Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 3 juillet 2011

La Nouvelle Zélande – Les Bickford au-dessous du monde

La Nouvelle Zélande était la dernière étape de notre voyage polynésien. Après un autre long voyage – dans cette occasion traversant la ligne internationale des dates – un gentil officier des douanes nous a acceuilli à l’Aéroport internatinal d’Auckland. Nous avons été enchantés par le gentil acceuil de l’employé du gouvernemen, nous avions l’impression d’arriver à l’Aéroport Pearson à Toronto au début des années 1990. Notre homologue canadien était loin de cette mentalité, optant pour une position sur l’acceuil plus intrusive et soupçonner qu’il devait être plus acceuillant envers les détenteurs de passeports canadiens qui rentraient dans leur propre pays. Ensuite, nous sommes allés à la location de voiture, où une fois de plus le service était amical, efficace et vite. Sans nous rendre compte, du coup nous étions déjà dans le parking devant notre voiture de location, lequel allait jouer un rôle primordial tout au lond de notre voyage. Nous avons mis tous nos effets dans la voiture et nous avons pris chacun notre place habituelle. Ma maman et moi, avons ouvert les portes en arrière et nous nous sommes installés en attendant que Brian et mon père prennent les places en avant. Tout à coup, mon père s’est rendu compte qu’il était assis devant le tableau et que c’était mon frère qui avait le volant, les deux se regardèrent dans les yeux... Nous avons éclaté de rire lorsque nous nous sommes aperçu que nos amis les Kiwis avaient adopté la façon de conduire et le réglements britanniques. Peu de pays suivent cette tendance, et c’était la première fois que nous étions tombés sur quelque chose de semblable. Mon père a changé de place de suite, cette fois-ci du côté droit, il quitta le parking pour ensuite prendre l’autoroute qui nous emmerait en ville. Avant d’être sur l’autoroute, quelqu’un nous a fait signe en klaxonnant que nous étions du mauvais côté, c’était quelqu’un qui ressemblait Mick Dundee «You’re on the wrong side of the road, mate!». Mon papa réajustait le roulement et manoeuvrait nerveusement en essayant de s’intégrer à la circulation de la ville, en attendant tout le reste nous prenions notre souffle.


Maman, Brian et moi au zoo d'Auckland

Notre première journée à Auckland ce fut en principe une période d’adaptation à notre nouveau horaire vis-à-vis le grand décalage. Nous sommes arrivés à l’hôtel pour remplir la fiche, il était situé à proximité du quartier central d’affaires. Cette ville est une mine de nouvelles idées d’affaires qui mène l’économie nationale, représentant en même temps un tiers de la population. Elle abrite la plus grande concentration des Polynésiens, connu sous le nom de Maoris, une moyenne de vingt-mille parmi le 1,3 million d’habitants. La vie dans la région métropolitaine semblait paisible, les rues étaient propres et calmes, si on les comparent à d’autres villes où j’ai eu le privilege de vivre. Cela a été particulièrement utile puisque nous voulions profiter du temps au maximum afin de connaître le plus d’endroits possibles. Un grand nombre de panneaux indicateurs routiers et de parcs étaient dans les deux langues en anglais et en Maori. Le gouvernement de la Nouvelle Zélande a poussé pour une légistation afin de protéger la culture du pays en plus de leur langue dans le milieu des années 80 pour ainsi préserver la riche histoire des autochtones. Nous sommes arrivés à la Baie Hobson dans l’après-midi, à l’est du centre-ville, pour visiter Kelly Tarlton’s Underwater World, l’idée de créer cet endroit survenue d’un célèbre plongeur et explorateur marin kiwi portant le même nom. L’aquarium est adjacent à la côte et quand les visiteurs entrent ils doivent descendre un escalier roulant pour se rendre au niveau sous-marin. Une fois rendus à ce niveau, des grands tubes et des dômes en verre séparent les gens de la mer. Les personnes sont transportées debout sur des tapis roulants qui leur permettent de voir les animaux. Il n’y avait pas beaucoup d’endroits où arrêter pour admirer une exposition en particulier, mais si on souhaitait voir de nouveau la vie sauvage sous-marine, on pouvait refaire le parcours autant de fois qu’on voulait. À notre bon gré, nous l’avons fait au moins trois fois puisque nous avons beaucoup aimé la nouveauté.


La ville, elle même présentait un beau mélange de bâtiments coloniaux, comme l’ancien bâtiment du gouvernement près de Auckland University et les tours de bureaux, à l’architecture moderne. Beaucoup de centres urbains étaient semblables à ceux que l’on trouve dans les centres urbains nord-américains qui ne préservent presque pas la structure d’un souvenir d’antan et ni le désir de vivre en banlieu. Même quelques-uns des immeubles historiques sont demolis pour laisser la place au progrès. La façade du marché aux puces du Victoria Park était classique et à l’intérieur on aurait dit que c’était un moderne centre commercial. Dans cet endroit il y avait de merveilleux et intéressants souvenirs dont les touristes ne pouvaient pas trouver ailleurs. L’un de mes meilleurs souvenirs quand nous faisions les vitrines, c’est un magasin qui vendait toute sorte de souvenirs drôles. Parmi ceux-ci, il y avait un maillot de coton à manches courtes mettant en vedette une caricature d’un mouton souriant tournant le dos à l’observateur tandis qu’un flux jaune coulé pour remplir une bouteille. La capsule disait comme ça:«Australian beer» (bière australienne). J’ai alors pensé qu’il existait une certaine rivalité entre les Kiwis et les Australiens en regardant cette représentation si comique. Nous avons acheté des maillots à manches courtes plus discrets bleu marine qui portaient dessus l’inscription «New Zealand» et dessous leur drapeau national. Selon le protocole diplomatique de la mode, il vallait mieux rester sur ses gardes par rapport aux rivalités internationales et acheter un t-shirt ordinaire. Il y en avait également dans le magasin des porte-clés, des figurines, des crayons, des effaceurs, tous et chacun avec leur emblème national, l’oiseau kiwi. C’est un symbole d’identité nationale, comme le castor l’est pour les Canadiens, l’aigle à tête blanche pour les Américains, ou bien le condor pour la plupart des peuples andins. Même les restaurants MacDonald affichaient un petit oiseau kiwi jaune sous l’emblématique des arches dorés pour donner l’impression d’appartenance à la franchise. Il y avait même un kiwiburger sur le menu, le hamburger ordinaire avec un oeuf, de la betterave, de la tomate, de la laitue, du fromage, des oignons, de la sauce tomate et de la moutarde dans un pain grillé. Les ingrédients ne nous ont pas suffisamment incité à en goûter un.



Le soir nous sommes rentrés à l’hôtel. L’habitude culturel de la région était d’organiser une séance d’information pour donner la bienvenue aux clients. L’administration de l’hôtel invitait à tous ceux qui arrivaient à faire partie d’un dîner en groupe dans leur salle de conférence. Un conférencier du même hôtel faisait la céremonie d’ouverture face à un carnaval international de gens de cultures diverses, tenant un microphone dans la main. Il a brièvement expliqué ses tâches envers l’hôtel et il a passé le reste du  temps à nous parler sur sa connaissance des traditions et de l’histoire de l’endroit. Ma famille et moi avions déjà témoigné énormément l’héritage européen – en particulier l’anglais- en parcourant l’île et pas beaucoup sur la culture autochtone. Nous avons patiemment écouté notre hôte pendant que nous mangions notre dessert et ensuite il a fait l’introduction pour le spectacle du soir: un groupe d’hommes et de femmes māoris portaient leurs costumes traditionnels et de nombreux tatouages. Ils allaient danser, parmi les danses, la danse haka très renommée dans le monde (ha signifie feu et ka soufflé). C’est une position de  danse à de mouvements vigoureux, tapant du pied brusquement, accompagnés de cantiques très forts représentatifs de leurs tribus. Certains disent que l’haka était destiné à mettre à l’unisson les guerriers māoris sur le champ de bataille afin d’intimider leurs rivaux. Les expressions communes du visage comprennent: ouvrir grandement les yeux et tirer la langue autant que possible. Une partie de l’explication que nous avons eu, était que les guerriers faisaient sentir de cette  façon leurs opposants comme si les Māoris avaient envie de les manger. Je me rappelle que l’un des artistes nous a mentionné avec son accent curieux: «To us, the ugliest man is handsome» («Pour nous l’homme le plus laid est beau». Cette personne a été gâtée pour être potentiellement le plus redouté des guerriers faisant de lui le membre le plus respecté de la tribu. Des petits changements sont adaptés à cette danse traditionnelle pour donner la bienvenue aux invités, l’été, l’hiver et lors de compétitions où les All Blacks Rugby participent juste avant de commencer le match. Ils finissent le spectacle en demandant aux spectateurs, s’il y a quelqu’un qui fête son anniversaire. Ensuite, ils ont annoncé d’une façon vraiment comique qu’ils allaient chanter la chanson māori d’anniversaire, laquelle était exactement pareille à la nôtre, et même en anglais! Tous les spectateurs ont répondu avec un rire amical.


Vu panoramique du sommet de One Tree Hill


Les jours à suivre pendant notre séjour à Auckland, nous avons eu l’opportunité d’aller jusqu’au sommet de One Tree Hill, un endroit extraordinaire avec une superbe vue panoramique de la ville et ses deux ports. Cette colline avait été utilisée comme un fort stratégique (connu sur place comme ) pour que les Māoris se défendent contre les attaques pirates, leur permettant de contrôler ainsi le commerce de l’est à l’ouest. Pendant plusieurs années, la colline ne possédait qu’un seul arbre au point culminant et les autochtones le considérait comme une espèce sacrée. Eventuellement, l’arbre fut abattu par un colonisateur anglais, certains disent que dans un acte de vandalisme et d’autres dans une tentative innocente afin d’avoir du bois pour le feu. Peu importe, l’arbre fut remplacer au sommet par un obélisque où Sir John Logan Campbell, le père d’Auckland est enterré. Il symbolise son admiration envers le peuple autochtone, tout en expliquant la raison pour laquelle il y a une sculpture en bronze d’un guerrier māori placée sur le monument. Ce monument fut érigé en 1940 pour commémorer le centenaire de la signature du Traité de Waitangi. Les représentants de la Couronne britannique et les dirigeants māoris sur l’établissement d’un gouverneur britannique , reconnaissant la propriété des terres māoris et de les étendres aux droits des sujets britanniques. Il a été officiellement inauguré en 1948, le gouvernement respecta la tradition autochtone de ne pas avoir des célébrations en temps d’effusion de sang. La présence des autochtones dans la région métropolitaine semblait avoir été réduite à des noms de banlieues, principalement démontrant une position dominante d’influence britannique et européenne. Nous tenions à sortir de la ville dans les jours à suivre pour faire le tour du reste de la partie nord de l’île à la recherche du passé des tribus et leurs premiers établissements humains dans l’île.

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