Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 13 novembre 2011

Faire des amis et boire en moderation


À mon retour de mon aventure inca, j’étais prêt pour m’attaquer à une nouvelle année scolaire de secondiare à Lima. Ce n’était pas seulement une autre année, mais c'éetait ma dernière. Brian devrait se préparer pour rentrer au Canada et poursuivre des études universitaires, et moi, j’étais juste trois ans derrière lui. Je n’avais pas de choix et serais obligé en rentrant chez nous de faire la treizième année. J’avais fini l’année précédente avec de très bons résultats, y comprise mon excellente performance en anglais, j’étais fier d’une réussite pareille. Mon professeur avait été Mrs. Barbara Walker, une dame charmante du Minnesota qui avait applaudi mes compétences et en même temps elle encouragea mon apprentissage, spécialement parce qu’elle savait très bien que c’était la première fois que je lisais et écrivais dans cette langue. Elle m’avait recommandé pour les cours d’anglais les plus avancés pour la dixième année, mais pour une raison quelconque le professeur de ce niveau a refusé à mon très grand regret. Le cours d’algèbre avec Mr.Daniel Brenig avait été formidable, et je l’avais comme prof de nouveau cette année-ci pour mon cours de géométrie. Génial! Une fois de plus. Le cours avancé de biologie fut le résultat d’avoir très bien réussi en sciences physiques et histoire avec Ms.Zalecki, ce dernier, mon sujet préféré, cette fois-ci c’était l’histoire du Péru et de l’Amérique latine. Tout était sur les bons rails en voie d’une très intéressante éducation.

Les Bickfords lors de la fête du Canada à Lima

En outre, j’avais également gagné le respect de tout le monde, ce qui garantissait ma propre sécurité et un sens d’appartenance parmi mes camarades. Personne se mêler avec moi et me laissait tranquille. Pendant les vacances d’été, j’avais fait des amis pour ajouter à ma gang, Glen Swanson, un gars guatémaltèque-canadien qui avait habité au Péru une grande partie de son enfance quand je l’ai rencontré. Son père était de la Colombie Britannique et travaillait pour une ONG. Nous nous sommes bien entendus lorsque je suis arrivé au campus de l’école au moment de la pause, ennuyé à me rendre fou, en train de chercher quelqu’un qui voudrait jouer au basket-ball. Le basket semblait être un sport très unifiant dans ce moment de ma vie. Nous avons passé du temps ensemble cet été au bureau de son père, lequel se trouvait près de chez moi, nous nous sommes amusés à jouer des jeux d’ordinateur. Pendant ce temps là que nous avons passé au bureau de son patriarche, nous avons découvert le fabuleux monde de E. Wong – très populaire et seule franchise de supermarché lors de notre arrivée dans le pays – et les échantillons de denrées alimentaires. Nous nous servions de nos pièces de monnaie pour jouer aux jeux d’arcade, en particulier celui de Cruisin’ USA. Il y avait de nombreux véhicules à choisir et mon préféré ce fut le bus scolaire. Dans cet endroit il faut se battre dans la circulation et les embouteillages, nous étions équipés avec des pédales, un volant et le levier de vitesse. Ce fut une excellente introduction à la façon dont il ne faut jamais conduire.

De retour à l’école. Mon cours d’anglais de dixième année était avec Ms. Barbara Brough, une Canadienne d’Odessa à l’Ontario – si vous n’êtes pas familier avec, cet un village de dix maisons en traversant la grande voie de communication d’Amherstview, un véritable endroit à la «mode». Dans cette classe, il y avait un gars dont tout le monde l’appelait Crack, son vrai nom était Sebastian Olivares. Ce gars est né au Pérou, mais il a grandi à Oklahoma aux États-Unis. Il y a beaucoup de  spéculations quant à son petit nom, mais apparemment, la vrai version fut, qu’il était venu un jour jouer au foot pour entraîner en portant une élégante tenue, mais malheureusement pas doué pour le sport. J’ai des souvenirs que tout au début, il était désagréable mais je ne me faisais aucun souci. Il était plus petit que ma maman qui mesure à peu près 1m57cm, ce qui fait que je ne me suis pas senti menacé. Je suis sûr, même aujoud’hui, qu’il admirait Glen, mais aussitôt qu’il s’est rendu compte que nous étions amis, il n’a pas tardé à changé d’avis et commença à s’entendre avec moi aussi. Tous les étudiants, sans importer l’âge, le poussaient tout le temps, lui donnaient des coups de poing, l’embêtaient car il était petit et incapable de se défendre. Il me semblait que je suis le seul qui n’était jamais impliqué comme je n’ai jamais été quelqu’un qui se laisse influencier. Éventuellement, il s’est rendu compte et je lui ai dit qu’il devrait se défendre lui même. Après tout, cela avait marché pour moi et d’une façon tout au plus inattendue.

Un autre ami qui a été jeté dans notre groupe fut William Erickson. Erickson et Crack étaient des copains de Glen de jeux de hockey à patins à roulettes et sont éventuellement devenus de bons amis à moi comme Alejandro, Glen et Kensuke. William était un gars américain très sage, plus timide que moi. Je n’en revenais pas! J’essayais de lui parler quand il venait nous rejoindre, mais il ne regardait pas les gens dans les yeux et ne répondait pas. Je n’arrivais pas à comprendre pendant longtemps, si j’étais cool avec lui ou pas. Il y avait aussi Miguel Peschiera qui avait passé quelques années aux États-Unis et nous étions dans le même cours de biologie. Je l’ai connu cette année-là et travaillions ensemble au laboratoire ainsi que dans des projets. Il était vraiment amical et sa famille était adorable. Je me rappelle avoir été invité dîner chez lui avec ses parents, son frère aîné et sa petite soeur, ils étaient tous très bavards et avec une certaine curiosité à l’égard de ma famille et mon pays. Il me semble que son père travaillait pour le gouvernement ou quelle chose de semblable, alors ils étaient bien élevés et éduqués, ils connaissaient le protocole et les bonnes manières. Je me suis senti comme chez moi avec un petit côté péruvien-américain. Ces gars m’ont fait changer mon impression sur le Pérou d’une différente façon. Lorsque j’y pense aux repas que nous prenions tout le monde ensemble tous les jours sur les tables de pique-nique, c’était un vrai potpourri de cultures et en même temps très amusant. Je sais très bien que jusqu’à date ces gars feraient n’importe quoi pour moi si j’ai besoin, et savent bien que cela est réciproque. En tout cas, je l’espère.

Erickson, moi, Alejandro, Glen, Crack et Mel au milieu

Nos sorties après l’école sont des souvenirs inoubliables.  D’habitude, nous nous réunissions les vendredis soir chez quelqu’un de nous – un rituel sacré dont personne osait faire autrement – nous jouions aux jeux de vidéo ou bien nous regardions un film. C’est à ce moment que j’ai eu une introduction à alcool. Celui-ci est un sujet délicat en Amérique du Nord où la société ne semble pas avoir évolué à ce sujet, mais ceci était la norme au Pérou. Néanmoins, nous ne l’avons jamais fait sans que nos parents le sachent. Ce fut complètement normal pour les jeunes de boire quelques bières. De la bière et du  Domino’s pizza. Je ne me rappelle pas avoir bu pour nous souler ni personne qui ait trop bu. D’autres gars oui, ils le faisaient comme une partie de leur rituel du week-end, quelque chose dont on pouvait s’en apercevoir les lundis matins de retour à l’école. Cette liberté nous a permis d’apprendre à boire dans des occasions spéciales et comprendre nos limites de tolérance, quelque chose dont avons besoin d’apprendre en Amérique du Nord. Dans cet endroit du monde, les gens apprennent à boire d’une façon conscienceuse  lorsqu’ils deviennent indépendant quand ils quittent chez eux pour commencer les études universitaires et ni maman ni papa sont plus là pour les punir.  Lorsqu’on est élevé avec un sens de responsabilité et de modération, on peut observer moins d’abus, où bien l’Europe est le meilleur exemple. Ceux qui abusent de quelque chose ont un comportement violent et essayent de cacher des problèmes personnels sérieux.

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