Un enfant de troisième culture (TCK/3CK) ou enfant trans-culturel est "quelqu'un qui, pendant son enfance, a consacré une longue période de sa vie dans une ou plusieures cultures autres que sa propre, intégrant ainsi certains éléments de ces cultures avec celle sa naissance créant une troisième culture."

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mercredi 2 mars 2011

Le Venezuela – Le pays de Bolivar

En 1986, nous sommes arrivés à l’Aéroport international de Maiquetía, prêts à découvrir un nouveau monde, cette fois-ci il s’agissait de la langue espagnole. En sortant de l’aérogare, le fonctonnaire administratif de l’Ambassade du Canada nous accueillit. Ce qui vraiment attirait l’attention dans cet endroit, c’était ce que l’on appelait les «ranchitos» sur les versants des collines tout au tour de la baie et de la ville. Nous avons tous remarqué, en regardant par la fênetre de la voiture qui nous conduisait chez nous à Caracas, que la dense végétation avait l’air à celle du Brésil, la terre rougeâtre, les arbres touffus du genre de la jungle et en plus nous songions à la possibilité d’une faune extraordinaire, tout ceci parsemait parmi les «ranchitos». Alors, nous nous sommes  sentis  familiarisés concernant notre nouvel environnement.

Drapeau du Venezuela de 1930 à 2006
L’appartement dont on nous avait alloué était le rêve de ma mère. Sauf, qu’il y avait un escalier sans balustrades – le genre d’escalier qui attire l’attention de n’importe quel enfant pour les descendre en glissant sur le derrière, «Nous ne l’avons jamais fait» – Trois étages solides avec accès au toit – où il y avait non plus ni balustrades ni murs, un endroit dangereux pour tomber despuis en haut du troisième étage de l’immeuble – dans notre arrière-jardin, des plantes de bambou nous séparaient des voisins. L’une de nos premières expériences dans ce jardin, a été de faire la connaissance de notre voisin, Rocky – Un chien énorme, puant, soucieux de lui accorder une attention particulière – Il était plus ou moins sportif, et à plusieurs reprises, il arrivait à sauter par dessus les plantes pour venir dans notre jardin. Mon frère et moi, nous l’avons immédiatement adopté comme notre ami, malgré le mécontentement de ma mère. Ce n’était pas surprenant que nous ne soyons pas restés dans cet endroit pendant longtemps, ma mère à presser mon père pour trouver un endroit sans danger et plus adéquat pour une  famille moins nombreuse.

Nous avons emménagé dans un autre quartier pas trop loin qui s’appellait Santa Paula, dans le Cafetal à Caracas, une maison à deux étages avec un grand jardin entouré de grands murs, de cette façon mes parents étaient tranquilles.  Nous en avions aussi un chien gardien qui s’appelait «Snap», un berger allemand très élégant dont le propriétaire, originaire de la Bulgarie,  nous l’avait laissé et aussi une méchante tortue terrestre qui s’occupait, des menaces de l’ennemi, juste parce qu’elle était totalement ennuyée,  elle s’appelait «Touché». C’était un endroit merveilleux pour y habiter, puisque la maison  était située dans une communauté sûre, qui comptait avec une fréquente surveillance de la police et nos voisins étaient en majorité des entrepreneurs expatriés ou bien des diplomates d’autres pays.

Brian et moi, et à l’arrière plan Caracas
Nous le savions bien, que Caracas avait le potentiel d’un endroit plein d’émotions pour nous comme famille. Mon frère et moi, étaient bien entraînés pour faire face à notre nouveau style de vie. Maintenant, ce n’était plus question de jouer dans la rue à cause du manque de sécurité, et notre nouvel endroit de jeu ce serait dorénavant dans le jardin situé dans la partie postérieure. J’ai des souvenirs de faire du vélo autour de la maison et bâtir des forteresses avec les meubles du jardin, mes parents ne voyaient pas d’inconvénient à cet égard. Quand  ma maman et mon papa, emmenaient mon frère et moi, nous promener à pied, nous remarquions toujours qu’il n’y avait pas d’enfants dans la rue comme à Ottawa.

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