Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 17 avril 2011

Paraguay – L'esprit du Chaco

La ville Asunción au Paraguay se trouve tout à fait à l’Est des plaines du Gran Chaco embaumée d’un climat chaud semi-aride. Le Paraguay est un pays limitrophe avec l’Argentine, la Bolivie et le Brésil et ils sont les principaux partenaires commerciaux de ce petit pays. Il s’agit d’un pays minuscule sans littoral avec une population approximative de 6.3 millions d’habitants, principalement d’origine métis – les gens d’ascendance autochtone et européenne à la fois – Il y a aussi plusieurs établissements humains autochtones dans tout le pays et une petite communauté Mennonite avec une certaine allégeance au Canadá. Mon père y allait régulièrement pour des visites officielles parce que la compétence de notre Ambassade au Chili se relevait jusqu’au Paraguay. La représentation officielle du Canada dans la capitale se faisait par un consulat qui s’occupait essentiellement d’aider les ressortissants canadiens et agissait comme boîte postale pour les personnes à charge. L’immigration et les demandes commerciales étaient traitées à Santiago. Santiago entreprenait les functions politiques. Brian et moi, avons été à Asunción pour la première fois en 1991 lors de notre conge d’hiver scolaire. J’étais excité de visiter ce pays et de découvrir leurs coutumes, leurs différents accents ainsi que leurs langues. C’est le seul pays officiellement bilingue en Amérique du Sud, ayant comme langues reconnues,  l’espagnol et le Guarani, la langue maternelle des fiers guerriers du Chaco. Les equips nationals de football du Paraguay communiquent d’habitude sur le terrain en Guarani car la langue ne ressemble pas à celle de leurs rivaux régionaux.


Le drapeau du Paraguay

Lors de notre séjour à Asunción, nous sommes restés à l’Hôtel Guarani,  un emplacement central idéal avec une superbe vue du Fleuve Paraguay à partir de la fenêtre de notre chambre. L’élégant décor et les équipements coûteux étaient toujours une bonne affaire puisque le coût de vie et relativement bon marché par rapport à de nombreux autres endroits dans le monde.Je me souviens qu’au début j’étais sous un choc lorsque j’ai regardé la liste du mini-bar et tous et chacun des articles coûtaient les milles et les cents dans la monnaie nationale, également nommée Guarani. Bien sûr, étant donné que je n’étais qu’un enfant de dix ans et avec mes parents prévoyant un mode de vie responsible, je n’ai pas compris les taux de change. J’étais familier avec le peso chilien, le guarani du Paraguay, le dollar américain, mais les taux étaient un concept difficile à saisir. Comme j’ai continue d’enquêter sur les prix, j’ai décidé d’aller contre et au lieu jouir des services fournis par notre minuscule frigo. Je ne voulais pas apporter à la recession les finances de la famille. Au moment d’aller dans les rues autour de notre hotel, j’ai remarqué que la monnaie locale était cash. S’il y avait certains éléments anglais dans la culture locale, c’était le dollar américain. J’avais jamais vu une monnaie étrangère si largement utilisée ailleurs.

Faire du shopping au Paraguay c’était donné. Les gens des pays voisins venaient pour l’achat de vestes en cuir et de l’artisanat. Les lois du copyright étaient flexibles. Le pays avait une réputation de produire des imitations de qualité et de vendre des articles voles. Les magasins autour de l’hôtel étaient d’une elegance exceptionnelle. La plupart des enterprises semblaient être gérées par des immigrants careens – une importante diaspora coréenne s’est établie entre 1975 et 1990 – qui pouvait à peine communiquer avec nous en espagnol. Je me demandais si leur Guaraní était mieux. Ils importaients toute sorte de marchandises intéressantes et de gadgets. Mes parents nous ont achetés deux petites radios pour écouter nos cassettes parce que nous avions commencé à acquérir pour des groupes musicaux comme Guns N’ Roses, MC Hammer, Roxette et Vanilla Ice. Moquez-vous! Mais nous avons tous eu nos petits plaisirs. Ma maman et mon papa ne comptaient pas sur les mauvaises normes de fabrication au moment que ces pouvoirs asiatiques industriels sont venus s’installer, mais les radios n’ont pas duré longtemps une fois que nous sommes renters chez nous. Autres magasins voisins vendaient des jeux video populaires pour les consoles tels qu’Atari et Nintendo. Brian et moi, avons trouvé Ninja Gaiden. Tous les enfants rêvaient de posséder ce jeu. Mon père avait repéré un jeu de lutte Sumo un peu bizarre et il nous l’a acheté comme une excellente addition à notre collection. La partie la plus amusante de ces jeux était de les connecter à la console et le dialogue comme le texte étaient en japonais. Ce fut impossible de comprendre le jeu Sumo, c’était à ne jamais arriver à la fin mais nous avons beaucoup rigolé.


Les vendeurs de rue sont un facteur commun dans la plupart des grands centres urbains en Amérique latine et il y en a partout à Asunción. Les Paraguayens étaient des vendeurs incroyables. Vous pouviez voir un gars debout sur un coin de rue, en train de vendre des blousons en cuir et dès qu’il commençait à pleuvoir , il remplaçait immédiatement son stock par des parapluies et des imperméables. Quel merveilleux talent! Lors, d’une de nos promenades à pied dans la ville, un homme nous approcha avec l’intention de nous vendres des montres. Il offrait des Cartier, des Longines, des Rolex et d’autres marques bien reconnues à un très bon prix fort raisonnable.  Il était facile de se rendre compte à première vue, que les montres étaient des imitations esthétiquement satisfaisantes. C’était difficile d’arriver à determiner, si le mécanisme à l’intérieur était d’une qualité supérieure ou pas.
Cet aspect est essentiel afin de pouvoir marchander avec le vendeur. Le droit de la ville était de négocier. Les étiquettes avec le prix marquait dessus étaient inexistantes. Si l’on finissait par payer 25$US pour une montre sur la rue, on serait vu comme quelqu’un qui a été trompé. Mon père, qui était généreux,  nous a acheté une fabuleuse montre bon marché à chacun de nous, les mêmes que nous avons portées immédiatement. J’étais si heureux avec la mienne, je n’arrêtais pas de voir l’heure à chaque pas que j’avançais. Je ne me souviens plus de quelle imitation il s’agissait, mais elle avait un affichage numérique et il y avait marqué dessus “étanche”. Néanmoins, une fois arrivés à l’hôtel pour nous débarbouiller avant d’aller dîner, je me suis rappelé d’aller me laver les mains dans la salle de bain avant de partir en portant mon accessoire tout neuf, et il s’est avéré qu’elle n’était pas étanche. J’étais déçu.


Maman, Brian et moi devant le Palacio de los Lopez

La plupart des habitants vivaient dans des demeures humbles, mais ils étaient des personnes qui travaillaient dur. Nous avons observé cela en nous promenant dans la ville pour connaître les principaux endroits d’intérêt. Le Palacio de los Lopez est le siège officiel du gouvernement national et le lieu de travail du président. Ce bel immeuble blanc, colonial, était entouré de beaux jardins bien entretenus et paisibles, ornés d’arbustes taillés en petites sphères. J’imagine que mon père a dû rentrer dans ce palais lorsqu’il accompagnait l’Ambassadeur canadien pour presenter au Président Andrés Rodríguez les lettres de créance. Les visiteurs de cette ville pouvaient également marcher sur Calle Palma, endroit où l’on trouvait des immeubles du style colonial à la architecture espagnole, accueillant les piétons étrangers et ceux de la ville. L’ancienne gare centrale de chemins de fer, à Asunción, était un autre endroit à ne pas y manquer. Elle était devenue presque un musée avec la plupart des trains démodés utilisant du bois comme combustible, des reliques de la fin de 1800. Ils transportaient des passagers et des cargaisons vers le Sud à la la frontière argentine. L’entretien était très élevé mais en même temps, c’était amusant de les voir. Le transport industriel et commercial était pris en charge principalement par des bâteaux ou des camions. À la fin, nous avons passé un peu de temps dans le zoo pour voir le royaume des animaux. J’ai un souvenir inoubliable, il y avait un grand oiseau qui semblait tenir le record mondial d’empiler son fumier toujours sur le même gros tas.

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