Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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dimanche 20 mars 2011

Le Chili ­- Premières impressions sur Santiago

Lorsque nous commencions à descendre sur Santiago, je pouvais voir par la fenêtre de l'avion la majestueuse Cordillera de los Andes (La Cordillère des Andes) et le sommet enneigé. Je suis resté perplexe, en pleine admiration de ces énormes merveilles naturelles, me demandant en même temps, si jamais un être humain s'était déjà aventuré à les parcourir. J'ai annoncé ma nouvelle découverte à mes parents, en leur disant qu'il fallait absolument, qu'ils fassent attention et regardent par la fenêtre. Toute cette émotion m'a définitivement fait sentir plus sur et confiant, parce que j'ai pris cette nouvelle expérience d'une façon positive. À l'âge de huit ans, celui-ci serait mon quatrième chez moi temporaire. J'avais réussi à faire de bons amis ailleurs, alors j'ai pensé que j'en ferais d'autres facilement et je deviendrais plus comme un chilien.

Le drapeau chilien, la Estrella Solitaria (l'Étoile Solitaire)
Notre avion à atterri à l'aéroport Arturo Merino Benitez à Santiago. Je ne savais pas grand chose à l'époque, et cet endroit deviendrait notre demeure pour de nombreuses aventures. Après avoir passé les douanes et officiellement arriver en seuil chilien, nous avons été accueillis par Osvaldo, un chauffeur de l'Ambassade. Il parlait l'espagnol, cependant il avait un accent et une intonation qui n'étaient pas celles dont je m'étais déjà habitué à Caracas. D'autre, ce nouvel accent sophistiqué dont j'étais en train d'écouter, il avait l'air à un gentleman européen, qui me faisait penser à ma famille du côté de ma mère. Dès que je l'ai appercu, j'ai decidé qu'on allait bien s'entendre. Il nous as souhaité la bienvenue à Santiago en nous serrant fermement la main, la première fois dans ma vie que j'avais ressenti cela - Serrer la main fermement est un signe de respect - Il nous a dit que c'était lui qui nous conduirait et accompagnerait pour faire nos premières démarches dans cette grande ville. Il nous a informé qu'il nous conduisait à Las Condes, notre quartier, et le parcourt serait d'environ 30 minutes, mais cela dépendrait de la circulation.

Le monde, en sortant de l'aéroport, n'avait rien avoir avec celui de Maiquetia. Une fois assis derrière Osvaldo, je regardais de nouveau attentivement par la fenêtre le paisaje. Nous sommes arrivés au mois d'août ce qui voulait dire qu'ici c'était l'hiver. Il faisait sombre, il y avait quand même de la verdure et aussi une odeur dans l'air à la fumée puisque beaucoup de gens s'en servaient des cheminées chez eux pour se réchauffer. Il n'y avait pas de chauffage central comme celui que nous avons au Canada ou qui existent dans certains endroits des États-Unis. Je ne pouvais pas m'habituer à avoir froid. À Caracas, il faisait toujours chaud et sec ou bien chaud et humide à cause de la pluie tout au long de l'année. J'ai vu des fermes entourées d'une végétation unique. Dans ma tête, cela me faisait penser aux forêts canadiennes, mais pas tout à fait pareil. Il y avait d'énormes eucaliptus, - Je me souviens toujours de l'odeur apaisante des feuilles - des pins très longs comme ceux que l'on trouve en Espagne et en Italie, des chênes, des sauces pleureurs ou sauces llorones, et bien d'autres espèces dont je ne me rappelle plus des noms. C'était fantastique!



À notre arrivée à la ville de Santiago, je regardais para la fenêtre, les immuebles, les gens, etc. et tout avait l'air très different aux endroits oú j'avais vécu et connu avant. Cet endroit, propres comme s'ils venaient d'être bâtis; de grandes avenues et aussi de grands boulevards avec tout plein de gens qui se baladaient , des taxis qui se déplaçaient dans la circulacion comme le courant d'une rivière. Tout semblait si organisé et pour une certaine raison. Ma famille et moi avions l'impression d'être revenu dans le passé ayant traversé un endroit secret pendant le vol de LAN Chile. Lors de mon séjour à Madrid en 2004, il m'a semblé que les deux villes sont très semblables, mais à la foi, celle-ci plus structurée et mieux planifiée. La ville était entourée de montagnes selon ce que l'on appercevait. Osvaldo nous a parlé à propos du Manquehue, une montagne délimitant la ville, qui attire l'attention de tous les étrangers pour faire de la randonnée les week-ends. J'avais bien envie d'aller un peu partout avec ma famille pour ainsi explorer cette ville si intéressante.

Vue de la ville de Santiago et la Cordillère des Andes
Enfin, nous sommes arrivés à l'appartement sur l'Avenue Apoquindo et nous nous sommes installés en sachant que nous n'allions pas être confortables puisqu'on allait pas y rester longtemps. La maison qui nous avait été désignée - SQ ou Staff Quarters,  logement pour le personnel de l’ambassade -  n'était pas disponible, le prédécesseur de mon père l'habitait toujours, en plus il fallait que le ménage et les travaux de peinture soient completes avant d’enménager. Les maisons sont meublées, mais les effets personnels, les vêtements, les bibelots, etc., sont des articles dont la famille a décidé de les apporter et sont livrés une fois que la famille est déjà installée dans la maison. C'était toujours comme ça pour la famille, sauf que pour moi ce fut la première fois dont je me suis rendu compte du processus. Je me suis aussi rendu compte que beaucoup de choses nous appartenaient.  Nonobstant, à présent je me concentrais dans la nouvelle école ' française', une nouvelle maison de nouveau et commencer une nouvelle étape de la vie.

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