Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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mercredi 6 avril 2011

Valparaiso, le bijoux du Pacifique

Un énorme avantage de vivre à Santiago est que la cote du Pacifique est situé à peine à 120 km. Les plages dans la région sont invraisemblables et beaucoup de Chiliens et d'étrangers aiment jouir de ce plaisir. Le principal centre urbain s'appelle Valparaiso et celui-ci a été le port principal pendant de nombreuses années. Ce centre de transport a eu une importance primordiale avant que le Canal de Panama soit terminé au moment ou la circulation maritime entre les océans Pacifique et Atlantique devait traverser l'Étroit de Magallanes. Valparaiso était un port idéal pour s'approvisionner et faire une pause avant de continuer le long voyage. Ce port a fait les fois du chez soi pour un grand nombre de Chiliens au service de la marine. Sous le régime de Pinochet, le congrès national du pays fut rétabli dans cet endroit, principalement pour qu'il ne soit pas à la vue de tout le monde. La partie de la ville la plus grande est composée de pittoresques villages comme Viña del Mar, reconnu dans le monde entier pour ses festivals culturels, Reñaca, une excellente destination en été pour profiter de la plage et de la natation dans l'eau froide de l'océan ainsi que Villa Alemana, un endroit qui a été surnommé la ville de la jeunesse éternelle.


Brian et moi sur le balcon de la maison de Reñaca

Nous connaissions la région à la perfection après avoir vécu trois ans au Chili. Je me rappelle de la première fois que nous sommes allés sur le littoral, le chemin dont mon père avait pris, par les fenêtres de la voiture on pouvait remarquer de majestueuses vagues frappant sur les rochers et des foques qui reposaient dessus. Le bruit provenant de ces animaux était semblable à celui d'un chien ayant un gros rhume. L' odeur particulière était mêlée à celle de la brise de la mer. Nous avons continue tout le temps sur ce chemin jusqu'a ce que nous sommes arrivés à Reñaca, un village sur la plage ou nous séjournions d'habitude. Cette maison avait une superbe vue de la baie a n'importe quel moment du jour. Je préférais le paysage du soir avec toutes les lumières. Le chalet définitivement était un autre grand bonus. Le système de réservation ce faisait dans l'ordre du premier à venir est le premier servi. L'été, il y avait trop de monde, mais plus tard pendant l'année, on aurait dit que le village était juste a nous pour en profiter. C'est très agréable de s'asseoir dans la maison et jouir du silence absolu pour écouter le bruit de la marée et admirer le paysage avec les vagues à la distance.

C'était définitivement un plus d'y aller pendant la hors-saison, parce que nous pouvions visiter plus facilement les endroits d'intérêt. Nous avions accès à de bonnes tables dans les meilleurs restaurants sur place car les touristes argentins étaient partis, étant celle-ci une grande source de revenu pour les commerçants. Les gens dans l'industrie de services n'étaient pas fatigués et fournissent en même temps un excellent service. L'un de mes endroits préférés pour les bons mets sur place et de qualité était La Mia Pappa - à ne pas confondre avec le restaurant à Santiago du même nom. Le menu comprenait un grand choix de mets de la cuisine chilienne et italienne. Les fours en pierre pour faire cuire les pizzas étaient fabuleux. Ce magnifique restaurant était bâti sur un quai en bois offrant une vue de 180o sur la mer. Tant la présentation comme la décoration étaient immaculées en faisant sentir les convives que c'était bien l'endroit ou il fallait manger à Viña del Mar. Les tables étaient revêties de belles nappes et serviettes en lin blanc et même les boissons pétillantes étaient servies d'abord dans des carafes en cristal, aux yeux des enfants ceci leur donnaient l'impression de jouir des meilleures boissons. Une fois étant assis à table, nous pouvions voir l'eau juste au-dessous de nous a travers de petits trous sur le plancher.  Ceci n'a pas eu de répercussions du tout quant à la qualité ni le plaisir d'être dans cet endroit.

A Viña del Mar il y avait de très belles mansions historiques, comme El Palacio Rioja ainsi que d'autres "quintas" qui avaient appartenus à de prestigieuses familles de la région. Les visiteurs pouvaient se rendre compte de la richesse de celle-ci grâce à la décoration des maisons dont elles parlaient par elles-mêmes. S'il n'y avait pas de cordons pour empêcher les gens de rentrer, on aurait pense qu'elles étaient toujours habitées dans les années 1990. Il y avait plusieurs parcs, des monuments et des trottoirs en bois, tous entretenus jusqu'au moindre détail, en particulier l'horloge floral, symbole naturel de la ville. Il y avait aussi un place sur une promenade - malheureusement le nom m'échappe - mais les gens pouvaient louer des vélos ou bien une charrette tirée par un cheval pour faire un tour de ville et les alentours. Au début nous avions pris l'initiative de nous promener dans cette place sur la cote pour découvrir les habitants dont je n'avais jamais vu avant dans ma vie. Il y a avaient de nombreuses gitanes habillaient dans les costumes de leur pays, quelque part dans l'Europe de l'Est. Elles cherchaient des clients curieux d'apprendre leur avenir et qu'on le leur devine. Mon père qui a toujours eu l'esprit d'aventure et ma mère avaient l'air de les éviter a tout prix. Elles nous approchaient plusieurs fois et mes parents répondaient toujours "No gracias". J'avais une certaine curiosité envers ces femmes et en plus pour quoi étions nous obliges de les éviter. À un moment donne, une de ces femmes nous a arrêté en menaçant mon père: "Avez-vous entendu parler de la malédiction gitane?" Mon père ne l'a même pas regardée et a répondu: "Non. Mais avez-vous entendu parler de la malédiction du carabinero (nom que l'on donne aux policiers chiliens)?" Ce fut pas mal drôle. Après cette réponse polie de mon père, elle est revenue sur ses pas pour aller rejoindre ses amies et nous n'avons plus eu de problèmes avec les gitanes. Rappelez-vous bien de ceci si elles fréquentent toujours cette place sur la cote car cette réponse peut vous sauver à vous et vos bien-aimes d'une malédiction.


Moi devant le Musée Naval

Le quartier aux alentours du port de la ville de Valparaiso a aussi son charme. Nous allions souvent manger dans un restaurant ou nous pouvions nous asseoir sur le balcon au deuxième étage au-dessus des quais. Il était l'immeuble idéal, géré par l'Association de Secours chilienne. De nombreux marchands sur les quais vendaient toute sorte de bibelots y compris des poissons. Brian et moi aimions en acheter pour notre aquarium chez nous a Santiago. Il y avaient aussi des boutiques qui vendaient des timbres postaux (très bon pour nos collections), des antiquaires (très bon pour apprendre à devenir patient des l'enfance) et d'autres endroits amusants pour tous les âges. Le système de transport avait aussi des funiculaires - pour nous, habitants sur place, des ascenseurs - qui permettaient d'atteindre le sommet sur le versant des collines de la baie sans ennuis. Ces funiculaires en bois glissaient sur un système de rail. Nous les avons pris pour aller visiter le Musée Naval, un plaisir historique. Ce musée comptait avec une collection d'uniformes navals qui dataient du début du XXème siècle, des modèles de maquettes de navires célèbres de la marine et même un albatros empaillé. L'albatros m'a semble un oiseau très surprenant spécialement pour sa taille. Nous avons pu connaître de nombreux endroits comme La Sebastiana, une des maisons du poète Pablo Neruda, les quartiers historiques la Concepcion et Alegre, et beaucoup d'églises.

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