Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 10 avril 2011

Le grand désert d'Atacama

Le Désert d'Atacama est le plus aride sur la planète. Les Bickford ont eu l'opportunité de cette aventure pendant le temps qu'ils ont vécu au Chili. Nous avons entrepris plusieurs expéditions dans un Suzuki Samurai implacable, l'une des créations japonaises la plus furtive dans la manufacture d'automobiles. Il n'existe pas un meilleur confort que cet engin à quatre-roues, spécialement lorsqu'il faut s'asseoir sur un siège en métal. Un grand nombre de nos aventures étaient guidées par mon père comme capitaine d'équipe (au volant si vous préférez), mon frère comme copilote lisant notre plan routier pas mal détaillé (une tâche pas mal difficile lorsque tout a l'air a une vaste extension de sable et de poussière où les chemins ont été enterrés) et ma maman et moi assis derrière. Même si nous avions un rôle plus passif dans l'expédition, nos derrières absorbaient dix milles coups à chaque fois qu'on passait sur une bosse ou un trou sur le chemin, en ayant comme coussin le plancher en métal apparemment le plus doux du jeep. Possiblement, c'est à cause de ce véhicule que je souffre jusqu'à date du mal du transport. Les Chiliens n'étaient pas radins quant à l'infrastructure de leurs chemins routiers, mais vraiment qui voudrait investir dans une autoroute pour traverser le désert. Selon les informations plus récentes, ce n'est pas un grand nombre de gens qui habitent la, ce qui fait que le besoin d'une route n'est pas une priorité pour n'importe quel gouvernement. Quelle serait la raison pour en avoir des routes sur lesquelles on pourrait compter dans le désert? Pourquoi des diplomates un peu fous osent se promener dans des endroits pareils?

Suzuki Samurai: Le guerrier japonais
Calama, la ville distante d'à peu près 150.000 habitants, avec un grand nombre d'origine indigène, était le point de départ pour l'une de nos missions à travers l'indomptable Atacama. L'aéroport consistait d'une toute petite et étroite piste d'atterrissage et une petite terminale qui avait l'air à un terminus de bus, il y avait absolument rien qui l'entourait. La sécheresse et la poussière rien d'autre. Une des plus grandes sources d'emploi pour le village était la mine de Chuquicamata à proximité. Cette mine de cuivre et d'or était la deuxième plus grande à exploiter dans le monde et avait un nom dont j'aimais beaucoup répéter sans cesse. Chuquicamata. En outre, d'être terriblement impressionné par la profondeur de cette mine, j'étais surpris de la grandeur des camions qu'ils utilisaient pour l'extraction. Ils avaient l'air à mon camion Tonka de jouet auquel je tenais comme enfant et j'ai grandi avec. Mon frère et moi, l'utiliser comme planche à roulettes et pour une certaine façon il restait toujours intact et impeccable! Avant de partir pour continuer nos expéditions, mes parents prenaient toujours toutes les précautions nécessaires et les mesures de sécurité, comme préparation à l'expédition pour ainsi être en contrôle de n'importe quelle situation. Nous avions des provisions, car il n'y avait pas de centres de services ni de restaurants pour prendre un goûter, nous avons dû apporter également des réservoirs pleins d'essence, juste au cas où notre fidèle Samurai aurait besoin et aussi plein de bidons d'eau à boire. Nous avions aussi un pneu de rechange vissait à la porte de derrière de la voiture carrée, preuve d'une jeep américaine de grand style qui était à la mode. Les Bickford ont suivi les trois règles de débat du prof que j'avais au secondaire: 1. Être prêts. 2. Être prêts. 3. Être prêts. Avec les chemins poussiéreux les distances seraient plus longues et nous mettrions plus longtemps dans notre expédition ce qui ferait notre arrivée à destination plus lente. Néanmoins, nous devions programmer absolument tout afin d'éviter de rester coincés dans l'isolement à la tombée de la nuit. Mes parents étaient des experts quant à l'emploi du temps et la structure, même quand il s'agissait d'une simple hypothèse dans certaines circonstances. Je n'ai jamais compris comment ils ont toujours réussi à s'en sortir à chaque fois, mais j'aime penser que j'ai hérité cette bonne qualité.

Une fois que tout le monde était prêt pour l'expédition et à l'heure, nous sommes partis vers la région. Il ne s'agissait pas de Las Vegas, je peux vous l'assurer. Cet énorme désert donnait l'impression que l'être humain n'avait pas un rôle très important et à la fois pas puissant en comparaison avec notre mère Gaia. Nous avons fait hommage aux salares, juste un aperçu lointain de ce qui aurait pu être des lacs autrefois et à présent, ils étaient devenus du sel pur, les forteresses précolombiennes de Pukará de Quibor sont toujours là oubliées dans le temps dans le sable de colonies indigènes, comme Aldea Tulor. Des sources d'eau ont disparu, les gens se sont enfuis pour aller dans d'autres villes plus grandes et une partie de la faune a disparu à cause de l'érosion qui a eu lieu pendant plusieurs années. J'avais l'impression que nous étions les premiers à découvrir ces lieux qui n'ont pas été touchés pendant des générations. Les puissants Dieux de l'Atacama régnaient dans ces lieux et décidaient qui était le bienvenu dans ce royaume. Des formations naturelles de rochers et des dunes de sable sont toujours là comme témoignage de l'histoire. La Vallée de la Lune, on lui a donné ce nom dû aux formations du paysage qui ressemble la lune, la Vallée de la Mort, une vallée pleine de grandes et de hautes dunes, de gigantesques rochers et le volcan Licancabur, lequel veille toujours sur San Pedro de Atacama. Nous sommes même tombés sans le faire exprès sur une baie toute sèche où l'on trouve des tas de pierres exotiques, ce qui était dans l'ensemble un trésor pour le bonheur de mon frère, Brian. Il avait une superbe collection de pierres, il avait collectionné depuis plusieurs années, mon père a profité de cette occasion pour en ajouter à sa collection. Au fur et à mesure que nous nous approchions de ces tas jaunâtres dans la distance et lorsqu'on s'approchait nous avons senti une odeur à oeuf pourri dans notre Suzuki. La première réaction, que nous avons eu comme hommes aventuriers, c'était de nous regarder les uns et les autres, en essayant de découvrir qui était le coupable de cette odeur infecte. Du coup, nous étions déjà suffisamment près pour que mon père se rende compte qu'il s'agissait d'un tas de soufre et non quelque chose ayant un rapport aux fonctions du corps de l'être humain. J'avoue que je ne souhaite ni à mon pire ennemi l'opportunité de sentir cette odeur corrosive.

Nous nous sommes aventurés à y aller dans la métropole de San Pedro de Atacama, (environ 100 km de Calama sur un sentier poussiéreux dénommé chemin) lequel aurait pu être utilises dans une suite à Indiana Jones et le Temple of Doom. Un recensement national daté de 2002 donne un chiffre approximatif d’une population un peu au-dessous de 5000 habitants. Je peux à peine croire que la population a subi un important boom despuis le début des années 1990, mais j’avais l’impression qu’il y avait minimum cent personnes qui demeurait là à l’époque. Notre hôtel était situé dans le centre-ville (à ne pas confondre avec la banlieue du village). Hostal San Pedro de Atacama était le nom, à l’époque géré par une dame australienne qui était la propriétaire. Nous sommes tous restés dans la Suite Présidentielle, c’était une chambre agréable avec des planchers en Pierre, les lits étaient les plus petits lits individuels jamais vus, la peinture des murs toute simple celle que les constructeurs utilise remontant à l’ère pré-colombienne et comme linge de lit une couette rèche. Notre salle de bain partagée avait un cabinet de toilette en porcelaine digne de confiance et une douche d’une grande personnalité. La partie antérieure de la douche était comme tuyau avec réglage pour le massage, qui avait l’air é un tuyau de jardin pour l’arrosage et comme si quelqu’un avait lui avait marché dessus afin de régler le flux. Le soir après nos aventures dans les environs, nous étions obligés de nous assurer de diner aussitôt que possible et nous préparer pour aller au lit parce que l’électricité était fournie seulement jusqu’à  dix heures du soir dans toute la region urbaine. Cela m’a fait apprécié le mode de vie classe moyenne auquel j’avais l’habitude.

Brian, Mama et moi dan la Valée de la Lune
Les attractions des habitants du village n’étaient pas nombreuses mais amusantes comme passerelle vers l’histoire locale. Les maisons de San Pedro de Atacama, le Musée Archéologique Gustavo Le Paige, où l’on retrouvait de nombreux objets remontant à l’ère pré-colombienne et l’ancienne culture Atacameña. Il y avait aussi plusieurs momies en exposition, et un surveillant dans le musée avait surnommé la mieux conservée des momies Miss San Pedro de Atacama. Celle-ci était vraiment la partie essentielle de la visite, je n’en revenais pas que j’étais en train d’admirer une vrai personne qui avait vécu longtemps avant mon arrivée en ce monde. En même temps, cela m’a fait sentir mal à l’aise comme un manqué de respect vers le corps, je n’aimerais pas du tout que mes restes soient un jour exposés. Le prochain endroit d’intérêt était  l’Église de San Pedro, devenue de nos jours,  plutôt un monument historique. Elle est fermée en permanence afin de preserver le bâtiment, mais nous l’avons quand même vue et admirée de l’extérieur. Cet endroit de culte a été construit avec de l’adobe, matériel de construction généralement à base d’eau, du sable et de l’argile. Il me semblait amusant que n’importe où les Espagnols sont passes, ils ont réussi à laisser leur trace malgré tout en construisant des églises. C’était incroyable pour moi de me rendre compte comment les diverses civilizations ont toujours voulu laisser leur trace pour les generations à venir pour leur montrer et les rappeler qu’ils existaient déjà , afin d’assurer un certain sens d’immortalité. Avant d’arriver au desert de l’Atacama, mes idées vis-àvis le desert étaient fondées sur les films de Hollywood comme Mojave et le Sahara, aussitôt j’ai realise que le Atacama était beaucoup moins people de ce que je m’attendais au départ.

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