Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 16 octobre 2011

Un automne pour un référemdum: Le Québec

Lorsque je luttais pour trouver la paix dans le flux et le reflux de monnouveau mode de vie limeño, mon pays devait faire face avec son propre énigme. Ils étaient tous les deux en même temps dans une lutte interne de différentes sortes, en train de lutter contre leurs démons intérieurs par le maintien du calme. Même lorsque le monde entier semblait être en baisse dehors, il est important de faire semblant d'être en contrôle de la situation, comme le T-shirt dont j’ai vu quelqu’un porter dans la rue qui annonçait: « Dieu arrive! Ayez l’air occupés! Le monde devez connaître que les deux le Canada et William Bickford avaient toujours leurs maisons en ordre et que notre comportement était rassurant comme d’habitude. En octobre, j’ai remarqué que ma situation n’était pas aussi grave de ce que j’avais initialement pensé lorsque j’avais entendu les gens parlaient dans la ville – le personnel de l’ambassade canadienne et les expatriés – centrés sur le Québec et la probabilité de séparation. J’ai été choqué et ne pouvais pas croire que quiconque voudrait rompre du Canada, puisqu’on dirait qu’il s’agissait d’une sorte de société utopique selon mon expérience et les connaissances acquises. Un pays de tolérance et de diversité. Tout le monde était libre d’être en vertue de la feuille d’érable. Il est devenu encore plus surprenant quand les gens qui n’étaient pas touchées par cette situation m’approcheraient et demanderaient les causes réelles des problèmes entre les deux cultures différentes: les Anglophones et le Québec. Je suis rapidement devenu un expert sur le sujet à 14 ans à peine.

Rassemblement fédéraliste à Montréal, Québec
Le séparatisme du Québec a suivi une tendance historique ressemblant à une randonnée sur une montagne russe. Les hauts et les bas sont extrêmement sensibles . Les hauts se sont généralement produits en période de difficulté économique (c’est-à-dire la récession des années 1990), le conflit international (comme durant les grandes guerres, les Québécois et les Québécoises opposés à la participation ou la circonscription), des bavures internes (c’est-à-dire le Québec n’étant pas reconnu comme une société distincte, ou bien signer la Chartre des droits et des libertés) ou l’ingérance des gens qui ne devaient pas se mêler (Charles de Gaulle et l’appel honteux aux francophones: «Vive le Québec libre!». Les bas, bien que légèrement plus faciles, vous n’entendez pas parler de tout cela. Dans le milieu des années 1990, la machine séparatiste sembla perdre son élan comme le Parti québécois, le premier ministre Jean Parizeau a dirigé son rêve de l’indépendance. Au niveau fédéral, il jouissait de l’appui de Lucien Bouchard, représentant le Bloc québécois dans notre Chambre des communes. Une incroyable réalisation d’un parti qui est determiné à la sécession, étant le deuxième plus grand dans le Parlement.. Avant le référemdum du 30 octobre 1995, ils ont été commis pour obtenir un «Oui!» à tout prix. La réalité en ce qui concerne les conséquences d’un vote défavorable pour le reste du Canada, ou bien l’importance de leur partenaire provincial mis sur la table en termes de l’économie, la culture, et l’histoire, n’avait pas été établie, même dans la semaine précédente au vote. Seuleument les gens du Québec ont été autorisés à décider leur sort dans le concert des nations.

Le rôle de catalyseur pour le mouvement de l’indépendance du Québec ce fut sans doute la Révolution tranquille dans les années 1960, où lesinstitutions ont été largement réformées. L’Église catholique romaine a été détronée en tant que les principaux fournisseurs de la santé et de l’éducation par un secteur public nouvellement créé et bien financié, l’augmentation du contrôle de la gestion de l’économie et de la nationalisation de la production d’électricité et de la distribution. Cette période a donné naissance au Parti Québécois commis au séparatisme, ainsi qu’une petite faction de séparatistes marxistes d’actions terroristes qui ont entrepris sous le nom de Front de libération du Québec. La pointe de leur activité est entrée dans la crise en octobre 1970, au cours de laquelle James Cross, diplomate britannique, et le ministre du Travail du Québec, Pierre Laporte, ont été tous les deux enlevés, et ils ont éventuellement tué Laporte. Il a été trouvé dans le coffre d’une voiture garée dans l’aéroport de Québec. En 1980, le premier référendum a échoué lorsque la question centrée sur la souveraineté politique était liée à une association économique. La deuxième, en 1995, a été conçue pour parvenir à la pleine indépendance, même si la propre question était un peu ambigüe pour dire le moindre. Jugez pour vous mêmes:


«Acceptez-vous que le Québec devienne souverain, après avoir offert formellement au Canada un nouveau partenariat économique et politique, dans le cadre du projet de loi sur l'avenir du Québec et de l'entente signée le 12 juin 1995?»


Corrigez-moi si je me trompe, mais cette question est aussi claire que l’eau du golfe du Mexique après le déversement de pétrole de la BP. Quelque chose qui ferait peut-être plus de sens à mon avis et qui aurait été mieux, était tout simplement d’affirmer: «Êtes-vous d’accord que le Québec devrait devenir une nation souveraine et négocier de nouveaux traités comme un nouveau joueur dans l’économie mondiale». En fait ce qui est clair dans mon esprit est: toute l'idée ou bien rien. Lorsque vous décidez d’acheter une nouvelle télévision. Achetez-vous une refaite à neuf sans aucune garantie? Le projet de loi en question a été proposé à la Assemblée nationale du Québec, Parizeau et son gouvernement du Parti québecois en 1995. Il a proposé de donner à l’Assemblée le pouvoir de déclarer la province souveraine avec le pouvoir exclusif d’adopter toutes ses lois, le prélèvement de toutes ses taxes et conclure tous ses traités. Il a reçu une première lecture, mais la version finale du projet dépendait des résultats du référendum de 1995. Si cela était devenu une loi après l’assemblée, cela aurait servi comme base juridique pour le gouvernement du Québec afin de déclarer le Québec un pays souverain.

De l’autre côté du vote, les acteurs fédéralistes ont été dirigés par – dans les termes de Ahmad Rashad –mon homme principal, Jean Chrétien, Daniel Johnson, chef du Parti libéral du Québec, Jean Charest, chef des Conservateurs du Québec et Brian Tobin, à l’époque ministre fédéral des Pêches et Océans. Il semblait gênant au début, on aurait dit que les fédéralistes ne prenaient pas leur tâche très au sérieux. Je me souviens de certaines personnes faisant le commentaire que le premier ministre avait pris le temps pour partir jouer au golf avant la fin de la session. Peu a été fait à la planification d’urgence du gouvernement fédéral sur la possibilité du vote «Oui». Certains ministres du cabinets étaient réunis pour discuter les scénarios se référant aux résultats de la Cour suprême. Les hauts fonctionnaires ont examiné l’impact du vote sur des questions telles que les frontières, la dette fédérale, qu’il s’agisse ou pas de Chrétien, depuis son élection dans une circonscription du Québec, serait en mesure d’assurer au gouverneur général, il a gardé suffisamment d’appui au sein de son parti de demeurer premier ministre. Le Ministère de la Défense nationale a fait des préparatifs pour accroître la sécurité de certaines institutions fédérales et ordonner que nos appareils CF-18 de Québec ne seraient pas utilisés comme espions dans toute future négociation. Les autochtones au Québec ont été également du côté fédéraliste. Les Chefs des Premières Nations ont fait valoir que l’adhésion à un Québec indépendant violerait le droit international, en tant que leurs accords étaient avec le gouvernement canadien. Le Grand Chef Mattheew Coon Coma avait souligné le droit des Cris à l’autodétermination en maintenant leurs territoires au Canada.


Jacques Parizeau prêchant sa rhétorique nationaliste

Le jour où le Québec a voté ce fut une grande soirée pour moi. C’était la première fois dans ma vie avant de devenir adulte, que mes parents m’avaient permis de rester debout tard si je voulais. Après tout, le sort de mon pays était en jeu. Étant un fervant partisant de la langue française, ayant assité à l’école française et lié à cette culture, j’espèrais que le vote «non» serait le gagnant. J’ai vu un Canada fort, ensemble avec le Québec. Comme Jean a dit à la Chambre des communes:«No Québec! No Canada!». Cette nuit a été dure en train de regarder les résultats, toujours très justes et parfois presque 50% avec une certaine tendance vers le «Oui» et le reste vers le «Non». Je n’avais jamais été aussi craintif, même lors d’un match de foot de l’Argentine. Quand les votes de Montréal, de la région de l’Outaouais (de l’autre côté de la rivière de l’Outaouais), les Premières Nations e tles Cantons de l’Est sont arrivés, il était évident que les Séparatistes avaient perdu. Ouah ! À la fin de la soirée, le score fut de 50.58% (2.362,648 votes) pour le NON et 49.42% (2.308,360) pour le camp du OUI. Quelle incroyable soirée ! Jacques Parizeau apparut sur le grand écran, presque en larmes en raison de cette défaite, prononçant un discours à ses partisans le long de cette démission en tant que Premier ministre du Québec. Dans ses mémoires, il a dit que s’il avait obtenu une majorité de 50%+1, il aurait négocié la séparation, mais que les immigrants, les autochtones et d’autres groupes ont été responsables de la défaite..Je suppose que nous n’avons pas été d’accord en termes de multiculturalisme, de tolérance ni de la diversité. J’ai été tout simplement heureux que le Canada avait survécu intact et le dragon du séparatisme s’était rendormi.

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