Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 22 juillet 2012

Le Mexique – Une terre de rêve


D’une façon ou une autre, nous avons tous notre propre jugement. Je suis sûr que nous nous ferions  tous le possible pour donner un démenti à cette idée, mais il n’y a pas une autre avenue à suivre. Même si cela est gênant pour tous, c’est un mal nécessaire à nos propres besoins pour ainsi définir notre perception du monde. Sans importer si nous gardons profondément dans notre subscient quelque chose, nous sommes obligés de tout identifier pour nous sentir bien dans notre peau. C’est cela qui donne un sens à la santé mentale. Nous avons perdu l’habitude de croire en ce qui n’est pas tangible et la plupart des personnes sentent, qu’il faut faire un effort superhumain pour l’admettre et répondre : « Je ne sais pas ». On dirait que nous avons besoin de nourrir notre égo pour retenir les nombreuses insécurités que nous possédons. Nous pouvons le constater en contemplant les pays qui existent au-delà de nos frontières.

Alejandro et moi chez l'oncle Léon à Coyoacán

Un des aspects négatifs du patriotisme est souvent comparable à une relation amoureuse destructive. Sans importer le reste des personnes qui peuvent exister dans le monde, il n’y a rien de meilleur ni plus attirant et parfait que mon propre pays. Nous sommes les seuls qui existent. Nous avons le meilleur système de soin de la santé, le jeux de mots est né ici, nous sommes les personnes plus intelligentes sur la planète, notre équipe de foot n’est pas bon, mais nous sommes les plus beaux, notre armée est meilleure que la vôtre, etc. Cette passion ardente est aussi utile qu’un vélo sans roues. Nous avons dans l’esprit l’obéissance, comme le cheval qui tire une charrette au fouet de son cavalier. Tout cela fait partie de la mentalité nationale. Personne sait faire mieux les choses que nous. S’ils réussissent à se libérer de la charrette qu’ils tirent au galop dans la plaine, comme un beau poulain sauvage qui est à la découverte de sa liberté, le monde dont ils arriveront à découvrir un jour les surprendra.

L’image nationale du Mexique est en train de perdre son splendeur,  dû aux débris d’une guerre sans gagnants, emmenant les assidus touristes à choisir d’autres destinations pour passer leurs vacances. J’ai entendu dire : « Je ne veux pas aller au Mexique parce là-bas on peut être assassiné. » Le pire est qu’il existe un grand nombre de Mexicains expatriés qui contribuent à la mauvaise réputation de ce merveilleux pays, partageant la fuite d’Aztlán pour se sauver de la violence causée par les trafiquants au nord du pays. Le Mexique est toujours un pays où l’on peut découvrir de belles choses qui existent seulement là. J’ai également entendu dire : «  Le Mexique a atteint une certaine maturité quant aux destinations touristiques », ce qui est faux, au contraire « Il l’a toujours eue. » Les Mexicains sont un peuple fier de leur histoire et culture, leurs beaux hôtels de calibre mondial sont toujours impécables et très bien entretenus. Le service surpasse généralement celui de l’Amérique du Nord, l’Europe et autres pays de l’Amérique Latine. C’est un endroit de réve, vous pouvez choisir entre, la Riviera Maya, dégustant un « Coco loco » sur le littoral du Pacifique, ou bien dans n’importe quel autre beau centre urbain.

Pendant les deux étés que j’ai dévoué à ce pays pendant mes stages, j’ai eu le grand honneur de faire de bons amis mexicains des différentes régions du pays. Les gens sont sincères et apprécient la présence et la compagnie des étrangers. Quand ils disent, « On devrait se voir bientôt ! » ils veulent dire vraiment ça et cherchent la façon de vous inclure dans leurs activités. Avant de finir votre séjour, vous aurez tous pleins de gens à ajouter à votre réseau social professionnel. Les gens d’habitude sont transparents et on peut se rendre compte s’ils se sentent à l’aise en votre compagnie, ce qui est merveilleux car on évite de cette façon les luttes psychologiques. Dans d’autres cultures, les gens cachent souvent leur opinion réelle derrière un sourire. Les Mexicains font tout leur possible pour que leurs invités se sentent chez eux et sont munis d’une patience inouï pour expliquer leurs habitudes à tous ceux qui ne les connaissent pas. Ils ne vous laissent jamais dire « Je ne sais pas ! », afin d’éviter que personne se sente gêné d’être étranger et qu’on pense qu’il est un ignorant.

Dans mon bureau pendant le weekend

Pour conclure ce chapitre, quand je devais quitter le Mexique, beaucoup de mes collègues ne voulaient pas que je parte – évidemment, moi non plus, je ne voulais pas partir. Ce ne fut qu’à ce moment précis, que je me suis rendu compte que j’avais aidé tout le personnel et je me suis fais connaître tout au long des divers projects sur lesquels nous avons travaillé ensemble, à partir de l’Ambassadeur jusqu’aux personnes qui faisaient le ménage. Un agent de la division commerciale avec qui j’ai travaillé pour la promotion de la Course Terry Fox à la ville de Mexico, essaya de me convaincre de rester plus longtemps. Évidemment, ce ne fut pas possible, je devais rentrer au Canada pour poursuivre mes études. Certainement, j’aurai pu débouché un poste permanent, mais malheureusement, de nos jours nous sommes tous obligés d’obtenir un diplôme ou certificat pour avancer dans le monde du travail. Les jours dont cela n’était pas indispensable et tout de suite après l’école secondaire, on pouvait obtenir un emploi, sont finis depuis longtemps. Cette expérience m’a aidé à grandir comme personne et comme professionnel. ¡Viva México!

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