À mon retour de mon aventure inca, j’étais prêt pour
m’attaquer à une nouvelle année scolaire de secondiare à Lima. Ce n’était pas
seulement une autre année, mais c'éetait ma dernière. Brian devrait se préparer
pour rentrer au Canada et poursuivre des études universitaires, et moi, j’étais
juste trois ans derrière lui. Je n’avais pas de choix et serais obligé en
rentrant chez nous de faire la treizième année. J’avais fini l’année précédente
avec de très bons résultats, y comprise mon excellente performance en anglais,
j’étais fier d’une réussite pareille. Mon professeur avait été Mrs. Barbara
Walker, une dame charmante du Minnesota qui avait applaudi mes compétences et
en même temps elle encouragea mon apprentissage, spécialement parce qu’elle
savait très bien que c’était la première fois que je lisais et écrivais dans
cette langue. Elle m’avait recommandé pour les cours d’anglais les plus avancés
pour la dixième année, mais pour une raison quelconque le professeur de ce
niveau a refusé à mon très grand regret. Le cours d’algèbre avec Mr.Daniel
Brenig avait été formidable, et je l’avais comme prof de nouveau cette année-ci
pour mon cours de géométrie. Génial! Une fois de plus. Le cours avancé de
biologie fut le résultat d’avoir très bien réussi en sciences physiques et
histoire avec Ms.Zalecki, ce dernier, mon sujet préféré, cette fois-ci c’était
l’histoire du Péru et de l’Amérique latine. Tout était sur les bons rails en
voie d’une très intéressante éducation.
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Les Bickfords lors de la fête du Canada à Lima |
En outre, j’avais également gagné le respect de tout le
monde, ce qui garantissait ma propre sécurité et un sens d’appartenance parmi
mes camarades. Personne se mêler avec moi et me laissait tranquille. Pendant
les vacances d’été, j’avais fait des amis pour ajouter à ma gang, Glen Swanson,
un gars guatémaltèque-canadien qui avait habité au Péru une grande partie de
son enfance quand je l’ai rencontré. Son père était de la Colombie Britannique
et travaillait pour une ONG. Nous nous sommes bien entendus lorsque je suis
arrivé au campus de l’école au moment de la pause, ennuyé à me rendre fou, en
train de chercher quelqu’un qui voudrait jouer au basket-ball. Le basket
semblait être un sport très unifiant dans ce moment de ma vie. Nous avons passé
du temps ensemble cet été au bureau de son père, lequel se trouvait près de
chez moi, nous nous sommes amusés à jouer des jeux d’ordinateur. Pendant ce
temps là que nous avons passé au bureau de son patriarche, nous avons découvert
le fabuleux monde de E. Wong – très populaire et seule franchise de supermarché
lors de notre arrivée dans le pays – et les échantillons de denrées
alimentaires. Nous nous servions de nos pièces de monnaie pour jouer aux jeux
d’arcade, en particulier celui de Cruisin’ USA. Il y avait de nombreux
véhicules à choisir et mon préféré ce fut le bus scolaire. Dans cet endroit il
faut se battre dans la circulation et les embouteillages, nous étions équipés
avec des pédales, un volant et le levier de vitesse. Ce fut une excellente
introduction à la façon dont il ne faut jamais conduire.
De retour à l’école. Mon cours d’anglais de dixième année
était avec Ms. Barbara Brough, une Canadienne d’Odessa à l’Ontario – si vous
n’êtes pas familier avec, cet un village de dix maisons en traversant la grande
voie de communication d’Amherstview, un véritable endroit à la «mode». Dans
cette classe, il y avait un gars dont tout le monde l’appelait Crack, son
vrai nom était Sebastian Olivares. Ce gars est né au Pérou, mais il a grandi à
Oklahoma aux États-Unis. Il y a beaucoup de
spéculations quant à son petit nom, mais apparemment, la vrai version
fut, qu’il était venu un jour jouer au foot pour entraîner en portant une
élégante tenue, mais malheureusement pas doué pour le sport. J’ai des souvenirs
que tout au début, il était désagréable mais je ne me faisais aucun souci. Il
était plus petit que ma maman qui mesure à peu près 1m57cm, ce qui fait que je
ne me suis pas senti menacé. Je suis sûr, même aujoud’hui, qu’il admirait Glen,
mais aussitôt qu’il s’est rendu compte que nous étions amis, il n’a pas tardé à
changé d’avis et commença à s’entendre avec moi aussi. Tous les étudiants, sans
importer l’âge, le poussaient tout le temps, lui donnaient des coups de poing,
l’embêtaient car il était petit et incapable de se défendre. Il me semblait que
je suis le seul qui n’était jamais impliqué comme je n’ai jamais été quelqu’un
qui se laisse influencier. Éventuellement, il s’est rendu compte et je lui ai
dit qu’il devrait se défendre lui même. Après tout, cela avait marché pour moi
et d’une façon tout au plus inattendue.
Un autre ami qui a été jeté dans notre groupe fut William
Erickson. Erickson et Crack étaient des copains de Glen de jeux de hockey à
patins à roulettes et sont éventuellement devenus de bons amis à moi comme
Alejandro, Glen et Kensuke. William était un gars américain très sage, plus
timide que moi. Je n’en revenais pas! J’essayais de lui parler quand il venait
nous rejoindre, mais il ne regardait pas les gens dans les yeux et ne répondait
pas. Je n’arrivais pas à comprendre pendant longtemps, si j’étais cool avec
lui ou pas. Il y avait aussi Miguel Peschiera qui avait passé quelques années
aux États-Unis et nous étions dans le même cours de biologie. Je l’ai connu
cette année-là et travaillions ensemble au laboratoire ainsi que dans des
projets. Il était vraiment amical et sa famille était adorable. Je me rappelle
avoir été invité dîner chez lui avec ses parents, son frère aîné et sa petite
soeur, ils étaient tous très bavards et avec une certaine curiosité à l’égard
de ma famille et mon pays. Il me semble que son père travaillait pour le
gouvernement ou quelle chose de semblable, alors ils étaient bien élevés et
éduqués, ils connaissaient le protocole et les bonnes manières. Je me suis
senti comme chez moi avec un petit côté péruvien-américain. Ces gars m’ont fait
changer mon impression sur le Pérou d’une différente façon. Lorsque j’y pense
aux repas que nous prenions tout le monde ensemble tous les jours sur les
tables de pique-nique, c’était un vrai potpourri de cultures et en même temps
très amusant. Je sais très bien que jusqu’à date ces gars feraient n’importe
quoi pour moi si j’ai besoin, et savent bien que cela est réciproque. En tout
cas, je l’espère.
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Erickson, moi, Alejandro, Glen, Crack et Mel au milieu |
Nos sorties après l’école sont des souvenirs
inoubliables. D’habitude, nous nous
réunissions les vendredis soir chez quelqu’un de nous – un rituel sacré dont
personne osait faire autrement – nous jouions aux jeux de vidéo ou bien nous
regardions un film. C’est à ce moment que j’ai eu une introduction à alcool.
Celui-ci est un sujet délicat en Amérique du Nord où la société ne semble pas
avoir évolué à ce sujet, mais ceci était la norme au Pérou. Néanmoins, nous ne
l’avons jamais fait sans que nos parents le sachent. Ce fut complètement normal
pour les jeunes de boire quelques bières. De la bière et du Domino’s pizza. Je ne me rappelle pas avoir
bu pour nous souler ni personne qui ait trop bu. D’autres gars oui, ils le
faisaient comme une partie de leur rituel du week-end, quelque chose dont on
pouvait s’en apercevoir les lundis matins de retour à l’école. Cette liberté
nous a permis d’apprendre à boire dans des occasions spéciales et comprendre
nos limites de tolérance, quelque chose dont avons besoin d’apprendre en
Amérique du Nord. Dans cet endroit du monde, les gens apprennent à boire
d’une façon conscienceuse lorsqu’ils
deviennent indépendant quand ils quittent chez eux pour commencer les études
universitaires et ni maman ni papa sont plus là pour les punir. Lorsqu’on est élevé avec un sens de
responsabilité et de modération, on peut observer moins d’abus, où bien
l’Europe est le meilleur exemple. Ceux qui abusent de quelque chose ont un
comportement violent et essayent de cacher des problèmes personnels sérieux.
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