opportunités plus avantageuses dans de plus grandes villes. Ils maîtrissaient déjà l’activité géothermique dans leur vallée, l’utilisant comme une source de réchauffement de leurs maisons et pour cuisiner leurs repas. Le Geyser Pohutu dans la colonisation veut dire «explosion» et peut pulvériser jusqu’à une hauteur de 30 m. Le parc lui-même détient plusieurs centaines de piscines de boue, et à peu près dix geysers à explorer qui sont actifs. Des structures architecturales n’ont qu’une petite porte avec un triangle au-dessus qui mème à une maison longue. Les maisons longues servaient généralement comme hôtel de ville ou lieu de réunion où les gens se rencontraient pour des activités de la communauté.  Il n’y avait pas de spectacles ni des gens qui portaient de costumes traditionnels, ou probablement il ne les portaient pas au moment de l’année dont nous étions venus. Nous étions déçus car nous avions pensé que nous allions avoir d’autres opportunités à Whakarewarewa pour voir des démonstrations d’autres anciennes traditions et apprendre davantage sur le fier patrimoine des authoctones. Néanmoins, l’ensemble de la beauté naturelle dans toute l’île du Nord, nous a fait avoir envie de connaître Wellington et l’île du Sud. Malheureusement, nous avons été obligés de rester avec cette envie pour un autre voyage à l’avenir car nous devions déjà la Nouvelle Zélande pour retourner à notre vie quotidienne et la routine qui l’accompagne.

Maman, Brian et moi à l'entrée de Whakarewarewa

Les relations entre les colonisateurs européens et les groupes Māoris avaient subi des hauts et des bas. Comme je vous l’ai déjà mentionné sur ma dernière publication de mon blogue, ce ne fut que jusqu’au XXème siècle qu’une plus grande sensibilisation d’une identité Māori avait émergé. Les années précédentes, ils ont lutté pour leur identité pour faire participer le gouvernement fédéral à des moyens juridiques afin de protéger et d’accroître leur plus large permanence dans la société néo-zélandaise. En fait, ils ont réussi avec leurs efforts, au point qu’ils ont été incorporés à l’image nationale. Ils ont émigré de leurs colonisations d’origine vers de plus grandes municipalités rurales et villes après les guerres mondiales à la recherche de possibilities d’emploi. L’exode a contribué à l’adoption d’une culture plus métropolitaine et une déconnexion de leur traditionnel contrôle social et de leurs terres tribales. Leur niveau et la qualité de vie ont été améliorés, en leur accordant l’accès aux soins de la santé, au revenu, à l’emploi et  l’accès à l’enseignement supérieur qualifié. Les Māori participent dans tous les sphères de la culture et de la société néo-zélandaise, menant un mode de vie occidental tout en préservant leur propre culture et traditions sociales qui ont survécues à l’arrivée des Européens.

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