Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 27 novembre 2011

Un été sanglant


Au mois de décembre 1996, beaucoup d’entre nous estimaient que l’activité terroriste  à Lima était en déclin. Les attaques contre les postes de police, les attentats à la bombe et voitures bombes étaient moins frequents, et la criminalité avec violence semblait être une menace plus puissante à la sécurité de nos familles. Ainsi, le terrorisme n’était pas à l’avant de mon esprit quand j’ai reçu un appel dans la soirée du 17 décembre pour m’informer que l’Ambassadeur et Mme. Vincent étaient en quelque sorte victimes d’une occupation terroriste de la residence japonaise. C’est comme ça que le plus long cocktail a commencé dans l’histoire de l’humanité, ou bien comme l’un des journaux péruviens le décrirait plus tard comme “l’été sanglant.”

Les ambassadeurs de l'Inde et l'Israël avec les hôtes

Sans vraiment savoir ce qui se passait, comme le numéro deux à l’ambassade, j’ai appelé mes collègues pour nous réunir à l’ambassade, ouvrir le bureau et un réseau avec Ottawa pour ainsi essayer de receuillir des information sur ce qui avait eu lieu à la residence japonaise. Nous avons pu determiner très vite que Tony et Lucie Vincent étaient pris en otage par une cellule de terroriste du MRTA, avec bien plus de 600 autres Péruviens et des dignataires étrangers. Vers minuit, toutes les femmes et certains des invités plus ages ont été libérés, en laissant peut-être 350 à l’intérieur. Vers deux heures du matin, j’ai reçu un appel au téléphone de Tony Vincent calme et receuilli, pour me raconter ce qui se passait dans la residence. Il avait emprunté de quelqu’un un telephone portable et nous avons parlé avec le bruit de quelques ronflements à l’arrière plan. Tony m’a informé que, au-delà de lui-même, il y avait trois autres Canadiens parmi les otages. Avec quatre vies canadienne à risque, cela est devenu essentiellement une crise consulaire de l’ambassade – tout le reste était subordonné à la tâche de veiller à ce que ces Canadiens sortent indemnes Aucun de nous n’a dormi cette nuit.

Le lendemain après-mid, Tony a été libéré comme partie d’une commission qui représentait les demandes des terroristes à être présentées au Président Fujimori. J’étais presque en face de la residence japonaise à ce moment là, et ce fut un grand soulagement le voir apparaître, fatigue et débraillé mais sain et sauf. Pendant les vingt-quatre heures suivantes, Tony a essayé à plusieurs reprises de rencontrer Fujimori, mais ses efforts ont été rpoussés. À ce point, Fujimore voulait clairement concevoir et mettre en place une stratégie avant de recevoir n’importe quel communiqué des terroristes.

Le Ministre Tudela entre les terroristes

Ce soir-là, Tony m’a dit qu’il allait retourner à la residence japonaise pour informer les terroristes qu”il n’avait pas eu de succès dans sa tâche, mais qu’il allait poursuivre ses efforts. Alors que les deux nous nous entendions bien, cette fois nous avons discuté. Je lui ai dit de ne pas revenir – qui sait s’il serait autorisé à quitter de nouveau. Il a insité, je lui ai d’envoyer un rapport écrit de la situation avec la Croix-Rouge. Il a refuse et je lui ai demandé pourquoi il tenait tellement à revenir. «Parce que j’ai donné ma parole» il a répondu. Nous avons discuté encore une fois, j’ai voulu lui faire comprendre que nous étions en train de négocier avec des terroristes imprévisibles et qu’il n’était pas important de ne pas tenir sa parole à ces personnes. Il a quand même insisté malgré que je n’étais pas d’accord, mais j’ai apprécié son courage et sa bonne volonté d’aider à assurer la sécurité de ses collègues et amis. Je l’ai regardé entrer dans la residence avec un mélange d’émotions:  la crainte et l’appréhension qu’il n’allait pas sortir vivant, et la fierté que le service service extérieur canadien avait produit quelqu’un comme lui. Je ne pense pas que j’ai pris mon soufflé jusqu’à ce qu’il est apparu 30 minutes plus tard.

Au cours des prochains jours, Tony a été en mesure de livrer les termes du MRTA à « l’interlocuteur » du gouvernement dans les négociations avec les terroristes, et tous les autres otages canadiens avaient été libérés. Avec les termes livrés et tous les Canadiens saufs, j’ai poussé un soupir de soulagement et j’ai pensé que notre implication directe dans la crise était finie. Je n’ai jamais pensé que…

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